Le président de la République Macky Sall, faisant pat de sa "douleur" relative aux difficultés rencontrées par les populations pour s'approvisionner en eau, assure que le gouvernement a "des solutions durables" pour venir à bout de la pénurie en liquide précieux constatée ces dernières semaines notamment à Dakar.
"Nous avons des solutions durables" à ce problème, a-t-il déclaré dans une interview parue dans l'édition de mercredi du quotidien privé L'As.
Macky Sall a rappelé avoir instruit le gouvernement il y a de cela "déjà 3 ans, d'engager une action globale pour trouver des solutions définitives à l'approvisionnement en eau de la région de Dakar et au-delà de l'alimentation en eau potable des populations sénégalaises".
Se disant "désolé" des difficultés auxquelles les populations restent confrontées dans ce domaine, le chef de l'Etat assure que "des solutions durables et pérennes ont été trouvées à moyen et long terme".
"Tout un programme d'urgence a été mis en place pour combler le déficit de 50.000 m3 par jour à Dakar et qui a été d'ailleurs largement réduit avec la remise en service du 4e ballon anti-bélier de Keur Momar Sarr, sans compter la mise en service définitive de la station de Bayakh", visitée mardi par le Premier ministre Mahammed Dionne et le ministre de l'Hydraulique Mansour Faye, a souligné Macky Sall.
"C'est un travail qui demande du temps et qui nécessite des études hydrauliques, géologiques, des procédures de marché longues. C'est dire donc que même les solutions urgentes demandent du temps", a-t-il noté.
Il a dit que "300 milliards" de francs CFA ont été injectés dans les travaux de l'usine d'eau de Keur Momar Sarr par exemple, "pour obtenir la mise en service de 200.000 m3 par jour".
Mais au-delà, a poursuivi Macky Sall, "l'autre solution alternative, c'est de transformer l'eau de mer", un programme de "137 milliards" de francs CFA financé par la coopération japonaise et dont la mise en œuvre "sera accompagné du renouvellement du réseau de Dakar vieux de soixante-dix ans avec des diamètres de tuyauterie très faibles par rapport à la population du Sénégal estimée à 15 millions d'habitants".
"Le travail que nous menons pour résoudre les problèmes d'alimentation en eau de Dakar, ce n'est pas un travail d'apprenti ou de sorcier. C'est du sérieux", estime Macky Sall, selon qui cela "demande du temps".
Les désagréments constats "seront bientôt un vieux souvenir. Il y a Bayakh, il y aura Tassette, Keur Momar Sarr, etc. On parle des problèmes de Dakar, mais notre action s'étend à l'ensemble du pays", a-t-il indiqué.
Sur le plan de l'hydraulique rurale, par exemple, "nous avons une politique offensive, volontariste, qui nous a permis d'accomplir des progrès prodigieux, d'avoir un accès à l'eau estimé à 90% et nous escomptons l'accès universel à l'eau en milieu rural en 2021", a-t-il conclu.
"Nous avons des solutions durables" à ce problème, a-t-il déclaré dans une interview parue dans l'édition de mercredi du quotidien privé L'As.
Macky Sall a rappelé avoir instruit le gouvernement il y a de cela "déjà 3 ans, d'engager une action globale pour trouver des solutions définitives à l'approvisionnement en eau de la région de Dakar et au-delà de l'alimentation en eau potable des populations sénégalaises".
Se disant "désolé" des difficultés auxquelles les populations restent confrontées dans ce domaine, le chef de l'Etat assure que "des solutions durables et pérennes ont été trouvées à moyen et long terme".
"Tout un programme d'urgence a été mis en place pour combler le déficit de 50.000 m3 par jour à Dakar et qui a été d'ailleurs largement réduit avec la remise en service du 4e ballon anti-bélier de Keur Momar Sarr, sans compter la mise en service définitive de la station de Bayakh", visitée mardi par le Premier ministre Mahammed Dionne et le ministre de l'Hydraulique Mansour Faye, a souligné Macky Sall.
"C'est un travail qui demande du temps et qui nécessite des études hydrauliques, géologiques, des procédures de marché longues. C'est dire donc que même les solutions urgentes demandent du temps", a-t-il noté.
Il a dit que "300 milliards" de francs CFA ont été injectés dans les travaux de l'usine d'eau de Keur Momar Sarr par exemple, "pour obtenir la mise en service de 200.000 m3 par jour".
Mais au-delà, a poursuivi Macky Sall, "l'autre solution alternative, c'est de transformer l'eau de mer", un programme de "137 milliards" de francs CFA financé par la coopération japonaise et dont la mise en œuvre "sera accompagné du renouvellement du réseau de Dakar vieux de soixante-dix ans avec des diamètres de tuyauterie très faibles par rapport à la population du Sénégal estimée à 15 millions d'habitants".
"Le travail que nous menons pour résoudre les problèmes d'alimentation en eau de Dakar, ce n'est pas un travail d'apprenti ou de sorcier. C'est du sérieux", estime Macky Sall, selon qui cela "demande du temps".
Les désagréments constats "seront bientôt un vieux souvenir. Il y a Bayakh, il y aura Tassette, Keur Momar Sarr, etc. On parle des problèmes de Dakar, mais notre action s'étend à l'ensemble du pays", a-t-il indiqué.
Sur le plan de l'hydraulique rurale, par exemple, "nous avons une politique offensive, volontariste, qui nous a permis d'accomplir des progrès prodigieux, d'avoir un accès à l'eau estimé à 90% et nous escomptons l'accès universel à l'eau en milieu rural en 2021", a-t-il conclu.
Auteur: Aps