L’assemblée nationale du Mali a adopté samedi à la majorité, la loi portant révision de la constitution du 25 février 1992. Parmi les députés présents, 111 ont voté pour ce projet de loi, 35 contre et aucune abstention.
L’opposition a rejeté le texte en votant contre. Docteur Oumar Mariko, députe de l’opposition, président du parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi) soutient que “l’élaboration d’une nouvelle constitution n’est pas une question technique, plutôt une question politique”.
Il affirme selon la BBc, que le gouvernement malien a renié sa propre copie. Pour avoir le projet d’une nouvelle constitution, le gouvernement “a payé un cabinet des constitutionnalistes français pour élaborer la nouvelle constitution du Mali”, dénonce le professeur.
Pour le docteur Mariko, l’Etat n’exerce aucune administration sur une importante partie du pays.
“Parler du référendum dans ces conditions, c’est vraiment aller à l’encontre de la loi fondamentale en cours”, détaille le professeur.
Selon lui, un référendum ne peut pas se tenir lorsqu’une grande partie du territoire échappe au contrôle administratif de l’Etat.
L’opposition a rejeté le texte en votant contre. Docteur Oumar Mariko, députe de l’opposition, président du parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi) soutient que “l’élaboration d’une nouvelle constitution n’est pas une question technique, plutôt une question politique”.
Il affirme selon la BBc, que le gouvernement malien a renié sa propre copie. Pour avoir le projet d’une nouvelle constitution, le gouvernement “a payé un cabinet des constitutionnalistes français pour élaborer la nouvelle constitution du Mali”, dénonce le professeur.
Pour le docteur Mariko, l’Etat n’exerce aucune administration sur une importante partie du pays.
“Parler du référendum dans ces conditions, c’est vraiment aller à l’encontre de la loi fondamentale en cours”, détaille le professeur.
Selon lui, un référendum ne peut pas se tenir lorsqu’une grande partie du territoire échappe au contrôle administratif de l’Etat.