Sous la cendre trompeuse des relations entre le chef de l’Etat et son Premier ministre-candidat, se trouvent des braises brûlantes. La mise en place de la commission d’enquête parlementaire qui s’est déroulée est un épisode d’un feuilleton à l’issue incertaine. Les deux hommes continuent, visiblement, leur combat à distance. Comme en témoignent les flèches que décochent leurs lieutenants.
Conseiller spécial à la Primature, l’ancien député Cheikhou Oumar Sy a, ouvertement, accusé le palais présidentiel. « Le déclenchement de cette procédure vient du palais », a-t-il sèchement martelé sur la TFM, télévision privée. Cheikhou Oumar Sy relève une autre incongruité dans l’attitude de l’Etat qui devait défendre les institutions, puis son candidat avant d’aller vers la procédure déclenchée par le parlement.
D’après le journal Point Actu, Cheikh Oumar Sy marque sa surprise en voyant la rapidité avec laquelle la procédure a été engagée et le communiqué publié par le Secrétariat exécutif national (SEN) de l’Alliance pour la République (PR) mettant de l’eau au moulin du Parti démocratique sénégalais (PDS). A l’en croire, le devait être le premier, en tant que garant de la constitution, à monter au créneau face aux accusations contre de hauts magistrats de plus de 50 ans d’expérience qu’il a nommés. « Il (Ndrl : le président) devait être le premier à défendre les juges du Conseil constitutionnel ».
Dans les réseaux sociaux, l’ancien député de Bës du Nakk a exprimé son hostilité à la mise en place de la commission d’enquête parlementaire. « Le Sénégal risque de basculer dans les prochaines heures », at-il alerté dans les réseaux sociaux. « Les manœuvres cousues de fil blanc qui se déroule actuellement à l’assemblée nationale, sous le prétexte d’une commission d’enquête parlementaire, sont le fait d’un groupuscule bien identifié », dénonce-t-il. « Ces individus tentent par tous les moyens de faire dérailler le processus électoral en cours par tous les moyens pour préserver des intérêts bassement égoïstes, au risque de plonger le pays dans le chaos », alerte-til, ajoutant que le président Macky Sall « doit absolument honorer son engagement de quitter le pouvoir en préservant la stabilité du pays ».
Auparavant, le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang avait sur le même plateau de la TFM, dans le fracas, proféré des propos « gravissimes », comme les avait qualifiés nombre de militants de l’APR ayant requis l’anonymat. « Il a tenu ces propos au moment où tout le monde est concentré sur l’investiture de notre candidat Amadou Bâ », expliquait un interlocuteur.
La sortie de Mame Mbaye Niang, avait jeté le trouble dans le camp de la mouvance présidentielle. A l’émission matinale de la TFM, Mame Mbaye Niang n’avait pas fait dans la langue de bois pour porter l’estocade au candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY). « Je ne soutiens pas Amadou Bâ. Je l’ai annoncé ici avec votre confrère Pape Ngagne Ndiaye (Ndrl : animateur de l’émission Faram Faccë) », avait-t-il martelé, ajoutant avoir dit partout être avec Macky Sall pas avec un autre. « Je n'ai pas peur de mes dires. Et je ne dis que la vérité », précisait-t-il dégageant en touche l’idée qu’il soit un électron libre au sein du gouvernement et de la mouvance présidentielle. « Un autre aurait tenu ses propos, il aurait été viré immédiatement », relançait le même interlocuteur.
Interpellé sur le congrès d’investiture du candidat Amadou Bâ, Mame Mbaye Niang lâchait : « Je viens de l’apprendre ici même, je n'étais pas au courant de l'investiture ». Revendiquant faire partie des fondateurs de l'APR, Mame Mbaye Niang disait avoir soutenu que si Amadou Bâ avait l’électorat de Macky Sall, à 8 h 30, « on aura fini avec l'élection ». « Il (Ndrl : Amadou Bâ) ne l'a pas ! Ce n’est pas à moi de le dire à Macky Sall. Il ne faut pas qu'on se leurre. Je ne suis pas entré en politique par effraction. Je ne triche pas... Ceux qui avaient théorisé la candidature d’Amadou Bâ, ne sont plus dans cette dynamique. Comment tu penses être candidat de la majorité alors que tu ne peux pas aller dans certaines communes ? », argumentait-il.
« Je suis véridique ! Quand je ne suis pas avec vous, je le dis », renchérit-t-il. Il a récemment rajouté une couche aux « faiblesses » d’Amadou Bâ. « Sur les 120 maires qui l’ont parrainé, 92 l’ont lâché », révélait-il. Cette position radicalement hostile à Amadou Bâ et jamais sanctionnée par le chef de l’Etat est, à l’évidence, la preuve que le palais parraine le camp des frondeurs contre Amadou Bâ.
