En direction de la présidentielle de 2024, quelques leaders de l’Alliance sont accusés de lorgner le fauteuil présidentiel et auraient commencé à travailler dans ce sens suivant un calendrier «caché». Aussi, par rapport à des remous constatés çà et là dans les rangs du parti au pouvoir, ils sont même soupçonnés de chercher à activer des cellules dormantes. Dans ce lot, à tort ou à raison, figure Amadou Bâ, actuel ministre des Affaires étrangères. Ce qui n’est pas sans grandes conséquences puisqu’il fait partie des hommes politiques les plus surveillés de la République.
ACCUSÉ D’ÊTRE UN HOMME AMBITIEUX EN DIRECTION DE 2024
Parachuté au niveau des Parcelles assainies par le Président Macky Sall en direction des élections législatives de juillet 2017, Amadou Bâ, alors tout puissant ministre de l’Économie et des finances, avait très vite coulé Mbaye Ndiaye. En un temps éclair, il s’est imposé comme principal responsable dans cette commune qui reste un véritable grenier électoral au niveau de la capitale. En remportant ces joutes électorales, Amadou Bâ, le novice en politique, a réussi à se faire un nom. En bien ou en moins bien ? Dans tous les cas, sa posture politique lui a même permis d’être celui qui a battu campagne aux côtés de la première dame lors de la présidentielle de février 2019 en gagnant tout simplement Dakar.
Et, de fil en aiguille, il s’est tissé une base politique, tout en ne manquant pas
de créer des frustrations qui ont débouché sur la mise en place de tendances aux Parcelles assainies comme dans d’autres communes de la capitale. Ce qui n’est pas sans grandes conséquences. L’adage disant que l’appétit vient en mangeant, il est très vite perçu comme un «ambitieux» qui lorgne le fauteuil présidentiel.
D’ailleurs, pour d’aucuns, c’est ce qui a poussé le Président Sall, par ailleurs seul maître de céans au niveau de l’Apr comme dans la coalition Benno bokk yakaar à l’écarter du juteux département des finances et le placer dans celui des affaires étrangères. Dans la même veine, plusieurs responsables ont élevé la voix pour désigner des «trop pressés» qui ont un agenda caché, travaillant à déstabiliser les rangs de leur formation politique pour mieux se positionner.
“NOUS NE LUI FAISONS PAS TROP CONFIANCE”
Il n’y a pas longtemps, des apéristes se réclamant d’un apparatchik de la trempe de Mbaye Ndiaye, n’avaient pas hésité à demander son exclusion. Quoi qu’il en soit, le principal concerné n’a pas soutenu qu’il voulait se positionner au point de tenir un discours «déplacé» sur le mandat présidentiel. Et pour cause, récemment, comme pour mieux plaire au «maître» ou pour démontrer qu’il roule sans aucun agenda, Amadou Bâ a défendu que son mentor pouvait encore être locataire de luxe du palais présidentiel même après 2024. “A vrai
dire, nous ne lui faisons pas trop confiance. Nous sommes nombreux à le soupçonner et l’on se dit qu’il pourrait bel et bien avoir un agenda caché. Nous sommes nombreux à surveiller le moindre de ses pas”, signale un haut responsable de l’Apr à Tribune.
Malgré la démarche adoptée par Amadou Bâ qui veut à tout prix démontrer le contraire de tels soupçons, il fait partie intégrante de la liste des personnalités politiques de l’Apr les plus surveillées. S’il n’est pas le premier dans la liste des faucons aux longues ailes qui savent bien brouiller les «ambitieux» pour ne pas dire les trop pressés.
Par A.Mbow
Actunet
ACCUSÉ D’ÊTRE UN HOMME AMBITIEUX EN DIRECTION DE 2024
Parachuté au niveau des Parcelles assainies par le Président Macky Sall en direction des élections législatives de juillet 2017, Amadou Bâ, alors tout puissant ministre de l’Économie et des finances, avait très vite coulé Mbaye Ndiaye. En un temps éclair, il s’est imposé comme principal responsable dans cette commune qui reste un véritable grenier électoral au niveau de la capitale. En remportant ces joutes électorales, Amadou Bâ, le novice en politique, a réussi à se faire un nom. En bien ou en moins bien ? Dans tous les cas, sa posture politique lui a même permis d’être celui qui a battu campagne aux côtés de la première dame lors de la présidentielle de février 2019 en gagnant tout simplement Dakar.
Et, de fil en aiguille, il s’est tissé une base politique, tout en ne manquant pas
de créer des frustrations qui ont débouché sur la mise en place de tendances aux Parcelles assainies comme dans d’autres communes de la capitale. Ce qui n’est pas sans grandes conséquences. L’adage disant que l’appétit vient en mangeant, il est très vite perçu comme un «ambitieux» qui lorgne le fauteuil présidentiel.
D’ailleurs, pour d’aucuns, c’est ce qui a poussé le Président Sall, par ailleurs seul maître de céans au niveau de l’Apr comme dans la coalition Benno bokk yakaar à l’écarter du juteux département des finances et le placer dans celui des affaires étrangères. Dans la même veine, plusieurs responsables ont élevé la voix pour désigner des «trop pressés» qui ont un agenda caché, travaillant à déstabiliser les rangs de leur formation politique pour mieux se positionner.
“NOUS NE LUI FAISONS PAS TROP CONFIANCE”
Il n’y a pas longtemps, des apéristes se réclamant d’un apparatchik de la trempe de Mbaye Ndiaye, n’avaient pas hésité à demander son exclusion. Quoi qu’il en soit, le principal concerné n’a pas soutenu qu’il voulait se positionner au point de tenir un discours «déplacé» sur le mandat présidentiel. Et pour cause, récemment, comme pour mieux plaire au «maître» ou pour démontrer qu’il roule sans aucun agenda, Amadou Bâ a défendu que son mentor pouvait encore être locataire de luxe du palais présidentiel même après 2024. “A vrai
dire, nous ne lui faisons pas trop confiance. Nous sommes nombreux à le soupçonner et l’on se dit qu’il pourrait bel et bien avoir un agenda caché. Nous sommes nombreux à surveiller le moindre de ses pas”, signale un haut responsable de l’Apr à Tribune.
Malgré la démarche adoptée par Amadou Bâ qui veut à tout prix démontrer le contraire de tels soupçons, il fait partie intégrante de la liste des personnalités politiques de l’Apr les plus surveillées. S’il n’est pas le premier dans la liste des faucons aux longues ailes qui savent bien brouiller les «ambitieux» pour ne pas dire les trop pressés.
Par A.Mbow
Actunet