La Cedeao, réunie en sommet extraordinaire ce vendredi, se penche sur la crise au Mali pour la deuxième fois. Président en exercice de l'organisation régionale, Mahamadou Issoufou, le président du Niger a ouvert la séance.
Dans son discours d'ouverture, Issoufou a confirmé que les militaires avaient demandé trois ans pour gérer la transition. Ce qu'il trouve inacceptable, au vu de la menace qui guette le Mali sur le plan sécuritaire.
"La junte se propose de garder le pouvoir pour trois ans afin dit-elle de restaurer les institutions étatiques sur une base garantissant leur stabilité.
Autrement dit, elle refuse de regagner les casernes alors que le pays est en guerre, ce qui exige, plus que jamais, que l’armée se concentre sur sa mission traditionnelle, surtout que l’ennemi fourbit ses armes et cherche à exploiter le vide institutionnel actuel pour pousser son avantage", regrette-t-il.