Selon le chef de l’Etat sénégalais qui s’est confié au journaliste américain John Gizzi, les occidentaux ont une grande part de responsabilité dans la propagation du terrorisme en Afrique de l’Ouest.
Macky Sall croit-il que les occidentaux sont pour beaucoup responsables de la propagation éclaire de la menace djihadiste en Afrique de l’ouest ? Manifestement la réponse est « oui » si l’on en croit le journaliste américain John Gizzi. Ce chef du desk politique du groupe de presse conservateur Newsmax, qui est aussi correspondant à la Maison Blanche du magazine éponyme, l’a fait savoir dans un compte rendu intéressant de la conversation qu’il a eu en tête à tête avec le chef de l’Etat Sénégalais qui vient de quitter les Etats-Unis pour Marrakech.
C’est à ce journaliste proche du Grand old party (GOP) qui a porté le candidat Donald Trump au pouvoir que le chef de l’Etat sénégalais a confié certains de ses points de vue sur des questions géopolitiques de grande utilité dans les relations entre le Sénégal et les Etats-Unis. Comme pour lui transmettre un message qu’il sait être destiné à une bonne résonnance, le Président Sall a d’abord parlé de la menace djihadiste dans le Sahel et l’Afrique de l’ouest. « Je pense que c’était une erreur de renverser Kadhafi de la sorte. Les pays occidentaux doivent comprendre que chaque pays a ses spécificités. Vous ne pouvez pas décider d’appliquer partout une même situation sans tenir compte de la réalité. Je ne défends pas le régime de Kadhafi », a-t-il confié à John Gizzi. Aussi, aux yeux du chef de l’Etat Sénégalais, « L’intervention des Etats-Unis, de la Grande Bretagne et de la France en Libye pour le départ de Kadhafi a eu une certaine confusion. » « Les terroristes libyens dit-il, en ont profité pour aller au Mali et créer cette situation d’insurrection islamique sanglante qui a finalement été arrêtée par les Français ».
Macky Sall croit donc que le nouveau Président américain ne doit pas commettre les mêmes erreurs que celles de l’administration Obama sur cette question précise. » Donald Trump devra travailler avec tous les pays d’Afrique. Je pense que les États-Unis ont eu des relations à la fois différentes mais tout aussi profondes avec beaucoup de pays africains. Donc, M. Trump devrait travailler plus étroitement avec l’UA et l’ONU. Ce dont nous avons besoin, ce sont davantage de discussions, de collaboration et de coopération avant d’agir ». Car pour le chef de l’Etat sénégalais, dans le contexte actuel qui marque certaines victoires sur l’Etat islamique, il faudrait que les Etats-Unis travaillent avec l’Afrique pour anticiper la tournure que pourrait prendre la menace terroriste. « Nous devons être très attentifs à ce qui se fait en Libye et en Irak et commencer à envisager où les terroristes qui quitteront ces pays vont partir. L’Afrique et les Nations-Unies doivent travailler ensemble pour préserver les pays africains et empêcher la montée du radicalisme en Afrique.
« Nous vivons tous dans la même région d’Afrique de l’Ouest. Les gens peuvent passer d’un pays à l’autre sans visa ni restriction. Avec une telle possibilité, nous devons être très préoccupés par cette circulation des personnes. Nous devons donc faire attention à ce qui pourrait se passer au Sénégal », a indiqué Macky Sall.
EnQuête
Macky Sall croit-il que les occidentaux sont pour beaucoup responsables de la propagation éclaire de la menace djihadiste en Afrique de l’ouest ? Manifestement la réponse est « oui » si l’on en croit le journaliste américain John Gizzi. Ce chef du desk politique du groupe de presse conservateur Newsmax, qui est aussi correspondant à la Maison Blanche du magazine éponyme, l’a fait savoir dans un compte rendu intéressant de la conversation qu’il a eu en tête à tête avec le chef de l’Etat Sénégalais qui vient de quitter les Etats-Unis pour Marrakech.
C’est à ce journaliste proche du Grand old party (GOP) qui a porté le candidat Donald Trump au pouvoir que le chef de l’Etat sénégalais a confié certains de ses points de vue sur des questions géopolitiques de grande utilité dans les relations entre le Sénégal et les Etats-Unis. Comme pour lui transmettre un message qu’il sait être destiné à une bonne résonnance, le Président Sall a d’abord parlé de la menace djihadiste dans le Sahel et l’Afrique de l’ouest. « Je pense que c’était une erreur de renverser Kadhafi de la sorte. Les pays occidentaux doivent comprendre que chaque pays a ses spécificités. Vous ne pouvez pas décider d’appliquer partout une même situation sans tenir compte de la réalité. Je ne défends pas le régime de Kadhafi », a-t-il confié à John Gizzi. Aussi, aux yeux du chef de l’Etat Sénégalais, « L’intervention des Etats-Unis, de la Grande Bretagne et de la France en Libye pour le départ de Kadhafi a eu une certaine confusion. » « Les terroristes libyens dit-il, en ont profité pour aller au Mali et créer cette situation d’insurrection islamique sanglante qui a finalement été arrêtée par les Français ».
Macky Sall croit donc que le nouveau Président américain ne doit pas commettre les mêmes erreurs que celles de l’administration Obama sur cette question précise. » Donald Trump devra travailler avec tous les pays d’Afrique. Je pense que les États-Unis ont eu des relations à la fois différentes mais tout aussi profondes avec beaucoup de pays africains. Donc, M. Trump devrait travailler plus étroitement avec l’UA et l’ONU. Ce dont nous avons besoin, ce sont davantage de discussions, de collaboration et de coopération avant d’agir ». Car pour le chef de l’Etat sénégalais, dans le contexte actuel qui marque certaines victoires sur l’Etat islamique, il faudrait que les Etats-Unis travaillent avec l’Afrique pour anticiper la tournure que pourrait prendre la menace terroriste. « Nous devons être très attentifs à ce qui se fait en Libye et en Irak et commencer à envisager où les terroristes qui quitteront ces pays vont partir. L’Afrique et les Nations-Unies doivent travailler ensemble pour préserver les pays africains et empêcher la montée du radicalisme en Afrique.
« Nous vivons tous dans la même région d’Afrique de l’Ouest. Les gens peuvent passer d’un pays à l’autre sans visa ni restriction. Avec une telle possibilité, nous devons être très préoccupés par cette circulation des personnes. Nous devons donc faire attention à ce qui pourrait se passer au Sénégal », a indiqué Macky Sall.
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