C’est un homme rassurant, un responsable serein, un guide résolument tourné vers l’avenir, un démocrate sincère et un dirigeant et à l’écoute de son peuple qui, en la personne du Président Macky Sall a ouvert ce mardi la cérémonie officielle de lancement du dialogue national.
Quoique boycotté par l’ancien président Abdoulaye Wade et son parti, le Pds, la cérémonie a enregistré la participation de l’opposition, des syndicats, de la société civile et de très influentes autorités du monde coutumier et religieux. On y a même aperçu Omar Sarr, le coordonnateur national du Pds (malgré l’interdction de son chef) et Mamadou Diop Decroix, allié de Wade et un des leaders du front de l’opposition. En vérité, le Sénégal en miniature était présent à cet appel au dialogue.
Rassurant, le président de la République l’a été. Dans son introduction, il a précisé que ce dialogue national est un «exercice ouvert, pluriel, libre et surtout constructif». Au plan politique, il a souhaité que les travaux de ce dialogue entamé puissent concerner la totalité du processus électoral. Le Président a souhaité que l’exigence de consensus puisse l’emporter sur les considérations partisanes.
«J’ai toujours été convaincu que la démocratie ne saurait être circonscrite en une confrontation permanente entre pouvoir et opposition» a-t-il déclaré, tout en prônant la «recherche de convergences pour construire des consensus dynamiques… Construire l’espace d’un consensus national vers un destin de paix, de sécurité et de prospérité». Naturellement en parlant de paix et de sécurité il a évoqué auparavant la question casamançaise et l’insécurité qui prévaut dans la sous-région où le terrorisme a commencé à s’incruster de manière pernicieuse.
Macky Sall s’est montré très ouvert et a promis, comme l’avait fait Abdou Diouf en son temps de ne pas changer une seule virgule du consensus qui se dégagera de ces concertations nationales : «Sur le consensus adopté, soyez rassurés que je n’y toucherai pas. Mon souhait est que ce dialogue apporte des résultats pour le Sénégal».
En clair toutes les préoccupations nationales seront prises en compte a assuré Macky Sall, surtout sur des sujets sensibles comme les industries extractives, référence au gaz et au pétrole. Sur ce sujet d’ailleurs, le président de la République a assuré qu’une institution comme le Cos Pétrogaz pourrait accueillir des membres de la société civile et même des responsables de l’opposition.
Macky Sall a donc donné des gages de sa sincérité et de sa volonté de ne travailler que pour le Sénégal. Mais reste à savoir si l’opposition sera dans les mêmes dispositions et que ses responsables ne s’emmureront pas dans leurs contradictions politico-électorales.
Mamadou Ndiaye, Dirpub dakarposte
Quoique boycotté par l’ancien président Abdoulaye Wade et son parti, le Pds, la cérémonie a enregistré la participation de l’opposition, des syndicats, de la société civile et de très influentes autorités du monde coutumier et religieux. On y a même aperçu Omar Sarr, le coordonnateur national du Pds (malgré l’interdction de son chef) et Mamadou Diop Decroix, allié de Wade et un des leaders du front de l’opposition. En vérité, le Sénégal en miniature était présent à cet appel au dialogue.
Rassurant, le président de la République l’a été. Dans son introduction, il a précisé que ce dialogue national est un «exercice ouvert, pluriel, libre et surtout constructif». Au plan politique, il a souhaité que les travaux de ce dialogue entamé puissent concerner la totalité du processus électoral. Le Président a souhaité que l’exigence de consensus puisse l’emporter sur les considérations partisanes.
«J’ai toujours été convaincu que la démocratie ne saurait être circonscrite en une confrontation permanente entre pouvoir et opposition» a-t-il déclaré, tout en prônant la «recherche de convergences pour construire des consensus dynamiques… Construire l’espace d’un consensus national vers un destin de paix, de sécurité et de prospérité». Naturellement en parlant de paix et de sécurité il a évoqué auparavant la question casamançaise et l’insécurité qui prévaut dans la sous-région où le terrorisme a commencé à s’incruster de manière pernicieuse.
Macky Sall s’est montré très ouvert et a promis, comme l’avait fait Abdou Diouf en son temps de ne pas changer une seule virgule du consensus qui se dégagera de ces concertations nationales : «Sur le consensus adopté, soyez rassurés que je n’y toucherai pas. Mon souhait est que ce dialogue apporte des résultats pour le Sénégal».
En clair toutes les préoccupations nationales seront prises en compte a assuré Macky Sall, surtout sur des sujets sensibles comme les industries extractives, référence au gaz et au pétrole. Sur ce sujet d’ailleurs, le président de la République a assuré qu’une institution comme le Cos Pétrogaz pourrait accueillir des membres de la société civile et même des responsables de l’opposition.
Macky Sall a donc donné des gages de sa sincérité et de sa volonté de ne travailler que pour le Sénégal. Mais reste à savoir si l’opposition sera dans les mêmes dispositions et que ses responsables ne s’emmureront pas dans leurs contradictions politico-électorales.
Mamadou Ndiaye, Dirpub dakarposte