Selon le communiqué, lors des évènements, la MINUSMA, qui n'opère pas dans la zone de Nampala, a mobilisé en coordination avec les autorités maliennes, d'importants moyens aériens de reconnaissance et d'assistance médicale.
Le chef de la MINUSMA, M. Mahamat Saleh Annadif, a souligné "la nécessité de rapidement conjuguer les efforts par toutes les parties maliennes pour ôter toute opportunité aux organisations terroristes qui tentent d'exploiter la situation actuelle pour faire échouer le processus de paix et pour détériorer les capacités du peuple malien, sa sécurité et sa stabilité ainsi que son unité, sa souveraineté et son intégrité territoriale".
La MINUSMA est "déterminée à apporter tout son appui et son accompagnement aux autorités et aux forces de défense et de sécurité maliennes", conclut le communiqué.
Selon le ministre malien de la Défense, Tiéman Hubert Coulibaly, l'attaque contre le camp de Nampala est "une attaque terroriste et coordonnée".
Cette attaque a été revendiquée d'abord par l'Alliance nationale pour la sauvegarde de l'identité peul et la restauration de la justice, puis par le groupe terroriste Ançar Dine.
Pour l'analyste malien, Issa Fakaba Sissoko, joint par Xinhua, "vu le mode opératoire et la force de frappe des assaillants, il y a lieu d'accorder plus de crédit à la revendication du groupe terroriste Ançar Dine".
Cependant, a-t-il soutenu, il n'est pas à exclure une sous-traitance de ce même groupe terroriste Ançar Dine avec l'Alliance nationale pour la sauvegarde de l'identité peul et la restauration de la justice.
Auteur: Xinhua - Xinhua News