Khalifa Ababacar Sall risque très bientôt de faire face aux enquêteurs de la Division des investigations criminelles (Dic) pour s’expliquer sur la gestion des fonds de la caisse d’avance de la mairie de Dakar. Tel semble être le souhait du chef de l’Etat qui a transmis un dossier au procureur dans ce sens. Mais que cache cette caisse d’avance ? Pourquoi dérange-t-elle le pouvoir de Macky Sall ?
«Le chef de l’Etat a décidé, pour la gestion de la caisse d’avance, de nous déférer devant le procureur de la République.» C’est la déclaration faite, ce jeudi, par le maire de Dakar. Khalifa Ababacar Sall se prononçait sur l’information judiciaire ouverte suite à un rapport de l’Inspection générale d’Etat (Ige) sur la gestion des fonds de la caisse d’avance de la mairie de Dakar. L’édile de Dakar évoque d’ailleurs «le climat politique actuel» et rappelle que cette caisse d’avance a été créé sous l’autorisation du président Léopold Sédar Senghor et qu’elle a toujours existé. Non sans insister : «Telle est la volonté du chef de l’Etat» faisant ainsi allusion au fait que c’est Macky Sall, lui-même, qui a décidé de transmettre le dossier au parquet. Déjà, des proches de Khalifa Sall ont été entendus. Et il ne serait pas étonnant que le maire de Dakar soit convoqué par les enquêteurs de la Dic qui ont hérité du dossier.
Mais de quoi s’agit-il exactement ? La caisse d’avance est en effet des ressources financières qui ressemblent un peu aux fonds politiques gérés par la présidence de la République. Les fonds qui sont mis dans cette caisse sont tirés du budget de la mairie et votés par le Conseil municipal. Cette caisse est destinée à servir d’aides pour les nécessiteux comme les Dakarois qui ont par exemple besoin d’une évacuation sanitaire, mais aussi à assurer certaines dépenses qui se font dans la discrétion. Et c’est à ce niveau que la caisse d’avance semble déranger le pouvoir de Macky Sall.
En effet, ces fonds sont d’une grande utilité pour un maire comme Khalifa Ababacar Sall engagé dans une bataille contre le pouvoir. Cette caisse qui a donc toujours existé à la mairie de Dakar peut permettre d’entretenir les militants et autres sympathisants, mais aussi mener certaines activités politiques comme le financement de la campagne pour les prochaines législatives. Ouvrir une information judiciaire sur la gestion de cette caisse peut donc permettre au pouvoir de savoir où vont ces fonds et qui en sont les vrais bénéficiaires.
«Le chef de l’Etat a décidé, pour la gestion de la caisse d’avance, de nous déférer devant le procureur de la République.» C’est la déclaration faite, ce jeudi, par le maire de Dakar. Khalifa Ababacar Sall se prononçait sur l’information judiciaire ouverte suite à un rapport de l’Inspection générale d’Etat (Ige) sur la gestion des fonds de la caisse d’avance de la mairie de Dakar. L’édile de Dakar évoque d’ailleurs «le climat politique actuel» et rappelle que cette caisse d’avance a été créé sous l’autorisation du président Léopold Sédar Senghor et qu’elle a toujours existé. Non sans insister : «Telle est la volonté du chef de l’Etat» faisant ainsi allusion au fait que c’est Macky Sall, lui-même, qui a décidé de transmettre le dossier au parquet. Déjà, des proches de Khalifa Sall ont été entendus. Et il ne serait pas étonnant que le maire de Dakar soit convoqué par les enquêteurs de la Dic qui ont hérité du dossier.
Mais de quoi s’agit-il exactement ? La caisse d’avance est en effet des ressources financières qui ressemblent un peu aux fonds politiques gérés par la présidence de la République. Les fonds qui sont mis dans cette caisse sont tirés du budget de la mairie et votés par le Conseil municipal. Cette caisse est destinée à servir d’aides pour les nécessiteux comme les Dakarois qui ont par exemple besoin d’une évacuation sanitaire, mais aussi à assurer certaines dépenses qui se font dans la discrétion. Et c’est à ce niveau que la caisse d’avance semble déranger le pouvoir de Macky Sall.
En effet, ces fonds sont d’une grande utilité pour un maire comme Khalifa Ababacar Sall engagé dans une bataille contre le pouvoir. Cette caisse qui a donc toujours existé à la mairie de Dakar peut permettre d’entretenir les militants et autres sympathisants, mais aussi mener certaines activités politiques comme le financement de la campagne pour les prochaines législatives. Ouvrir une information judiciaire sur la gestion de cette caisse peut donc permettre au pouvoir de savoir où vont ces fonds et qui en sont les vrais bénéficiaires.