Son attachement à Abdoulaye Wade n’a d’égal que sa propension à appeler un chat un chat. Il le prouve une nouvelle fois : Pape Samba Mboup a dit ses vérités au secrétaire général du Pds et à son fils, Karim. « Le Pds est en train de se craqueler », a-t-il alerté.
L’ancien chef de cabinet du pape du Sopi sait que ses mots peuvent déplaire, mais c’est le cadet de ses soucis. Il dit : « Arrêtons de rêver et prenons notre destin. Peut-être que mes propos vont faire mal à Abdoulaye Wade, mais je lui dis la vérité. Même s’il est fâché contre moi, il se rendra compte un jour que je lui ai dit la vérité. Un jour Abdoulaye Wade comprendra que Mboup lui a encore dit la vérité. Parce que je lui ai toujours dit la vérité, il a refusé au début, mais il l’a reconnu après. »
Pape Samba Mboup ne goûte pas que son parti soit managé de l’étranger. « Les dirigeants du Pds qui sont à Dakar ne peuvent prendre aucune décision. Ils ne prennent aucune initiative sans l’aval de Versailles ou de Doha (où réside et séjourne Wade et Karim, respectivement, Ndlr). » Forçant le trait avec humeur, il martèle : « Même pour mettre une virgule, ils sont obligés d’appeler Paris, Versailles et Doha pour demander où mettre la virgule. »
L'ancien chef de cabinet du Président Wade estime dans les colonnes de l'AS que ce schéma n’est pas viable pour le Pds. C’est pourquoi, il « demande respectueusement à Abdoulaye Wade de prendre un peu de recul parce que ses enfants ont grandi ».
Aussi, invite-t-il le parti à faire cap sur la prochaine présidentielle. « Pourquoi ne pas désigner à côté un autre candidat au cas où. Nous devons réfléchir à un plan B. Car s’il s’avère que Karim Wade est recalé au dernier moment, que fera le parti ? Il est temps qu’on prépare le Plan B pour qu’on ne soit pas pris au dépourvu. Le parti regorge de personnes qui présentent un profil parfait pour être candidat. »
L’ancien chef de cabinet du pape du Sopi sait que ses mots peuvent déplaire, mais c’est le cadet de ses soucis. Il dit : « Arrêtons de rêver et prenons notre destin. Peut-être que mes propos vont faire mal à Abdoulaye Wade, mais je lui dis la vérité. Même s’il est fâché contre moi, il se rendra compte un jour que je lui ai dit la vérité. Un jour Abdoulaye Wade comprendra que Mboup lui a encore dit la vérité. Parce que je lui ai toujours dit la vérité, il a refusé au début, mais il l’a reconnu après. »
Pape Samba Mboup ne goûte pas que son parti soit managé de l’étranger. « Les dirigeants du Pds qui sont à Dakar ne peuvent prendre aucune décision. Ils ne prennent aucune initiative sans l’aval de Versailles ou de Doha (où réside et séjourne Wade et Karim, respectivement, Ndlr). » Forçant le trait avec humeur, il martèle : « Même pour mettre une virgule, ils sont obligés d’appeler Paris, Versailles et Doha pour demander où mettre la virgule. »
L'ancien chef de cabinet du Président Wade estime dans les colonnes de l'AS que ce schéma n’est pas viable pour le Pds. C’est pourquoi, il « demande respectueusement à Abdoulaye Wade de prendre un peu de recul parce que ses enfants ont grandi ».
Aussi, invite-t-il le parti à faire cap sur la prochaine présidentielle. « Pourquoi ne pas désigner à côté un autre candidat au cas où. Nous devons réfléchir à un plan B. Car s’il s’avère que Karim Wade est recalé au dernier moment, que fera le parti ? Il est temps qu’on prépare le Plan B pour qu’on ne soit pas pris au dépourvu. Le parti regorge de personnes qui présentent un profil parfait pour être candidat. »