“Malheureusement les partis politiques fonctionnent comme des confréries au Sénégal…”
“Ce qui se passe au Parti socialiste est normal dans la vie d’un parti, c’est ce qui devrait se passer dans tous les partis politiques, au moins, le Ps a la vitalité d’un débat interne“, selon Yoro Dia, interrogé par L’Obs. Plus de 20 années de magistère, à la tête du parti socialiste, depuis le départ de Abdou Diouf, M. Ousmane Tanor Dieng fait l’objet de critiques de la part de certains socialistes, depuis un certain moment.
Sur ce, l’analyste politique de confier que sur les 200 partis au Sénégal, il n’y a qu’au Ps où un débat interne se pose, sans pour autant qu’il y ait scission, exclusion ou rénovation. “Tous les partis devraient s’en inspirer“, conseil-t–il. Qui dit débat, dit contestation, ainsi, selon M. Yoro Dia, les gens doivent avoir la liberté de s’exprimer et d’émettre des idées au sein des partis. “Ceux qui ne sont pas d’accord avec la ligne de Tanor Dieng ont le droit de l’exprimer. Seulement, lorsque les instances du parti vont se prononcer, tout le monde devra respecter la logique de la démocratie interne“, confie-t-il.
Le politologue de poursuivre: “Un parti politique, ce n’est ni une armée ni une confrérie, le débat en interne est l’âme d’un parti. Il ne peut y avoir de vitalité démocratique au Sénégal, s’il n’y a pas de vitalité dans les partis politiques, et il ne peut y avoir de vitalité dans les partis, s’il n’y a pas de débat interne. Malheureusement les partis politiques fonctionnent comme des confréries au Sénégal, c’est-à-dire qu’il y a un chef qui émet des ‘fatwa’ et ceux qui ne sont pas d’accord sont exclus.”
Et c’est ce qui d’ailleurs, selon M. Dia, explique la prolifération des partis politiques, de la part de “frustrés”. Donnant le cas Khalifa Sall, il explique: “Le maire de Dakar est militant du Ps, lors du Référendum, le parti a décidé de voter Oui, lui n’était pas d’accord et a battu campagne pour le Non, dans un autre parti, on l’airait exclu. Aux élections locales également, le Ps était dans la coalition Bby, mais Khalifa Sall a créé sa propre liste avec sa coalition, c’est ça la démocratie interne.”
Ainsi, ce n’est pas parce qu’on est pas d’accord avec ses décisions que l’on doit aller créer son propre parti, il faut rester selon l’analyste politique, et contester car, c’est cela l’originalité et le mérite du Ps, le parti appartient à tous ses membres.
Avec Senego
Sur ce, l’analyste politique de confier que sur les 200 partis au Sénégal, il n’y a qu’au Ps où un débat interne se pose, sans pour autant qu’il y ait scission, exclusion ou rénovation. “Tous les partis devraient s’en inspirer“, conseil-t–il. Qui dit débat, dit contestation, ainsi, selon M. Yoro Dia, les gens doivent avoir la liberté de s’exprimer et d’émettre des idées au sein des partis. “Ceux qui ne sont pas d’accord avec la ligne de Tanor Dieng ont le droit de l’exprimer. Seulement, lorsque les instances du parti vont se prononcer, tout le monde devra respecter la logique de la démocratie interne“, confie-t-il.
Le politologue de poursuivre: “Un parti politique, ce n’est ni une armée ni une confrérie, le débat en interne est l’âme d’un parti. Il ne peut y avoir de vitalité démocratique au Sénégal, s’il n’y a pas de vitalité dans les partis politiques, et il ne peut y avoir de vitalité dans les partis, s’il n’y a pas de débat interne. Malheureusement les partis politiques fonctionnent comme des confréries au Sénégal, c’est-à-dire qu’il y a un chef qui émet des ‘fatwa’ et ceux qui ne sont pas d’accord sont exclus.”
Et c’est ce qui d’ailleurs, selon M. Dia, explique la prolifération des partis politiques, de la part de “frustrés”. Donnant le cas Khalifa Sall, il explique: “Le maire de Dakar est militant du Ps, lors du Référendum, le parti a décidé de voter Oui, lui n’était pas d’accord et a battu campagne pour le Non, dans un autre parti, on l’airait exclu. Aux élections locales également, le Ps était dans la coalition Bby, mais Khalifa Sall a créé sa propre liste avec sa coalition, c’est ça la démocratie interne.”
Ainsi, ce n’est pas parce qu’on est pas d’accord avec ses décisions que l’on doit aller créer son propre parti, il faut rester selon l’analyste politique, et contester car, c’est cela l’originalité et le mérite du Ps, le parti appartient à tous ses membres.
Avec Senego
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