Ligue des champions - Plus qu'une défaite, la fin d'une illusion pour le PSG
Impuissant et diminué, le Paris Saint-Germain a lourdement chuté face au FC Barcelone au Parc des Princes (1-3) en quart de finale aller, mercredi. Il faudra un authentique exploit des Parisiens le 21 avril au Camp Nou. Voire un miracle.
Le rêve européen du PSG a pris un gros coup de bambou derrière la tête. L'euphorie et l'engouement suscités par la qualification héroïque à Chelsea ont été froidement douchés par le FC Barcelone, venu s'imposer 3-1 au Parc des Princes mercredi soir en quart de finale aller de la Ligue des champions. Il reste bien une seconde manche dans une semaine au Camp Nou, mais la supériorité catalane a été si manifeste que l'on voit mal par quel miracle le champion de France pourrait ne pas s'arrêter au même stade que ces deux dernières saisons.
Suarez règle l'affaire
Face à Chelsea, à l'aller comme au retour, le PSG avait fait preuve d'une remarquable capacité de réaction. Cette fois, rien du tout. Sans ce feu sacré qui l'avait habité en huitièmes, Paris a constamment été spectateur de son match. Malgré un léger mieux en fin de première période, les occasions ont manqué. Et ça s'est à peine arrangé après la pause. Toujours aussi sclérosés, les Parisiens n'ont jamais donné l'impression de pouvoir revenir. Pire, ils ont fini par sombrer, punis par un doublé de Luis Suarez (67e, 79e). Deux buts superbes, le premier après un festival dans la défense, le second d'une frappe dans la lucarne.
Entre les deux éclairs de l'Uruguayen, son compatriote Edinson Cavani s'était procuré la première véritable occasion parisienne sur une volée du droit limpide, bien sortie par Ter Stegen (69e). C'est finalement Van der Wiel qui adoucira légèrement la marque sur une frappe puissante déviée par Jérémy Mathieu (1-3, 83e). Un but qui aura du mal, au final, à ne pas relever de l'anecdote. Dans une semaine, Paris récupèrera Ibrahimovic, Verratti et peut-être même Thiago Motta. Malheureusement, le Barça sera toujours en face. Le PSG n'avait plus perdu depuis huit ans et demi à domicile en Coupe d'Europe. Mais si la défaite a mis du temps à revenir roder au Parc, celle-ci risque de hanter longtemps les esprits parisiens…
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Le rêve européen du PSG a pris un gros coup de bambou derrière la tête. L'euphorie et l'engouement suscités par la qualification héroïque à Chelsea ont été froidement douchés par le FC Barcelone, venu s'imposer 3-1 au Parc des Princes mercredi soir en quart de finale aller de la Ligue des champions. Il reste bien une seconde manche dans une semaine au Camp Nou, mais la supériorité catalane a été si manifeste que l'on voit mal par quel miracle le champion de France pourrait ne pas s'arrêter au même stade que ces deux dernières saisons.
Suarez règle l'affaire
Face à Chelsea, à l'aller comme au retour, le PSG avait fait preuve d'une remarquable capacité de réaction. Cette fois, rien du tout. Sans ce feu sacré qui l'avait habité en huitièmes, Paris a constamment été spectateur de son match. Malgré un léger mieux en fin de première période, les occasions ont manqué. Et ça s'est à peine arrangé après la pause. Toujours aussi sclérosés, les Parisiens n'ont jamais donné l'impression de pouvoir revenir. Pire, ils ont fini par sombrer, punis par un doublé de Luis Suarez (67e, 79e). Deux buts superbes, le premier après un festival dans la défense, le second d'une frappe dans la lucarne.
Entre les deux éclairs de l'Uruguayen, son compatriote Edinson Cavani s'était procuré la première véritable occasion parisienne sur une volée du droit limpide, bien sortie par Ter Stegen (69e). C'est finalement Van der Wiel qui adoucira légèrement la marque sur une frappe puissante déviée par Jérémy Mathieu (1-3, 83e). Un but qui aura du mal, au final, à ne pas relever de l'anecdote. Dans une semaine, Paris récupèrera Ibrahimovic, Verratti et peut-être même Thiago Motta. Malheureusement, le Barça sera toujours en face. Le PSG n'avait plus perdu depuis huit ans et demi à domicile en Coupe d'Europe. Mais si la défaite a mis du temps à revenir roder au Parc, celle-ci risque de hanter longtemps les esprits parisiens…
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