Comme la France, ces deux pays, le Mali et le Burkina Faso, ont été victimes ces derniers mois d’attentats meurtriers : 19 morts le 20 novembre à Bamako, 30 morts le 15 janvier à Ouagadougou. A chaque fois, les jihadistes ont attaqué des sites fréquentés par une clientèle internationale. Leur but est de faire fuir les investisseurs du Sahel et de faire tomber le Mali et le Burkina Faso dans une grave crise économique.
C’est justement pour empêcher ce fatal engrenage que Manuel Valls se rend cette semaine successivement dans ces deux pays. Ainsi, pour le Mali, les engagements financiers pris en octobre dernier par le président français François Hollande – quelque 360 millions d’euros d’ici 2017 – seront tenus, précise l’entourage du Premier ministre, qui se réjouit de voir que la communauté française au Mali a augmenté depuis la reconquête du nord du pays en 2013. Il y aurait aujourd’hui quelque 7 500 ressortissants français sur le sol malien. Reste la situation explosive au nord du Mali, notamment à Kidal, où sept casques bleus guinéens ont péri le 12 février. C’est une plaie béante sur le flanc du Mali, déplore le président malien Ibrahim Boubacar Keïta.
Nul doute que ce jeudi soir le chef de l’Etat malien demandera à son hôte français, Manuel Valls, de l’aider à convaincre le Conseil de sécurité des Nations unies de muscler le mandat de casques bleus dans son pays.
C’est justement pour empêcher ce fatal engrenage que Manuel Valls se rend cette semaine successivement dans ces deux pays. Ainsi, pour le Mali, les engagements financiers pris en octobre dernier par le président français François Hollande – quelque 360 millions d’euros d’ici 2017 – seront tenus, précise l’entourage du Premier ministre, qui se réjouit de voir que la communauté française au Mali a augmenté depuis la reconquête du nord du pays en 2013. Il y aurait aujourd’hui quelque 7 500 ressortissants français sur le sol malien. Reste la situation explosive au nord du Mali, notamment à Kidal, où sept casques bleus guinéens ont péri le 12 février. C’est une plaie béante sur le flanc du Mali, déplore le président malien Ibrahim Boubacar Keïta.
Nul doute que ce jeudi soir le chef de l’Etat malien demandera à son hôte français, Manuel Valls, de l’aider à convaincre le Conseil de sécurité des Nations unies de muscler le mandat de casques bleus dans son pays.