Il a sifflé la fin de la récréation, après les agitations notées ces derniers jours, sur la polémique autour du mandat présidentiel. Mais Macky Sall ne rassure point, et ses derniers propos entretiennent le flou dans l’esprit de certains de nos compatriotes. Le chef de l’Etat aurait-il renoncé au référendum qu’il avait annoncé pour 2016 ? Rien n’est moins sûr dans ce contexte d’agitations autour de la réduction du mandat présidentiel, une question qui devra être réglée ou par voie parlementaire, ou par une consultation populaire. Macky Sall semble s’éloigner de plus en plus de cette dernière option (référendum), eu égard à ses propos tenus hier, lors d’une tournée économique dans le centre du pays.
«La modalité déjà arrêtée (à savoir le référendum) ne semble plus acquise pour le chef de l’Etat qui a invité à laisser les spécialistes trancher le débat de fond pour déterminer les…procédures de faisabilité», fait remarquer Sud Quotidien, dans son édition de ce lundi. «Il y a un débat de fond pour déterminer les procédures de faisabilité. Ce débat de fond est pris en charge par les spécialistes. Ce n’est pas à moi de choisir la procédure. De plus, attendons 2016 pour trancher à la lumière de ce que diront les spécialistes», s’est défendu le chef de l’Etat Macky Sall qui, pourtant, avait donné des gages solides quant à la tenue d’un référendum vers mai 2016.
Ainsi, en s’auto-excluant de la procédure, Macky Sall renvoie la «patate chaude» entre les mains de juristes qui devront se déterminer sur la question de la réduction du mandat, et lever le voile sur la rétroactivité éventuelle de la modification constitutionnelle qu'il envisage de s'appliquer. Comme en 2011, veille de la présidentielle de 2012, des juristes du monde entier avaient été conviés à Dakar pour statuer sur la légalité constitutionnelle du troisième mandat que cherchait à briguer Abdoulaye Wade. Macky Sall ira-t-il dans ce sens, en convoquant à Dakar des spécialistes internationaux du droit ? La balle reste dans le camp de ceux à qui le chef de l’Etat confiera cette tâche.
SenewebNews
«La modalité déjà arrêtée (à savoir le référendum) ne semble plus acquise pour le chef de l’Etat qui a invité à laisser les spécialistes trancher le débat de fond pour déterminer les…procédures de faisabilité», fait remarquer Sud Quotidien, dans son édition de ce lundi. «Il y a un débat de fond pour déterminer les procédures de faisabilité. Ce débat de fond est pris en charge par les spécialistes. Ce n’est pas à moi de choisir la procédure. De plus, attendons 2016 pour trancher à la lumière de ce que diront les spécialistes», s’est défendu le chef de l’Etat Macky Sall qui, pourtant, avait donné des gages solides quant à la tenue d’un référendum vers mai 2016.
Ainsi, en s’auto-excluant de la procédure, Macky Sall renvoie la «patate chaude» entre les mains de juristes qui devront se déterminer sur la question de la réduction du mandat, et lever le voile sur la rétroactivité éventuelle de la modification constitutionnelle qu'il envisage de s'appliquer. Comme en 2011, veille de la présidentielle de 2012, des juristes du monde entier avaient été conviés à Dakar pour statuer sur la légalité constitutionnelle du troisième mandat que cherchait à briguer Abdoulaye Wade. Macky Sall ira-t-il dans ce sens, en convoquant à Dakar des spécialistes internationaux du droit ? La balle reste dans le camp de ceux à qui le chef de l’Etat confiera cette tâche.
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