Seize policiers ont été tués et 13 autres blessés vendredi soir dans des combats avec des islamistes, dans le désert occidental égyptien, selon un premier bilan officiel publié samedi par le ministère de l'Intérieur.
Ce bilan officiel est inférieur à ceux communiqués jusque-là par des sources sécuritaire et médicale, faisant état d'au moins 35 policiers tués dans ces affrontements survenus à quelque 200 km au sud-ouest du Caire.
Le ministère de l'Intérieur a publié les noms des 16 victimes, parmi lesquelles figurent 11 officiers, quatre hommes du rang et un sergent. En outre, un autre policier est porté disparu, selon le communiqué. Par ailleurs, le ministère précise que 15 combattants islamistes ont été tués ou blessés.
Il fournit également des précisions sur les circonstances de l'accrochage sanglant: "un groupe de terroristes a pris une zone dans le désert (...) pour se cacher, s'entraîner et préparer des opérations terroristes", explique-t-il, et les forces de l'ordre s'apprêtaient à tenter de les déloger lorsqu'ils ont été pris pour cible. D'après une source de sécurité, les forces de police continuaient samedi soir de traquer des assaillants dans la région.
Depuis que l'armée, alors dirigée par le général Al-Sissi, a destitué en 2013 le président démocratiquement élu Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, des groupes extrémistes ont multiplié les attentats visant les militaires et la police.