Deux semaines après les faits, le Mali a finalement confirmé, dans un communiqué rendu public ce lundi, la mort de ses onze militaires détenus par un groupe terroriste et tués le 23 octobre dernier lors d'une opération anti-terroriste de l'armée française dans le cadre de l'opération Barkhane.
Le ministre de la Défense malien a confirmé cette information dans un communiqué de presse daté du 31 octobre dernier. Celui-ci, publié à l’issue d’un entretien avec l’ambassadrice de France au Mali, n’a été rendu public que ce lundi 6 novembre.
Une particularité qui n’a pas manqué de susciter l’interrogation de certains commentateurs maliens sur les réseaux sociaux : pourquoi ce communiqué de presse n’est-il rendu public qu’une semaine plus tard, au lendemain des révélations de l’AFP sur le sujet ? « Nous avons assez d’éléments pour le dire : début octobre, nous avons reçu des preuves de vie de nos militaires capturés par les terroristes. Dans la nuit du 23 au 24 octobre, après un raid anti-terroriste, nos militaires ont été tués », avait en effet déclaré le 5 novembre à l’AFP un responsable du ministère malien de la Défense sous couvert d’anonymat.
Le ministre de la Défense malien a confirmé cette information dans un communiqué de presse daté du 31 octobre dernier. Celui-ci, publié à l’issue d’un entretien avec l’ambassadrice de France au Mali, n’a été rendu public que ce lundi 6 novembre.
Une particularité qui n’a pas manqué de susciter l’interrogation de certains commentateurs maliens sur les réseaux sociaux : pourquoi ce communiqué de presse n’est-il rendu public qu’une semaine plus tard, au lendemain des révélations de l’AFP sur le sujet ? « Nous avons assez d’éléments pour le dire : début octobre, nous avons reçu des preuves de vie de nos militaires capturés par les terroristes. Dans la nuit du 23 au 24 octobre, après un raid anti-terroriste, nos militaires ont été tués », avait en effet déclaré le 5 novembre à l’AFP un responsable du ministère malien de la Défense sous couvert d’anonymat.