C’est une véritable raclée que Macky Sall, président de l’Alliance pour la République (Apr) a administrée aux responsables de son parti, réunis jeudi dernier dans le cadre d’une réunion du Secrétariat exécutif national (Sen). Des vérités crues ont été dites et personne n’a été épargné. Ce jour-là, les rangs protocolaires et les statuts n’avaient pas de réelle importance. Bannissant le langage diplomatique, le président de l’Apr a fait en sorte de se faire comprendre, comme l’indiquent nos confrères de « L’Observateur » qui nous livrent l’information ce lundi.
« S’agissant de la vie du parti, je tiens, aujourd’hui, à vous dire certaines choses que vous avez tous intérêt à retenir : vous m’indisposez, indisposez les militants et les Sénégalais avec vos querelles par médias interposés. Le moment est venu d’arrêter?! Je ne vais pas perdre mon temps à nommer les concernés, car, ici, chacun sait ce qu’il fait. Ceux qui se sont le plus signalés dans ce registre ces derniers jours m’ont assuré qu’ils vont arrêter et je les observe. Vous ne vous disputez jamais le terrain, les radios, télés et colonnes des journaux pour défendre le parti et notre bilan. Quand il s’agit de cela, vous vous cachez. Et, lorsqu’il s’agit d’aller dans vos bases, c’est pour vous chamailler et laisser les militants patauger dans des difficultés », a pesté Macky Sall en guise d’introduction. Il poursuit : « On vous donne du travail, vous traînez des pieds. Depuis un an, je vous ai instruit de mener des missions dans nos bases, où persistent des divisions, pour réconcilier les responsables et remobiliser le parti. Peu d’entre vous ont fait le travail. On vous demande de défendre notre bilan, vous vous tirez entre vous. Tous les rapports qui me parviennent concernant le parti me disent que ça ne va pas ».
Pour finir, le président de l’Alliance a tout simplement menacé de couper des têtes. « Il est temps de vous ressaisir. Si vous ne prenez pas garde, je vous assure que le réveil risque d’être brutal. Mais, comprenez bien qu’il s’agit de votre réveil à vous. Car, en ce qui me concerne, soyez assurés que je ne me laisserai pas surprendre par mes adversaires. Je mettrai tous les atouts de mon côté, en me passant de vous pour travailler avec d’autres, car ce pays regorge de compétences. Et vous pouvez me croire sur parole », a-t-il conclu.
« S’agissant de la vie du parti, je tiens, aujourd’hui, à vous dire certaines choses que vous avez tous intérêt à retenir : vous m’indisposez, indisposez les militants et les Sénégalais avec vos querelles par médias interposés. Le moment est venu d’arrêter?! Je ne vais pas perdre mon temps à nommer les concernés, car, ici, chacun sait ce qu’il fait. Ceux qui se sont le plus signalés dans ce registre ces derniers jours m’ont assuré qu’ils vont arrêter et je les observe. Vous ne vous disputez jamais le terrain, les radios, télés et colonnes des journaux pour défendre le parti et notre bilan. Quand il s’agit de cela, vous vous cachez. Et, lorsqu’il s’agit d’aller dans vos bases, c’est pour vous chamailler et laisser les militants patauger dans des difficultés », a pesté Macky Sall en guise d’introduction. Il poursuit : « On vous donne du travail, vous traînez des pieds. Depuis un an, je vous ai instruit de mener des missions dans nos bases, où persistent des divisions, pour réconcilier les responsables et remobiliser le parti. Peu d’entre vous ont fait le travail. On vous demande de défendre notre bilan, vous vous tirez entre vous. Tous les rapports qui me parviennent concernant le parti me disent que ça ne va pas ».
Pour finir, le président de l’Alliance a tout simplement menacé de couper des têtes. « Il est temps de vous ressaisir. Si vous ne prenez pas garde, je vous assure que le réveil risque d’être brutal. Mais, comprenez bien qu’il s’agit de votre réveil à vous. Car, en ce qui me concerne, soyez assurés que je ne me laisserai pas surprendre par mes adversaires. Je mettrai tous les atouts de mon côté, en me passant de vous pour travailler avec d’autres, car ce pays regorge de compétences. Et vous pouvez me croire sur parole », a-t-il conclu.