
Assez concis, l'actuel locataire du Palais de l'avenue Roume dira simplement: " le Sénégal a adopté une politique rigoureuse qui n'était pas évidente dans un pays africain. Nous avons réactivé la Cour des Comptes, réformé la magistrature et le code des marchés publics. Nous avons également installé un certain nombre d'organes, dont l'Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), doté de moyens suffisants pour pouvoir agir efficacement. L'objectif n'étant pas tant la répression que la pédagogie, pour que les gens comprennent que nous n'avons pas d'autre choix que de travailler dans le sens de la bonne gouvernance. Pour le reste, notamment les affaires qui intéressent les médias, allusion faite à Karim Wade, la justice s'est prononcée; c'est ce qu'on appelle l'autorité de la chose jugée. Je n'ai aucun autre commentaire à formuler à ce sujet"