Le Maese et ses pratiques claniques et discriminatoires
Le Ministre des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye a invité ce week end des patrons de presse, des éditorialistes et des analystes à une rencontre sur le rôle et la place du Sénégal au sein de l’Organisation des Nations unies, notamment sur la présidence du Conseil de sécurité qu’assure notre pays. Il s’est aussi agi de discuter sur la candidature du Pr Abdoulaye Bathily à la Présidence de la Commission de l’Union africaine ainsi que du forum Paix et Sécurité qui se tiendra début décembre à Dakar.
Là où le bât blesse, c’est que le Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur (Maese) a trié sur le volet les professionnels des média qui ont participé à ce déjeuner débat. En français facile, Mankeur Ndiaye a invité ses amis, sa presse, son clan au frais du contribuable. Des hommes et des femmes de la corporation avec qui il est « ami ami » pour parler comme nos frères Ivoiriens. Sentant le coup fourré et la démarche discriminatoire du Chef de la diplomatie, votre quotidien de référence Direct Info, droit dans ses bottes et fidèle à son crédo de rectitude et de transparence, a saisi le Président du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse au Sénégal (Cdeps) Mamadou Ibra Kane ainsi que le Directeur de la Communication du ministère des Affaires étrangères. Le premier nommé, après s’être enquis de la situation auprès du chargé de communication du ministère de Mankeur, s’est vu servir une explication somme toute triviale. « Le Ministère des Affaires étrangères a convié à cette rencontre des analystes politiques mais nécessairement de la presse encore moins des patrons de presse ». Une réponse qui ne nous satisfait pas, car vu le profil des participants à la rencontre, il y a fort à parier que l’interlocuteur de Mamadou Ibra Kane cherchait tout simplement à sauver les meubles. Dans toutes les rédactions de ce pays, il y a des analystes qui traitent journellement des questions sociales, politiques et économiques nationales et internationales. Et vu sous cet angle, le Maese aurait du inviter une frange représentative de la presse nationale. Mais la vérité est que Mankeur Ndiaye dispose au sein de la presse d’une sorte de garde républicaine : des affidés qui lui tressent des lauriers et qui répercutent tel des hauts parleurs ses moindres faits et gestes. Ces derniers sont en retour traités comme des princes et même parfois au détriment des conseillers et diplomates de la Chancellerie. Une source bien introduite dans le ministère y révèle d’ailleurs un certain malaise depuis quelques semaines. Ce malaise, selon la source, est lié au fait que Mankeur aurait convoyé « sa presse » lors des travaux que dirige le Sénégal au siège des Nations Unies au détriment des diplomates chevronnés qui y avaient plus leur place que les pisse-copies. Le Sénégal qui dirige actuellement les travaux du Conseil de sécurité des Nations unies a mené en deux semaines une dizaine de séances, huit (8) consultations privées et fait adopter deux résolutions. Des travaux d’une technicité et d’une solennité telles que les diplomates laissés en rade ruminent leur colère dans les couloirs du Maese.
Un confrère qui souhaite garder l’anonymat signale que Mankeur Ndiaye a hérité cette pratique de Cheikh Tidiane Gadio dont il fut le Directeur de cabinet sous l’ère Wade. Curieusement, son patron d’alors avait été très très très complice avec les journalistes… Allez savoir pourquoi ! Ce même Gadio des mains de qui il a arraché l’organisation du Forum Paix et sécurité pour lequel il a invité sa presse aujourd’hui. Où est-ce pour se faire bonne conscience ? Ce qui, aux yeux de nombreux analystes, ressemble fort à une trahison, pèserait-il tant sur Mankeur ? Ou essaie-t-il de faire effacer par ses journalistes cette page assez sombre de sa carrière?
Ces pratiques discriminatoires et claniques du patron de la diplomatie sénégalaise ne peuvent en aucun cas prospérer car lourdes de conséquences pour la corporation. Le Président du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse au Sénégal est interpellé et le tribunal des pairs sera saisi pour que cessent ces velléités d’embrigadement de journalistes.
