Objectif : profiter d’une assemblée générale pour faire entendre leur cause. Plusieurs dizaines de militants dénonçant l'accaparement de terres en Afrique et en Asie par une holding dont Bolloré est actionnaire ont perturbé vendredi 3 juin les arrivées à l'assemblée générale du groupe, à Puteaux, près de Paris.
"Bolloré voleur, actionnaires complices", ont scandé depuis avant 8H00 les manifestants, une centaine selon la police - militants de diverses ONG ou de la Confédération paysanne - alors qu'arrivaient, à pied ou en navette électrique, des dizaines d'actionnaires du groupe.
Dans une ambiance parfois tendue, émaillée de bousculades avec police et actionnaires, une chaîne d'une cinquantaine de militants a notamment bloqué pendant plus d'une heure les abords de la tour Bolloré et l'entrée de son parking, une vingtaine d'autres manifestants se trouvant devant la porte d'entrée de l'immeuble.
Expansion "au détriment des populations locales"
La Socfin, holding luxembourgeoise dont le capital est détenu à 39 % par Bolloré, possède des plantations de palmiers à huile et d'hévéas dans plusieurs pays africains - RDC, Liberia, Cameroun, Côte d'Ivoire, Sierra Leone... - ainsi qu'en Indonésie et au Cambodge.
Les militants, coordonnés par l Ong Français REACT sur demande de l'Alliance internationale des riverains des plantations Socfin Bolloré, dénoncent "les expansions continues" de ces plantations, "le plus souvent au détriment des communautés locales"
"Bolloré, qui avait accepté le dialogue en 2013, ferme aujourd'hui la porte et se retranche derrière son statut d'actionnaire minoritaire de la Socfin", a expliqué à l'AFP Marielle Benchehboune, une porte-parole de ReAct.
Les militants souhaitaient "obtenir un engagement du groupe à rouvrir la discussion", mais le groupe Bolloré "a refusé de recevoir une délégation", selon ReAct.
Encadrés par des policiers et CRS, les manifestants, dont une poignée ont été délogés de l'entrée de la tour par les forces de l'ordre, se sont finalement dispersés vers 10H30.
Selon la police, deux d'entre eux ont été interpellés pour "outrage et rébellion".
Selon ReAct, des actions de protestation sont organisées depuis mercredi dans les plantations "au Cameroun, en Côte d'Ivoire, au Liberia et en Sierra Leone".
Sollicité par l'AFP, le groupe Bolloré n'était pas en mesure de commenter dans l'immédiat.
"Bolloré voleur, actionnaires complices", ont scandé depuis avant 8H00 les manifestants, une centaine selon la police - militants de diverses ONG ou de la Confédération paysanne - alors qu'arrivaient, à pied ou en navette électrique, des dizaines d'actionnaires du groupe.
Dans une ambiance parfois tendue, émaillée de bousculades avec police et actionnaires, une chaîne d'une cinquantaine de militants a notamment bloqué pendant plus d'une heure les abords de la tour Bolloré et l'entrée de son parking, une vingtaine d'autres manifestants se trouvant devant la porte d'entrée de l'immeuble.
Expansion "au détriment des populations locales"
La Socfin, holding luxembourgeoise dont le capital est détenu à 39 % par Bolloré, possède des plantations de palmiers à huile et d'hévéas dans plusieurs pays africains - RDC, Liberia, Cameroun, Côte d'Ivoire, Sierra Leone... - ainsi qu'en Indonésie et au Cambodge.
Les militants, coordonnés par l Ong Français REACT sur demande de l'Alliance internationale des riverains des plantations Socfin Bolloré, dénoncent "les expansions continues" de ces plantations, "le plus souvent au détriment des communautés locales"
"Bolloré, qui avait accepté le dialogue en 2013, ferme aujourd'hui la porte et se retranche derrière son statut d'actionnaire minoritaire de la Socfin", a expliqué à l'AFP Marielle Benchehboune, une porte-parole de ReAct.
Les militants souhaitaient "obtenir un engagement du groupe à rouvrir la discussion", mais le groupe Bolloré "a refusé de recevoir une délégation", selon ReAct.
Encadrés par des policiers et CRS, les manifestants, dont une poignée ont été délogés de l'entrée de la tour par les forces de l'ordre, se sont finalement dispersés vers 10H30.
Selon la police, deux d'entre eux ont été interpellés pour "outrage et rébellion".
Selon ReAct, des actions de protestation sont organisées depuis mercredi dans les plantations "au Cameroun, en Côte d'Ivoire, au Liberia et en Sierra Leone".
Sollicité par l'AFP, le groupe Bolloré n'était pas en mesure de commenter dans l'immédiat.