Avec cette commission d’enquête parlementaire, à pied d’œuvre depuis hier, le combat de gladiateurs des ouailles des deux chefs de file a de beaux jours devant lui. Mais d’ores et déjà, tout le monde a remarqué que le PM n’est plus visible aux côtés du chef de l’Etat.
leral
Conseiller spécial à la Primature, l’ancien député Cheikhou Oumar Sy a, ouvertement, accusé le palais présidentiel. « Le déclenchement de cette procédure vient du palais », a-t-il sèchement martelé sur la TFM, télévision privée. Cheikhou Oumar Sy relève une autre incongruité dans l’attitude de l’Etat qui devait défendre les institutions, puis son candidat avant d’aller vers la procédure déclenchée par le parlement.
D’après le journal Point Actu, Cheikh Oumar Sy marque sa surprise en voyant la rapidité avec laquelle la procédure a été engagée et le communiqué publié par le Secrétariat exécutif national (SEN) de l’Alliance pour la République (PR) mettant de l’eau au moulin du Parti démocratique sénégalais (PDS). A l’en croire, le devait être le premier, en tant que garant de la constitution, à monter au créneau face aux accusations contre de hauts magistrats de plus de 50 ans d’expérience qu’il a nommés. « Il (Ndrl : le président) devait être le premier à défendre les juges du Conseil constitutionnel ».
Dans les réseaux sociaux, l’ancien député de Bës du Nakk a exprimé son hostilité à la mise en place de la commission d’enquête parlementaire. « Le Sénégal risque de basculer dans les prochaines heures », at-il alerté dans les réseaux sociaux. « Les manœuvres cousues de fil blanc qui se déroule actuellement à l’assemblée nationale, sous le prétexte d’une commission d’enquête parlementaire, sont le fait d’un groupuscule bien identifié », dénonce-t-il. « Ces individus tentent par tous les moyens de faire dérailler le processus électoral en cours par tous les moyens pour préserver des intérêts bassement égoïstes, au risque de plonger le pays dans le chaos », alerte-til, ajoutant que le président Macky Sall « doit absolument honorer son engagement de quitter le pouvoir en préservant la stabilité du pays ».
Auparavant, le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang avait sur le même plateau de la TFM, dans le fracas, proféré des propos « gravissimes », comme les avait qualifiés nombre de militants de l’APR ayant requis l’anonymat. « Il a tenu ces propos au moment où tout le monde est concentré sur l’investiture de notre candidat Amadou Bâ », expliquait un interlocuteur.
La sortie de Mame Mbaye Niang, avait jeté le trouble dans le camp de la mouvance présidentielle. A l’émission matinale de la TFM, Mame Mbaye Niang n’avait pas fait dans la langue de bois pour porter l’estocade au candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY). « Je ne soutiens pas Amadou Bâ. Je l’ai annoncé ici avec votre confrère Pape Ngagne Ndiaye (Ndrl : animateur de l’émission Faram Faccë) », avait-t-il martelé, ajoutant avoir dit partout être avec Macky Sall pas avec un autre. « Je n'ai pas peur de mes dires. Et je ne dis que la vérité », précisait-t-il dégageant en touche l’idée qu’il soit un électron libre au sein du gouvernement et de la mouvance présidentielle. « Un autre aurait tenu ses propos, il aurait été viré immédiatement », relançait le même interlocuteur.
Interpellé sur le congrès d’investiture du candidat Amadou Bâ, Mame Mbaye Niang lâchait : « Je viens de l’apprendre ici même, je n'étais pas au courant de l'investiture ». Revendiquant faire partie des fondateurs de l'APR, Mame Mbaye Niang disait avoir soutenu que si Amadou Bâ avait l’électorat de Macky Sall, à 8 h 30, « on aura fini avec l'élection ». « Il (Ndrl : Amadou Bâ) ne l'a pas ! Ce n’est pas à moi de le dire à Macky Sall. Il ne faut pas qu'on se leurre. Je ne suis pas entré en politique par effraction. Je ne triche pas... Ceux qui avaient théorisé la candidature d’Amadou Bâ, ne sont plus dans cette dynamique. Comment tu penses être candidat de la majorité alors que tu ne peux pas aller dans certaines communes ? », argumentait-il.
« Je suis véridique ! Quand je ne suis pas avec vous, je le dis », renchérit-t-il. Il a récemment rajouté une couche aux « faiblesses » d’Amadou Bâ. « Sur les 120 maires qui l’ont parrainé, 92 l’ont lâché », révélait-il. Cette position radicalement hostile à Amadou Bâ et jamais sanctionnée par le chef de l’Etat est, à l’évidence, la preuve que le palais parraine le camp des frondeurs contre Amadou Bâ.
Avec cette commission d’enquête parlementaire, à pied d’œuvre depuis hier, le combat de gladiateurs des ouailles des deux chefs de file a de beaux jours devant lui. Mais d’ores et déjà, tout le monde a remarqué que le PM n’est plus visible aux côtés du chef de l’Etat.
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