"Je prends acte de la décision du Président de la République de revenir sur son engagement de réduire le mandat en cours de sept à cinq ans après l’avoir promis entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2012 et après l’avoir, après son élection et à maintes reprises, réitéré aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du Sénégal.
Cette décision est évidemment un coup porté non seulement à notre démocratie mais aussi à la classe politique toute entière puisqu’elle décrédibilise la parole publique et discrédite les hommes politiques dans leur capacité à tenir leur engagement.
Il est de notre devoir, en tant qu’hommes politiques, de respecter la parole donnée. Les promesses faites au peuple sénégalais ont valeur d’engagement et doivent être respectées quel qu’en soit le prix par ceux qui ont été investis de la confiance populaire.
Toute décision de nature à fragiliser notre démocratie est condamnable. Notre pays, qui a toujours été un précurseur en matière démocratique, ne devait pas manquer cette occasion d’ouvrir une nouvelle page de son histoire."
KHALIFA ABABACAR SALL
Cette décision est évidemment un coup porté non seulement à notre démocratie mais aussi à la classe politique toute entière puisqu’elle décrédibilise la parole publique et discrédite les hommes politiques dans leur capacité à tenir leur engagement.
Il est de notre devoir, en tant qu’hommes politiques, de respecter la parole donnée. Les promesses faites au peuple sénégalais ont valeur d’engagement et doivent être respectées quel qu’en soit le prix par ceux qui ont été investis de la confiance populaire.
Toute décision de nature à fragiliser notre démocratie est condamnable. Notre pays, qui a toujours été un précurseur en matière démocratique, ne devait pas manquer cette occasion d’ouvrir une nouvelle page de son histoire."
KHALIFA ABABACAR SALL