L’
affaire Khalifa Sall
s’internationalise. Manko Taxawu Senegaal, à travers sa section américaine, a vilipendé le président Macky Sall et son régime auprès du Sénat et du département américain, par le biais d’une lettre incendiaire relayée mardi par Vox populi.
Ces Sénégalais des Usa y ont exprimé leurs profondes inquiétudes au sujet de l’Etat actuel de la démocratie et de la primauté du droit au Sénégal.
Et naturellement
l’affaire Khalifa Sall
et la partialité de la justice sénégalaise y sont logées à la bonne enseigne. Morceaux choisis:
« Pendant deux décennies, le Sénégal n’a pas eu de prisonniers politiques. Aujourd’hui, M. Khalifa Sall, maire de Dakar, capitale sénégalaise, est emprisonné pour avoir défié le pouvoir du président. Son seul crime est d’avoir une ambition présidentielle. Tous ses adversaires, candidats potentiels aux prochaines élections présidentielles de 2019 sont harcelés, réduits au silence, emprisonnés ou exilés ».
Le processus électoral et les couacs liés aux
Législatives dernières
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); , sont également déposés sur la table des Américains. Cartes d’identité,
privation de vote de plus de 2 millions de personnes
, problème de distribution des cartes d’électeurs etc. constituent pour eux autant de
dysfonctionnements
qui ont émaillé ces joutes.
Pendant ce temps à Dakar, le maire de Dakar et ses avocats seront devant la Cour suprême, ce mercredi. Pour y déposer un pourvoi. Une façon pour ces
robes noires
de sortir de prison leur client,
élu nouvellement député
sur la liste de Manko Taxawu Senegaal.