Cela fait un bon bout de temps que Malick Noël Seck a disparu du paysage médiatique. Mais le voilà qui réapparaît dans un entretien qu’il a accordé à Pikini. Le secrétaire général du Front national de salut public dit avoir pris un peu de recul, pour mieux sauter. « Parce que dans ce pays, s’inquiète-t-il, les gens préfèrent voter pour les hommes politiques qui les poignardent dans le dos, plutôt que pour ceux qui leur veulent une prospérité ».
Pour lui, le Sénégal n’est composé que d’hommes politiques véreux. « Sur 10 politiques, compte-t-il, les huit ou les neuf sont des personnes malhonnêtes ». Par contre, il estime qu’Aïssata Tall Sall (leader du mouvement Osez l’avenir) et Ousmane Sonko de Pastef, sont clean.
« Mais malheureusement, ils n’ont qu’un seul député. Cela, pendant qu’on a donné 160 députés à celui qui a emprunté 57 milliards Fcfa, pour organiser un Sommet de la francophonie (…). Moi le pouvoir ou l’argent ne m’intéresse pas. Je dis ce que je dis, parce que j’en suis convaincu. Mais quand on est comme cela, les gens disent qu’on est fou ou qu’on n’est pas ambitieux… »
Devant ce constat, Malick Noël Seck préfère « faire doucement », pour revoir ses copies. « Il faut revoir les choses. Peut-être que l’échec vient de nous. Est-ce-que notre message est passé ? Il faut réfléchir à tout cela, pour mieux se relever », s’est-t-il résolu.
Quand Malick Noël Seck dit que nos hommes politiques sont malhonnêtes, il en veut pour preuve le fait « qu’ils n’osent pas changer de système ». Pour lui, « c’est un mensonge » de dire que le Sénégalais est un homme libre. Cela parce que nous somme passés du système esclavagiste, à la colonisation, ensuite est venue la décolonisation, qui est remplacée par la coopération. A son avis, ces termes se valent…