Les chercheurs de la KU Leuven ont analysé les données des 530 joueurs qui ont été sélectionnés au moins une fois en équipe A la saison dernière en championnat. Il ressort de cette étude, qui classe les joueurs en trois catégories -"blancs", "noirs africains" et "autres couleurs"-, que les joueurs venant d'Afrique subsaharienne sont sur-représentés en attaque et sous-represéntés au poste de gardien de but.
Ainsi, 38 % des noirs africains se retrouvent en attaque, contre seulement 15% des blancs. Le contraste est encore plus grand pour le poste de gardien de but. Il n'y avait que trois gardiens noirs au cours de la saison 2015-2016, rapporte cette étude.
C'est pire pour un attaquant noir
"Le cliché veut que les athlètes à la peau noire ont des propriétés physiques qui les prédisposent à des sports demandant de la puissance et de la vitesse" dit le sociologue du sport Jeroen Scheerder, qui a mené l'étude. "Bien qu'il y ait peu de preuves scientifiques, ce stéréotype persiste. Cela se voit dans les sports d'équipes: les sportifs noirs sont souvent à une position demandant vitesse et explosivité, tandis que les blancs ont souvent un rôle demandant des capacités de leadership et une vision du jeu".
L'étude montre aussi une différence dans le nombre de cartons reçus. "Sur toute la compétition, les joueurs africains ont deux fois plus de chances de recevoir une carte jaune ou rouge que les joueurs blancs. Pour un attaquant noir, on passe à quatre fois plus de chances d'avoir un carton. Nous n'avons pas enquêté pour voir si ces cartes ont été corretes ou pas. On ne peut pas non plus conclure que nos arbitres ont des réflexes racistes".
7SUR7
Ainsi, 38 % des noirs africains se retrouvent en attaque, contre seulement 15% des blancs. Le contraste est encore plus grand pour le poste de gardien de but. Il n'y avait que trois gardiens noirs au cours de la saison 2015-2016, rapporte cette étude.
C'est pire pour un attaquant noir
"Le cliché veut que les athlètes à la peau noire ont des propriétés physiques qui les prédisposent à des sports demandant de la puissance et de la vitesse" dit le sociologue du sport Jeroen Scheerder, qui a mené l'étude. "Bien qu'il y ait peu de preuves scientifiques, ce stéréotype persiste. Cela se voit dans les sports d'équipes: les sportifs noirs sont souvent à une position demandant vitesse et explosivité, tandis que les blancs ont souvent un rôle demandant des capacités de leadership et une vision du jeu".
L'étude montre aussi une différence dans le nombre de cartons reçus. "Sur toute la compétition, les joueurs africains ont deux fois plus de chances de recevoir une carte jaune ou rouge que les joueurs blancs. Pour un attaquant noir, on passe à quatre fois plus de chances d'avoir un carton. Nous n'avons pas enquêté pour voir si ces cartes ont été corretes ou pas. On ne peut pas non plus conclure que nos arbitres ont des réflexes racistes".
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