Le Ministre des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye a invité ce week end des patrons de presse, des éditorialistes et des analystes à une rencontre sur le rôle et la place du Sénégal au sein de l’Organisation des Nations unies, notamment sur la présidence du Conseil de sécurité qu’assure notre pays. Il s’est aussi agi de discuter sur la candidature du Pr Abdoulaye Bathily à la Présidence de la Commission de l’Union africaine ainsi que du forum Paix et Sécurité qui se tiendra début décembre à Dakar.
Là où le bât blesse, c’est que le Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur (Maese) a trié sur le volet les professionnels des média qui ont participé à ce déjeuner débat. En français facile, Mankeur Ndiaye a invité ses amis, sa presse, son clan au frais du contribuable. Des hommes et des femmes de la corporation avec qui il est « ami ami » pour parler comme nos frères Ivoiriens. Sentant le coup fourré et la démarche discriminatoire du Chef de la diplomatie, votre quotidien de référence Direct Info, droit dans ses bottes et fidèle à son crédo de rectitude et de transparence, a saisi le Président du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse au Sénégal (Cdeps) Mamadou Ibra Kane ainsi que le Directeur de la Communication du ministère des Affaires étrangères. Le premier nommé, après s’être enquis de la situation auprès du chargé de communication du ministère de Mankeur, s’est vu servir une explication somme toute triviale. « Le Ministère des Affaires étrangères a convié à cette rencontre des analystes politiques mais nécessairement de la presse encore moins des patrons de presse ». Une réponse qui ne nous satisfait pas, car vu le profil des participants à la rencontre, il y a fort à parier que l’interlocuteur de Mamadou Ibra Kane cherchait tout simplement à sauver les meubles. Dans toutes les rédactions de ce pays, il y a des analystes qui traitent journellement des questions sociales, politiques et économiques nationales et internationales. Et vu sous cet angle, le Maese aurait du inviter une frange représentative de la presse nationale. Mais la vérité est que Mankeur Ndiaye dispose au sein de la presse d’une sorte de garde républicaine : des affidés qui lui tressent des lauriers et qui répercutent tel des hauts parleurs ses moindres faits et gestes. Ces derniers sont en retour traités comme des princes et même parfois au détriment des conseillers et diplomates de la Chancellerie. Une source bien introduite dans le ministère y révèle d’ailleurs un certain malaise depuis quelques semaines. Ce malaise, selon la source, est lié au fait que Mankeur aurait convoyé « sa presse » lors des travaux que dirige le Sénégal au siège des Nations Unies au détriment des diplomates chevronnés qui y avaient plus leur place que les pisse-copies. Le Sénégal qui dirige actuellement les travaux du Conseil de sécurité des Nations unies a mené en deux semaines une dizaine de séances, huit (8) consultations privées et fait adopter deux résolutions. Des travaux d’une technicité et d’une solennité telles que les diplomates laissés en rade ruminent leur colère dans les couloirs du Maese.
Un confrère qui souhaite garder l’anonymat signale que Mankeur Ndiaye a hérité cette pratique de Cheikh Tidiane Gadio dont il fut le Directeur de cabinet sous l’ère Wade. Curieusement, son patron d’alors avait été très très très complice avec les journalistes… Allez savoir pourquoi ! Ce même Gadio des mains de qui il a arraché l’organisation du Forum Paix et sécurité pour lequel il a invité sa presse aujourd’hui. Où est-ce pour se faire bonne conscience ? Ce qui, aux yeux de nombreux analystes, ressemble fort à une trahison, pèserait-il tant sur Mankeur ? Ou essaie-t-il de faire effacer par ses journalistes cette page assez sombre de sa carrière?
Ces pratiques discriminatoires et claniques du patron de la diplomatie sénégalaise ne peuvent en aucun cas prospérer car lourdes de conséquences pour la corporation. Le Président du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse au Sénégal est interpellé et le tribunal des pairs sera saisi pour que cessent ces velléités d’embrigadement de journalistes.