Le président de la République, en compagnie de ses plus proches collaborateurs, a reçu la délégation de la coalition Mankoo Wattu Sénégal. L’audience a vite pris les allures d’une séance de travail autour du processus électoral. Après avoir écouté la kyrielle de griefs formulés contre le Gouvernement, Macky Sall a annoncé séance tenante la date des législatives et donné des gages pour le respect du calendrier républicain et des engagements pour la tenue d’élections libres et transparentes.
L’ambiance était conviviale au Palais entre la délégation de Mankoo Wattu Sénégal (composée de Mamadou Diop Decroix, Oumar Sarr, Mouth Bane, Dethié Fall, Bamba Ndiaye, Nicole Gakou, Bouba Diop) et le chef de l’Etat qui, à cette occasion, avait à ses côtés le Premier ministre Mahammad Dionne, le ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo, son directeur de Cabinet Me Oumar Youm, El hadj Kassé etc.
L’opposition significative a dialogué avec la plus haute autorité du pays et lui a exprimé son inquiétude par rapport au processus électoral notamment la refonte partielle du fichier. Mamadou Diop Decroix et ses compagnons ont réitéré leurs critiques sur la rupture du consensus électoral, leur opposition à l’augmentation du nombre de députés. Dans sa réponse, le président de la République a rappelé son «attachement sans réserve au consensus comme mode de définition des règles du jeu électoral, au respect du calendrier républicain et à la tenue d'organisation d'élections transparentes, libres et démocratiques».
Par ailleurs, «sur l’essentiel des points soulevés, des accords ont été notés.Il s’agit, entre autres, de la fixation de la date des élections législatives au 02 juillet 2017, l’augmentation du nombre de commissions administratives pour l’inscription massive des sénégalais en âge de voter, la simplification de la procédure d’inscription des citoyens sénégalais sur les listes électorales au moyen d’un extrait de naissance ou d’un passeport ordinaire».
Sur la refonte du fichier par exemple, Macky Sall a indiqué que l’objectif est d'atteindre 4 millions d'inscrits d'ici avril 2017. Au cas contraire, le fichier actuel sera utilisé pour les législatives. Aussi, a-t-il accepté que la question de confirmation de l’inscription soit abandonnée, lors de la confection de la carte biométrique. En définitive, d’après les informations obtenues par «L’As», le chef de l’Etat a accepté le maintien du nombre de députés et que les représentants de la diaspora soient issus des 150. Toutefois, le chef de l’Etat s’est montré intraitable sur le bulletin unique et sur la disqualification du ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo.
(L'AS)
L’ambiance était conviviale au Palais entre la délégation de Mankoo Wattu Sénégal (composée de Mamadou Diop Decroix, Oumar Sarr, Mouth Bane, Dethié Fall, Bamba Ndiaye, Nicole Gakou, Bouba Diop) et le chef de l’Etat qui, à cette occasion, avait à ses côtés le Premier ministre Mahammad Dionne, le ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo, son directeur de Cabinet Me Oumar Youm, El hadj Kassé etc.
L’opposition significative a dialogué avec la plus haute autorité du pays et lui a exprimé son inquiétude par rapport au processus électoral notamment la refonte partielle du fichier. Mamadou Diop Decroix et ses compagnons ont réitéré leurs critiques sur la rupture du consensus électoral, leur opposition à l’augmentation du nombre de députés. Dans sa réponse, le président de la République a rappelé son «attachement sans réserve au consensus comme mode de définition des règles du jeu électoral, au respect du calendrier républicain et à la tenue d'organisation d'élections transparentes, libres et démocratiques».
Par ailleurs, «sur l’essentiel des points soulevés, des accords ont été notés.Il s’agit, entre autres, de la fixation de la date des élections législatives au 02 juillet 2017, l’augmentation du nombre de commissions administratives pour l’inscription massive des sénégalais en âge de voter, la simplification de la procédure d’inscription des citoyens sénégalais sur les listes électorales au moyen d’un extrait de naissance ou d’un passeport ordinaire».
Sur la refonte du fichier par exemple, Macky Sall a indiqué que l’objectif est d'atteindre 4 millions d'inscrits d'ici avril 2017. Au cas contraire, le fichier actuel sera utilisé pour les législatives. Aussi, a-t-il accepté que la question de confirmation de l’inscription soit abandonnée, lors de la confection de la carte biométrique. En définitive, d’après les informations obtenues par «L’As», le chef de l’Etat a accepté le maintien du nombre de députés et que les représentants de la diaspora soient issus des 150. Toutefois, le chef de l’Etat s’est montré intraitable sur le bulletin unique et sur la disqualification du ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo.
(L'AS)