Le cadre est chic. Connu pour ses succulentes spécialités fast food, pizza et glace, cocktails..., le "Gondolier Virage" fait partie des restaurants dakarois les plus achalandés (touchons du bois!). L'accueil parfait. Mais, derrière le sourire enjôleur servi par les serveurs se cache une souffrance.
En effet, le personnel du "Gondolier Virage" endure comme ce n'est pas permis. A preuve, un d'entre ces employés s'est confié sans détours à dakarposte. Et, c'est pour d'abord rappeler qu'un sourire cache une larme; un rire dissimule des souffrances...
A en croire notre interlocuteur,qui a requis l'anonymat (pour ne pas perdre son job), le meilleur cri pour quelqu'un qui souffre est le silence. "Mais, trop c'est trop, nous sommes obligés de nous faire entendre" lâche t'il amer.
Invité à être plus explicite, il révèle que le Gondolier est ouvert de 7 h au petit matin ( 3 heures du mat') . "Certes, on se relaie dans le service, mais nous sommes traités par la direction comme des esclaves. Nous travaillons même les jours fériés, je veux dire les fêtes de Tabaski, Korité, Tamxarit, Noël, etc... mais, on nous paye jamais nos heures supplémentaires" fait savoir l'employé du "Gondolier Virage"
Poursuivant, les yeux embués de larmes, il révèle, la main sur le coeur que ce qui se passe dans cet établissement jure d'avec les dispositions textuelles du code de travail. "Vous voyez le regard impuissant des autres travailleurs. Nous n'avons que les médias pour demander à nos autorités d'interférer en notre faveur. Nous avons beau tapé à la porte de l'inspection du travail, mais en vain. Vous savez, les libanais sont réputés forts en termes de corruption. De grâce, que les autorités en charge de l'emploi et de la protection des droits des travailleurs nous aident! Trop, c'est trop" renchérit-il avant de dénoncer le caractère fictif de leur contrat.
"Je vous dis, les apparences sont trompeuses, je veux dire par là qu'entre les travailleurs et la direction, on se regarde en chiens de faïence. Nous n'avons aucun avantage ici. A preuve, on ne nous paye même pas le mois de congé entre autres; bref au Gondolier Virage, il n'existe pas de prise en charge sociale des travailleurs. Nous nous accrochons à ce travail à défaut de mieux, mais il faut que ça cesse d'autant que le Président Macky Sall a prôné la rupture sur tout"
Nos tentatives de recueillir la version de la direction sont restées vaines! N'empêche, nos colonnes sont ouvertes!
Affaire à suivre...
En effet, le personnel du "Gondolier Virage" endure comme ce n'est pas permis. A preuve, un d'entre ces employés s'est confié sans détours à dakarposte. Et, c'est pour d'abord rappeler qu'un sourire cache une larme; un rire dissimule des souffrances...
A en croire notre interlocuteur,qui a requis l'anonymat (pour ne pas perdre son job), le meilleur cri pour quelqu'un qui souffre est le silence. "Mais, trop c'est trop, nous sommes obligés de nous faire entendre" lâche t'il amer.
Invité à être plus explicite, il révèle que le Gondolier est ouvert de 7 h au petit matin ( 3 heures du mat') . "Certes, on se relaie dans le service, mais nous sommes traités par la direction comme des esclaves. Nous travaillons même les jours fériés, je veux dire les fêtes de Tabaski, Korité, Tamxarit, Noël, etc... mais, on nous paye jamais nos heures supplémentaires" fait savoir l'employé du "Gondolier Virage"
Poursuivant, les yeux embués de larmes, il révèle, la main sur le coeur que ce qui se passe dans cet établissement jure d'avec les dispositions textuelles du code de travail. "Vous voyez le regard impuissant des autres travailleurs. Nous n'avons que les médias pour demander à nos autorités d'interférer en notre faveur. Nous avons beau tapé à la porte de l'inspection du travail, mais en vain. Vous savez, les libanais sont réputés forts en termes de corruption. De grâce, que les autorités en charge de l'emploi et de la protection des droits des travailleurs nous aident! Trop, c'est trop" renchérit-il avant de dénoncer le caractère fictif de leur contrat.
"Je vous dis, les apparences sont trompeuses, je veux dire par là qu'entre les travailleurs et la direction, on se regarde en chiens de faïence. Nous n'avons aucun avantage ici. A preuve, on ne nous paye même pas le mois de congé entre autres; bref au Gondolier Virage, il n'existe pas de prise en charge sociale des travailleurs. Nous nous accrochons à ce travail à défaut de mieux, mais il faut que ça cesse d'autant que le Président Macky Sall a prôné la rupture sur tout"
Nos tentatives de recueillir la version de la direction sont restées vaines! N'empêche, nos colonnes sont ouvertes!
Affaire à suivre...