D'aucuns, particulièrement les parents, accusés des Chambres Criminelles se faisaient un sang d'encre suite à l'annonce de la grève des travailleurs de la Justice. En fait, ils redoutaient que la présente session soit tout simplement annulée. Pour faire à face, les autorités judiciaires ont trouvé une pirouette. La maréchaussée tient le rôle de la greffe. En clair, ce sont des gendarmes qui font office de greffier lors des audiences des Chambres Criminelles.
Pour rappel, le Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) a décrété, à compter de ce mercredi, un arrêt de travail de 72 heures, a déclaré son secrétaire général, El Hadj Ayé Boun Malick Diop. En conférence de presse ce 2 novembre, il exprime sa colère et exige de l’Etat le respect de tous les accords signés avec le Syndicat des travailleurs de la justice.
«Après 3 mois de vacances, les travailleurs de la justice ont décrété une cessation collective de travail pour 72 heures en date de ce jour. On va faire comme les enseignants ‘oubi-tey, grève tey’, a-t-il dit.
Ils dénoncent les blocages des négociations qu’ils imputent à l’Etat du Sénégal. «La difficulté que les travailleurs éprouvent le plus, c’est au niveau du comité technique qui devait étudier le statut des travailleurs de la justice et qui siège au niveau de la fonction publique. Le comité technique avait comme mission de voir le texte que le ministère de la justice a proposé comme un projet de réforme du statut de fonctionnaires de la justice. Mais les experts créent des problèmes et des blocages au point que les choses n’évoluent pas. Le comité devait donner ses conclusions depuis le 29 août et jusqu’à présent, rien n’est fait. Ils sont animés d’une intention manifeste de bloquer les négociations. Il y a des lenteurs dans les négociations», a ajouté Me Diop.
Toujours dans le cadre des revendications à l’origine de leur mouvement de gréve de ce mercredi, le Sytjust avertit qu’il va passer à la vitesse supérieure, si rien n’est fait par le gouvernement, après ce énième avertissement. «Avec ce gouvernement, il est impossible de discuter dans la sérénité. La seule voie qui nous est offerte aujourd’hui, c’est la voie de la confrontation et c’est regrettable», dénonce-t-il.
Le secrétaire général du Sytjust a invité le gouvernement à «provoquer une autre rencontre comme celle qui a eu lieu le 8 août dernier, afin qu’on puisse évaluer tout ce qui a été fait», a conclu Malick Diop.
Pour rappel, le Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) a décrété, à compter de ce mercredi, un arrêt de travail de 72 heures, a déclaré son secrétaire général, El Hadj Ayé Boun Malick Diop. En conférence de presse ce 2 novembre, il exprime sa colère et exige de l’Etat le respect de tous les accords signés avec le Syndicat des travailleurs de la justice.
«Après 3 mois de vacances, les travailleurs de la justice ont décrété une cessation collective de travail pour 72 heures en date de ce jour. On va faire comme les enseignants ‘oubi-tey, grève tey’, a-t-il dit.
Ils dénoncent les blocages des négociations qu’ils imputent à l’Etat du Sénégal. «La difficulté que les travailleurs éprouvent le plus, c’est au niveau du comité technique qui devait étudier le statut des travailleurs de la justice et qui siège au niveau de la fonction publique. Le comité technique avait comme mission de voir le texte que le ministère de la justice a proposé comme un projet de réforme du statut de fonctionnaires de la justice. Mais les experts créent des problèmes et des blocages au point que les choses n’évoluent pas. Le comité devait donner ses conclusions depuis le 29 août et jusqu’à présent, rien n’est fait. Ils sont animés d’une intention manifeste de bloquer les négociations. Il y a des lenteurs dans les négociations», a ajouté Me Diop.
Toujours dans le cadre des revendications à l’origine de leur mouvement de gréve de ce mercredi, le Sytjust avertit qu’il va passer à la vitesse supérieure, si rien n’est fait par le gouvernement, après ce énième avertissement. «Avec ce gouvernement, il est impossible de discuter dans la sérénité. La seule voie qui nous est offerte aujourd’hui, c’est la voie de la confrontation et c’est regrettable», dénonce-t-il.
Le secrétaire général du Sytjust a invité le gouvernement à «provoquer une autre rencontre comme celle qui a eu lieu le 8 août dernier, afin qu’on puisse évaluer tout ce qui a été fait», a conclu Malick Diop.