« S’ils ont choisi de tenir leur sommet à Niamey, la veille du nôtre, c’est bien parce que nous leur manquons et qu’ils veulent se faire remarquer », ironise le ministre des Affaires étrangères d’un pays de la sous-région. Un autre diplomate originaire d’un pays anglophone sort de son côté l’artillerie lourde : « Tout ce boucan, dit-il, c’est pour s’éterniser au pouvoir… Ils arrêtent leurs opposants, manipulent les opinions publiques et font du spectacle ». Notre interlocuteur ajoute : « dans ces trois pays, les militaires n’ont pas pu vaincre le terrorisme ».
Dans les rangs d’autres délégations déjà présentes ici à Abuja, le ton est plus mesuré. « Il faut tenter encore une fois de convaincre les militaires au pouvoir à Bamako, à Niamey et à Ouagadougou » explique un diplomate. Son voisin de table va plus loin : « Même si le retour au sein de la Cédéao de ces pays n’est pas obtenu, nous devons envisager de signer des accords avec eux dans des domaines comme celui de la lutte contre le terrorisme et la libre-circulation des biens et des personnes ».
Afin de trouver une solution sur ce dossier et sur d’autres, la présidence de la Commission de la Cédéao va proposer au sommet de chefs d’État d’Abuja la convocation prochaine d’un autre sommet, celui-là extraordinaire.
Rfi
Dans les rangs d’autres délégations déjà présentes ici à Abuja, le ton est plus mesuré. « Il faut tenter encore une fois de convaincre les militaires au pouvoir à Bamako, à Niamey et à Ouagadougou » explique un diplomate. Son voisin de table va plus loin : « Même si le retour au sein de la Cédéao de ces pays n’est pas obtenu, nous devons envisager de signer des accords avec eux dans des domaines comme celui de la lutte contre le terrorisme et la libre-circulation des biens et des personnes ».
Afin de trouver une solution sur ce dossier et sur d’autres, la présidence de la Commission de la Cédéao va proposer au sommet de chefs d’État d’Abuja la convocation prochaine d’un autre sommet, celui-là extraordinaire.
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