Ligue des champions - Monaco touché mais pas encore coulé

Rédigé par Dakarposte le Mardi 14 Avril 2015 à 22:55 modifié le Mardi 14 Avril 2015 23:03

LIGUE DES CHAMPIONS - Monaco a tenu tête à la Juventus mais a dû s'incliner sur un penalty à Turin (1-0), mardi, en quart de finale aller. L'espoir est encore permis.
Battue, oui. Eliminée, non. 1-0 à Turin par la Juventus en quart de finale aller de la Ligue des champions, l'AS Monaco n'a pas totalement compromis ses chances d'accéder au dernier carré. Néanmoins, la tâche sera difficile pour le club de la Principauté la semaine prochaine à Louis-II. Et s'il ne lui interdit pas de rêver, ce revers laissera des regrets aux joueurs de Leonardo Jardim, qui ont eu de multiples opportunités de marquer dans le Piémont et n'ont cédé que sur un penalty obtenu peu avant l'heure de jeu par Morata et transformé par Arturo Vidal.
Monaco s'est en tout cas montré largement à la hauteur de l'évènement face au triple champion d'Italie en titre. Comme à l'Emirates Stadium au tour précédent, les Monégasques ont fait preuve d'une remarquable solidité et joué tous les coups à fond. La première période, de très haute volée malgré l'absence de buts, aurait pu permettre aux Azuréens de frapper un grand coup. Servi par un Anthony Martial intenable, Yannick Ferreira-Carrasco a obtenu dès la 10e minute une occasion en or mais il a buté sur Buffon à bout portant. Martial, toujours lui, aurait même pu obtenir un penalty après un contact avec Chiellini. Mais l'arbitre n'a pas bronché (38e).

Carvalho comme un bleu…

En face, la Juve n'a pas été en reste. Carlos Tevez, seul au second poteau (27e) puis Vidal, en position idéale devant Subasic (45e), ont notamment croqué deux énormes opportunités d'ouvrir le score dans ce premier acte emballant. A la reprise, la Juve a tout doucement haussé le ton et, après une parade de Buffon devant Bernardo Silva (54e), ce quart de finale aller a donc basculé sur une (petite) faute de Ricardo Carvalho sur Morata, parfaitement lancé en profondeur par Pirlo. Vidal ne s'est pas fait prier pour prendre Subasic à contre-pied (57e).

Après cela, le rythme est retombé dans la dernière demi-heure, les occasions sont devenues plus rares, même si Berbatov, de la tête sur corner, est passé tout près d'égaliser (72e). Il reste à Monaco huit jours pour rêver et 90 minutes (au moins) au retour pour renverser une situation complexe à défaut d'être totalement compromise. En tout cas, l'ASM a prouvé qu'elle était digne du grand huit européen. Arsenal l'avait appris à ses dépens. La Juve, elle, était prévenue et sur ses gardes. La Vieille Dame en a trop vu pour tomber dans ce genre de panneau. Malheureusement pour Monaco…

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