Le Bayern Munich aussi sait cacher son jeu. Le même qui avait ri jaune il y a quelques semaines, avant de se déplacer au Parc des Princes pour son huitième de finale aller de Ligue des Champions face au PSG (0-1), au moment où Kylian Mbappé était incertain.
"Je ne crois pas qu’il sera absent", avait jugé Julian Nagelsmann. Évidemment qu’ils peuvent jouer au poker." Le Français avait fini par entrer en jeu le 14 février, dynamitant l’attaque parisienne, invisible pendant la première heure de jeu. Ce mercredi, les projecteurs seront bien sûr braqués vers le prodige bondynois, qui a retrouvé son rôle de titulaire et pourrait aisément prétendre à l’heure actuelle au titre de meilleur joueur du monde. Mais ils le seront aussi vers Sadio Mané.
PHYSIQUEMENT À 100%
Cruellement privé d’une Coupe du monde 2022 dont il aurait pu devenir l’un des héros avec le Sénégal par une opération du péroné, le néo-Munichois a rongé son frein tout l’hiver, avant de faire son retour après 110 jours d’absence face à l’Union Berlin, le 26 février. Sorti du banc face à Stuttgart ce week-end, Mané se présente face à Paris avec une petite heure de compétition et quelques entraînements dans les jambes.
Suffisant pour s’installer sur le banc, mais vraisemblablement pas pour retrouver une place de titulaire, comme l’a expliqué Nagelsmann en conférence de presse mardi, bien que le Sénégalais soit "physiquement à 100%", des dires du coach après la victoire à Stuttgart. "Il monte en puissance, mais je ne pense pas qu’il sera aligné au coup d’envoi", a lâché l’Allemand. Mais nous sommes heureux de le voir de retour. Ce sera important en fonction du résultat, il peut être un joueur qui peut, et qui veut, décider du résultat depuis le banc."
MANÉ N’EST PAS À MUNICH CE QUE MBAPPÉ EST À PARIS
Voilà donc Mané, comme Mbappé à l’aller avant lui, installé dans une position de joker de luxe, capable de faire basculer un huitième de finale dont l’indécision grandit au fur et à mesure que se profile le coup d’envoi. Importante nuance à apporter, cependant : sur les épaules de l’ancien Red ne pèse pas tout l’enjeu de la rencontre, comme il pesait sur celles du meilleur buteur du dernier Mondial.
Mané, c’est bien normal, n’a pas la même aura à Munich que celle dont Mbappé jouit au Parc des Princes, celle qui avait redonné le baume au cœur dont le PSG avait tant besoin au match aller. Et si son retour ne paraît pas crucial, c’est aussi parce que le Bayern Munich semble simplement plus solide collectivement, moins dépendant d’une individualité devant. "Thomas Müller et Choupo-Moting vont aussi très bien en ce moment, a rappelé Nagelsmann ce mardi. Pour le meilleur et pour le pire, dans un groupe aussi équilibré que le nôtre, il faut accepter la concurrence, même en tant que joueur de très haut niveau."
Finalement, où se place l’intéressé, dans tout ça ? "Je vais bien. Ça a été une longue période, mais je me sens maintenant bien mieux, racontait-il à Sport Bild la semaine passée. Pouvoir être à nouveau sur la pelouse avec les collègues et avoir le ballon au pied me rend heureux. Le match aller contre le PSG arrivait trop tôt, mais le match retour a toujours été dans un coin de ma tête." Les Parisiens savent à quoi s’en tenir.
"Je ne crois pas qu’il sera absent", avait jugé Julian Nagelsmann. Évidemment qu’ils peuvent jouer au poker." Le Français avait fini par entrer en jeu le 14 février, dynamitant l’attaque parisienne, invisible pendant la première heure de jeu. Ce mercredi, les projecteurs seront bien sûr braqués vers le prodige bondynois, qui a retrouvé son rôle de titulaire et pourrait aisément prétendre à l’heure actuelle au titre de meilleur joueur du monde. Mais ils le seront aussi vers Sadio Mané.
PHYSIQUEMENT À 100%
Cruellement privé d’une Coupe du monde 2022 dont il aurait pu devenir l’un des héros avec le Sénégal par une opération du péroné, le néo-Munichois a rongé son frein tout l’hiver, avant de faire son retour après 110 jours d’absence face à l’Union Berlin, le 26 février. Sorti du banc face à Stuttgart ce week-end, Mané se présente face à Paris avec une petite heure de compétition et quelques entraînements dans les jambes.
Suffisant pour s’installer sur le banc, mais vraisemblablement pas pour retrouver une place de titulaire, comme l’a expliqué Nagelsmann en conférence de presse mardi, bien que le Sénégalais soit "physiquement à 100%", des dires du coach après la victoire à Stuttgart. "Il monte en puissance, mais je ne pense pas qu’il sera aligné au coup d’envoi", a lâché l’Allemand. Mais nous sommes heureux de le voir de retour. Ce sera important en fonction du résultat, il peut être un joueur qui peut, et qui veut, décider du résultat depuis le banc."
MANÉ N’EST PAS À MUNICH CE QUE MBAPPÉ EST À PARIS
Voilà donc Mané, comme Mbappé à l’aller avant lui, installé dans une position de joker de luxe, capable de faire basculer un huitième de finale dont l’indécision grandit au fur et à mesure que se profile le coup d’envoi. Importante nuance à apporter, cependant : sur les épaules de l’ancien Red ne pèse pas tout l’enjeu de la rencontre, comme il pesait sur celles du meilleur buteur du dernier Mondial.
Mané, c’est bien normal, n’a pas la même aura à Munich que celle dont Mbappé jouit au Parc des Princes, celle qui avait redonné le baume au cœur dont le PSG avait tant besoin au match aller. Et si son retour ne paraît pas crucial, c’est aussi parce que le Bayern Munich semble simplement plus solide collectivement, moins dépendant d’une individualité devant. "Thomas Müller et Choupo-Moting vont aussi très bien en ce moment, a rappelé Nagelsmann ce mardi. Pour le meilleur et pour le pire, dans un groupe aussi équilibré que le nôtre, il faut accepter la concurrence, même en tant que joueur de très haut niveau."
Finalement, où se place l’intéressé, dans tout ça ? "Je vais bien. Ça a été une longue période, mais je me sens maintenant bien mieux, racontait-il à Sport Bild la semaine passée. Pouvoir être à nouveau sur la pelouse avec les collègues et avoir le ballon au pied me rend heureux. Le match aller contre le PSG arrivait trop tôt, mais le match retour a toujours été dans un coin de ma tête." Les Parisiens savent à quoi s’en tenir.