Va-t-on vers la levée des sanctions imposées au Mali par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ? En tout cas, les nouvelles autorités maliennes ne cessent de poser des actes allant dans ce sens. Le dernier en date est la publication ce jeudi 1er octobre, au journal officiel de la version finale de la Charte de la Transition.
Dans ce document adopté le 12 septembre dernier, il y est mentionné en son article 7 que le président de la Transition est secondé par un vice-président. « Il est désigné suivant les mêmes conditions que ce dernier », ajoute la même disposition qui précise cependant que « le vice-président est chargé des questions de défense et de sécurité ». Il n’est nullement mentionné la possibilité pour le vice-président de succéder au président en cas d'empêchement de ce dernier.
Lors du mini-sommet d’Accra, les chefs d’Etat avaient aussi exigé la dissolution du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) dirigé par le Colonel Assimi Goita. L’article 26 de la charte officielle dispose que « jusqu’à la mise en place des organes de Transition, le Comité national pour le Salut du Peuple (CNSP) prend les mesures nécessaires au fonctionnement des pouvoirs publics, à la vie de la nation, à la protection des citoyens et à la sauvegarde des libertés ».
Des exigences de la CEDEAO, il ne reste donc que la libération des personnalités civiles et militaires détenues par les militaires depuis le coup d’État du 18 août qui a renversé Ibrahim Boubacar Keïita. C’est dire que les nouvelles autorités de Bamako font montre d’une bonne foi qui devrait pas laisser indifférente l’organisation sous-régionale.
Dans ce document adopté le 12 septembre dernier, il y est mentionné en son article 7 que le président de la Transition est secondé par un vice-président. « Il est désigné suivant les mêmes conditions que ce dernier », ajoute la même disposition qui précise cependant que « le vice-président est chargé des questions de défense et de sécurité ». Il n’est nullement mentionné la possibilité pour le vice-président de succéder au président en cas d'empêchement de ce dernier.
Lors du mini-sommet d’Accra, les chefs d’Etat avaient aussi exigé la dissolution du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) dirigé par le Colonel Assimi Goita. L’article 26 de la charte officielle dispose que « jusqu’à la mise en place des organes de Transition, le Comité national pour le Salut du Peuple (CNSP) prend les mesures nécessaires au fonctionnement des pouvoirs publics, à la vie de la nation, à la protection des citoyens et à la sauvegarde des libertés ».
Des exigences de la CEDEAO, il ne reste donc que la libération des personnalités civiles et militaires détenues par les militaires depuis le coup d’État du 18 août qui a renversé Ibrahim Boubacar Keïita. C’est dire que les nouvelles autorités de Bamako font montre d’une bonne foi qui devrait pas laisser indifférente l’organisation sous-régionale.