Pendant que le Ministre de l’Economie et des Finances M. Amadou Ba offre 10 millions de francs CFA au lutteur Modou Lo, promet des milliards aux populations des Parcelles assainies, et nous chante un taux de croissance de plus de 6%, fruit d’un secteur tertiaire absolument extraverti contrôlé à 100% par la France, la Chine et le Maroc que nous avons couronnés rois de notre pays, pendant que le Président Macky Sall son mentor annonce des réalisations somptuaires de plus de mille milliards de francs CFA qui marqueront notre entrée en plein troisième millénaire et constitueront par là le véritable signal du changement de paradigme de notre économie par un basculement dans l’émergence, pendant que notre système éducatif va à vau l’eau et que la dernière revue du PAQUET sanctionnait négativement la politique mise en œuvre par Serigne Mbaye Thiam qui aura réussi la prouesse de mettre à genoux ce secteur névralgique de la plus haute importance pour notre pays, pendant que le secteur minier est méthodiquement pillé par les sociétés internationales qui exploitent notre sous sol au détriment des intérêts stratégiques de notre pays qui a vendu une partie de sa souveraineté économique à ces géants qui siphonnent notre zircon, notre or et très bientôt notre gaz et notre pétrole, le peuple sénégalais exsangue souffre et meurt sans parler.
L’émergence promise pour 2033 ? Pour le moment, elle se conjugue avec impunité tandis que gouvernance sobre et vertueuse rime avec pratiques collusives et détournements de deniers publics.
Notre régime s’y adonne avec faste, tant les acteurs de ces crimes économiques sont surs de leur impunité. Bien au contraire, plus vous volez de l’argent public, plus vous êtes promus. En effet, à l’APR le rang qu’on y occupe dépend de la puissance financière dont on dispose. Demandez seulement à Amadou Ba, il a réussi à se rendre indispensable à Macky, qui ne peut plus se passer de lui. Demandez aussi à Mamour Diallo Directeur des domaines épinglé par l’IGE, il est en train de déboulonner Moustapha Diop, alias Khalé Khaliss alias Khalé gab. L’argent appelle l’argent, chantait un artiste dans ma jeunesse. A l’APR, l’argent chasse l’argent et en ramène toujours plus, car il permet de conquérir le pouvoir, ou disons le mot, d’usurper le pouvoir.
Pendant ce temps ceux qui sont le peuple du bas peuvent mourir d’inanition, l’Etat n’en a cure. Le monde paysan, spolié par les opérateurs semenciers, pillé par les intermédiaires de la filière auxquels ils bradent leurs récoltes, survit et baigne dans une misère sur laquelle tout le monde détourne le regard.
Dans les hôpitaux aussi nos malades ont le droit de crever. Et d’ailleurs, la déliquescence du système sanitaire au Sénégal est une réalité si tangible qu’elle ressemble à un mot d’ordre appliqué par nos autorités suite à des injonctions internationales, pour lutter contre la natalité galopante.
Ainsi, l’essentiel manque dans tous nos hôpitaux.
Allez demandez aux malades de cancer dont la machine de radiothérapie après 27 ans de bons et loyaux service est en train de rendre l’âme. On les laisse crever. Tout simplement.
Voilà notre situation économique et sociale à l’aube de cette année nouvelle.
On assoiffe les populations, on met à genoux l’éducation de nos enfants, on exacerbe la misère de nos masses paysannes pour les réduire encore plus surement en bétail électoral, et on regarde les malades mourir !
C’est ainsi que marche notre pays, sous le régime du Président Macky Sall, l’homme au principe galvaudé comme une devise désormais : « Je ne protégerai personne » !
Il disait vrai, pourtant. Sous Macky Sall en effet, les pauvres sont devenus miséreux, les misérables sont en train de s’éteindre à petit feu, la classe moyenne s’est clochardisée. Les riches quant à eux se sont encore plus enrichis, et les dealers et autres délinquants à col blanc siègent au sommet du régime.
Il a tenu parole. Il n’a pas protégé le pauvre. Il n’a pas protégé les deniers de l’Etat. Il n’a pas protégé les faibles.
Il a si bien tenu parole que même le Sénégal n’a pas été protégé par ses soins. Notre pays est plus que jamais aux mains des étrangers !
WAKH DEUG
L’émergence promise pour 2033 ? Pour le moment, elle se conjugue avec impunité tandis que gouvernance sobre et vertueuse rime avec pratiques collusives et détournements de deniers publics.
Notre régime s’y adonne avec faste, tant les acteurs de ces crimes économiques sont surs de leur impunité. Bien au contraire, plus vous volez de l’argent public, plus vous êtes promus. En effet, à l’APR le rang qu’on y occupe dépend de la puissance financière dont on dispose. Demandez seulement à Amadou Ba, il a réussi à se rendre indispensable à Macky, qui ne peut plus se passer de lui. Demandez aussi à Mamour Diallo Directeur des domaines épinglé par l’IGE, il est en train de déboulonner Moustapha Diop, alias Khalé Khaliss alias Khalé gab. L’argent appelle l’argent, chantait un artiste dans ma jeunesse. A l’APR, l’argent chasse l’argent et en ramène toujours plus, car il permet de conquérir le pouvoir, ou disons le mot, d’usurper le pouvoir.
Pendant ce temps ceux qui sont le peuple du bas peuvent mourir d’inanition, l’Etat n’en a cure. Le monde paysan, spolié par les opérateurs semenciers, pillé par les intermédiaires de la filière auxquels ils bradent leurs récoltes, survit et baigne dans une misère sur laquelle tout le monde détourne le regard.
Dans les hôpitaux aussi nos malades ont le droit de crever. Et d’ailleurs, la déliquescence du système sanitaire au Sénégal est une réalité si tangible qu’elle ressemble à un mot d’ordre appliqué par nos autorités suite à des injonctions internationales, pour lutter contre la natalité galopante.
Ainsi, l’essentiel manque dans tous nos hôpitaux.
Allez demandez aux malades de cancer dont la machine de radiothérapie après 27 ans de bons et loyaux service est en train de rendre l’âme. On les laisse crever. Tout simplement.
Voilà notre situation économique et sociale à l’aube de cette année nouvelle.
On assoiffe les populations, on met à genoux l’éducation de nos enfants, on exacerbe la misère de nos masses paysannes pour les réduire encore plus surement en bétail électoral, et on regarde les malades mourir !
C’est ainsi que marche notre pays, sous le régime du Président Macky Sall, l’homme au principe galvaudé comme une devise désormais : « Je ne protégerai personne » !
Il disait vrai, pourtant. Sous Macky Sall en effet, les pauvres sont devenus miséreux, les misérables sont en train de s’éteindre à petit feu, la classe moyenne s’est clochardisée. Les riches quant à eux se sont encore plus enrichis, et les dealers et autres délinquants à col blanc siègent au sommet du régime.
Il a tenu parole. Il n’a pas protégé le pauvre. Il n’a pas protégé les deniers de l’Etat. Il n’a pas protégé les faibles.
Il a si bien tenu parole que même le Sénégal n’a pas été protégé par ses soins. Notre pays est plus que jamais aux mains des étrangers !
WAKH DEUG