Les femmes de grand-Yoff ont marché hier pour exiger la libération de Khalifa Sall. La députée Aminata Diallo et ses camarades qui sont venus jusqu’au terrain de khar yalla ont fait dans la menace « il y a énormément de mort dans ce pays. Le sang coule de partout et cela doit arrêter. Si Macky Sall veut aggraver cette catastrophe, il n’a qu’à maintenir Khalifa Sall en prison jusqu’au jeudi prochain »
La marche pour la libération du maire de Dakar n’a pas abouti comme le souhaitaient les initiateurs. Tout allait bien jusqu’au niveau du terrain de Khar yalla, où les manifestants accompagnés d’une foule immense ont été stoppés par les forces de l’ordre chargées d’encadrer la marche.
Ces derniers bloquent le passage en brandissant comme argument que l’itinéraire indiqué par le préfet devait s’arrêter à ce niveau. Selon les manifestants, le point de chute de la marche était prévu devant la porte du groupe Wal fadjri. « Il m’avait été notifié que la marche s’arrête au terrain Khar yalla. J’ai été indulgent avec vous. On ne devait même pas arriver là, vous devez rester à distance des forces de l’ordre. Reculez ! Sinon les policiers vont réagir », ordonne le commandant de police qui guidait la marche.
Un ordre que les manifestants n’entendaient pas respecter. « Il était question d’aller jusqu’au groupe Wal fadjri. C’est là-bas qu’on avait prévu le point presse. Au début, vous étiez une minorité dans notre groupe et raison pour laquelle, vous n’avez pas voulu que nous comprenions votre démarche. Votre intention était de saboter notre manifestation. Nous avons le droit de manifester où nous voulons et n’importe quand. Nous sommes dans un pays de droit », protestent les manifestants.
Pour la députée Aminata Diallo, par ailleurs chef de cabinet de Khalifa Sall, cette marche est l’initiative des femmes des partis politiques toutes obédiences confondues de Grand-Yoff et de toutes les personnes éprises de justice. « La situation est très sensible. Il y a énormément de morts dans ce pays. Le sang coule de partout et cela doit s’arrêter. Si Macky Sall veut aggraver cette catastrophe, il n’a qu’à maintenir Khalifa Sall en prison le jeudi prochain. Nous sommes prêtes à y laisser notre vie afin qu’il soit libre », clame-t-elle.
Madame Soham Wardini, première adjointe au maire de Dakar avance que la libération de Khalifa Sall est une exigence. « Nous exigeons la libération de Khalifa Sall. Il nous faut ces genres de rassemblements car si nous n’entamons pas le combat, il va mourir dans le cachot. C’est une nécessité. Sa place n’est pas en prison », affirme-t-elle.
Venu prêter main-forte aux manifestants, Barthélémy Dias déclare que l’opinion nationale et internationale a bien compris que Khalifa Sall est un otage politique. « Le Président Macky Sall se trompe s’il pense qu’il peut organiser des élections dans ce pays sans Khalifa Sall. Il se trompe lourdement. Cela doit être dit par tous. L’heure de mener des combats pour sa libération n’a pas encore sonné. Et quand l’heure sonnera, Macky Sall saura que Khalifa est élu au même titre que lui », explique-t-il. Le maire de Mermoz Sacré-Cœur ajoute que les souteneurs et partisans du maire de Dakar n’ont pas de problème avec les forces de l’ordre mais avec Macky Sall et son régime.
Ils promettent de continuer à poser des actes pour réveiller et sensibiliser les populations et le corps diplomatique sur le sort de Khalifa Sall.
walfquotidien
La marche pour la libération du maire de Dakar n’a pas abouti comme le souhaitaient les initiateurs. Tout allait bien jusqu’au niveau du terrain de Khar yalla, où les manifestants accompagnés d’une foule immense ont été stoppés par les forces de l’ordre chargées d’encadrer la marche.
Ces derniers bloquent le passage en brandissant comme argument que l’itinéraire indiqué par le préfet devait s’arrêter à ce niveau. Selon les manifestants, le point de chute de la marche était prévu devant la porte du groupe Wal fadjri. « Il m’avait été notifié que la marche s’arrête au terrain Khar yalla. J’ai été indulgent avec vous. On ne devait même pas arriver là, vous devez rester à distance des forces de l’ordre. Reculez ! Sinon les policiers vont réagir », ordonne le commandant de police qui guidait la marche.
Un ordre que les manifestants n’entendaient pas respecter. « Il était question d’aller jusqu’au groupe Wal fadjri. C’est là-bas qu’on avait prévu le point presse. Au début, vous étiez une minorité dans notre groupe et raison pour laquelle, vous n’avez pas voulu que nous comprenions votre démarche. Votre intention était de saboter notre manifestation. Nous avons le droit de manifester où nous voulons et n’importe quand. Nous sommes dans un pays de droit », protestent les manifestants.
Pour la députée Aminata Diallo, par ailleurs chef de cabinet de Khalifa Sall, cette marche est l’initiative des femmes des partis politiques toutes obédiences confondues de Grand-Yoff et de toutes les personnes éprises de justice. « La situation est très sensible. Il y a énormément de morts dans ce pays. Le sang coule de partout et cela doit s’arrêter. Si Macky Sall veut aggraver cette catastrophe, il n’a qu’à maintenir Khalifa Sall en prison le jeudi prochain. Nous sommes prêtes à y laisser notre vie afin qu’il soit libre », clame-t-elle.
Madame Soham Wardini, première adjointe au maire de Dakar avance que la libération de Khalifa Sall est une exigence. « Nous exigeons la libération de Khalifa Sall. Il nous faut ces genres de rassemblements car si nous n’entamons pas le combat, il va mourir dans le cachot. C’est une nécessité. Sa place n’est pas en prison », affirme-t-elle.
Venu prêter main-forte aux manifestants, Barthélémy Dias déclare que l’opinion nationale et internationale a bien compris que Khalifa Sall est un otage politique. « Le Président Macky Sall se trompe s’il pense qu’il peut organiser des élections dans ce pays sans Khalifa Sall. Il se trompe lourdement. Cela doit être dit par tous. L’heure de mener des combats pour sa libération n’a pas encore sonné. Et quand l’heure sonnera, Macky Sall saura que Khalifa est élu au même titre que lui », explique-t-il. Le maire de Mermoz Sacré-Cœur ajoute que les souteneurs et partisans du maire de Dakar n’ont pas de problème avec les forces de l’ordre mais avec Macky Sall et son régime.
Ils promettent de continuer à poser des actes pour réveiller et sensibiliser les populations et le corps diplomatique sur le sort de Khalifa Sall.
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