"Si Djibo leyty a quitté l’opposition pour rejoindre le camp présidentiel, c’est parce que l’homme est resté égal à lui-même, comme à l’accoutumée, il a récidivé.
Récemment dans une émission à la télévision, le journaliste présentateur l’a interpellé en ces termes : Monsieur le Ministre, les gens disent que vous aimez le pouvoir, c’est pourquoi vous êtes incapable de rester dans l’opposition. Il lui répondit : "je n’aime pas le pouvoir, ceux qui le disent ne me connaissent pas. Je dirai tout pour la bonne marche du Pays, mais je ne participerai jamais à ce gouvernement. Fin de citation.
Mais qui connait la tortuosité de l’homme, et sa capacité à se métamorphoser, ne s’étonne point, en le voyant rejoindre la mouvance présidentielle, après de telles déclarations.
J’ai assisté à la conférence de presse que Djibo Ka a tenu à son domicile, entre les deux tours de la présidentielle de 2000. Au cours de cette conférence de presse, il a déclaré je le cite : « j’ai demande à Diouf de partir ». Moins de 12 h après, tous les militants qui avaient applaudi des deux mains la veille, ont vite déchanté. Après avoir quitté la capital pour se réfugier à l’intérieur du pays, il déclarait à qui veut l’entendre dans les ondes des radios, qu’il apporte son soutien au président Abdou Diouf. A cet instant, il avait oublié que le vote des Sénégalais est un devoir sacré, non transférable, et non négociable. Pour preuve, Malgré son appel, demandant aux militants de voter en faveur de Abdou Diouf, il n ya pas eu un report de voix.
Les Sénégalais qui ont une bonne mémoire, ne seront pas surpris par le ralliement de Djibo Ka. Il a souvent changé de peau, pour épouser la couleur du parti au pouvoir. Du vert des socialistes, au marron des républicains en passant par le bleu des libéraux, Djibo a usé de son jeu de yoyo pour participer à tous les pouvoirs, depuis avant les indépendances jusqu’à nos jours.
Les Sénégalais ne s’étonnent pas du comportement de Djibo Ka, qui a battu tous les records en matière de transhumance, mais ils sont plutôt surpris, par la démarche du Président de la République. En faisant appel à Djibo Ka, lors de l’inauguration du siège de la Sonatel, le Président de la République a démontré aux sénégalais qu’il est un fervent militant de la transhumance et du parachutage, alors qu’il les a décriés, étant candidat à l’élection présidentielle. La rupture tant annoncée par le Président Macky Sall, doit commencer par une moralisation de la vie politique. En encourageant la transhumance qui est contraire aux valeurs cardinales des sénégalais, le président Macky Sall risque en retour d’en payer les frais aux prochaines élections.
Le président de la République doit se rappeler que ses deux prédécesseurs ont réussi, durant leurs campagnes aux élections présidentielles, à rassembler autour de leur personne le maximum de partis alliés, mais malgré tout, ils ont été battus. Diouf s’en souvient en 2000 et Abdoulaye Wade en 2012. Les partis politiques sont des espaces de réflexion et d’expression, pour porter la voix des sans voix, mais ils ne constituent point les éléments les plus déterminants dans une élection. Il faut compter sur la masse silencieuse et consciente, qui ne milite dans aucun parti, et qui constituent plus de 80% de l’électorat, si on veut gagner à des élections.
En voulant vaille que vaille ressusciter et recycler les anciens politiciens, dont les résultats enregistrés pendants les élections successives démontrent qu’ils qui sont rejetés par les populations, Macky Sall risque d’entamer la confiance que les Sénégalais lui ont accordés le 23 Mars 2012, en votant massivement pour lui.
Au regard des résultats enregistrés par l’URD, depuis sa première participations aux élections, 13% aux élections locales de 1998, 7% aux élections présidentielles de 2000, 3% aux législatives de 2001, et enfin 1% aux législatives de 2012, nous pouvons affirmer sans risque de nous tromper, que l’URD a perdu considérablement du terrain, et que son leader ne peut rien apporter au Président Macky Sall, du moins en termes de suffrages.
Monsieur le Président, la réalisation du PSE, la réforme des institutions, le respect de votre engagement à écourter votre mandat de 5ans, sont les seules de gage de votre réélection en 2017. N’essayer pas de gouverner sans opposition, vous n’y arriverez pas. N’essayer pas d’obtenir l’unanimité vous n’y arriverez pas. Concentrez vos efforts sur la satisfaction de la demande du peuple, et vous serez élu dès le premier tour en 2017, quelque soient les prétendants qui seront présents sur la liste des candidats."
Abdourahmane Sall
Ecomomiste
Sécrétaire National Politique du MODEL
(Mouvement pour la Démocratie et les Libertés )
Récemment dans une émission à la télévision, le journaliste présentateur l’a interpellé en ces termes : Monsieur le Ministre, les gens disent que vous aimez le pouvoir, c’est pourquoi vous êtes incapable de rester dans l’opposition. Il lui répondit : "je n’aime pas le pouvoir, ceux qui le disent ne me connaissent pas. Je dirai tout pour la bonne marche du Pays, mais je ne participerai jamais à ce gouvernement. Fin de citation.
Mais qui connait la tortuosité de l’homme, et sa capacité à se métamorphoser, ne s’étonne point, en le voyant rejoindre la mouvance présidentielle, après de telles déclarations.
J’ai assisté à la conférence de presse que Djibo Ka a tenu à son domicile, entre les deux tours de la présidentielle de 2000. Au cours de cette conférence de presse, il a déclaré je le cite : « j’ai demande à Diouf de partir ». Moins de 12 h après, tous les militants qui avaient applaudi des deux mains la veille, ont vite déchanté. Après avoir quitté la capital pour se réfugier à l’intérieur du pays, il déclarait à qui veut l’entendre dans les ondes des radios, qu’il apporte son soutien au président Abdou Diouf. A cet instant, il avait oublié que le vote des Sénégalais est un devoir sacré, non transférable, et non négociable. Pour preuve, Malgré son appel, demandant aux militants de voter en faveur de Abdou Diouf, il n ya pas eu un report de voix.
Les Sénégalais qui ont une bonne mémoire, ne seront pas surpris par le ralliement de Djibo Ka. Il a souvent changé de peau, pour épouser la couleur du parti au pouvoir. Du vert des socialistes, au marron des républicains en passant par le bleu des libéraux, Djibo a usé de son jeu de yoyo pour participer à tous les pouvoirs, depuis avant les indépendances jusqu’à nos jours.
Les Sénégalais ne s’étonnent pas du comportement de Djibo Ka, qui a battu tous les records en matière de transhumance, mais ils sont plutôt surpris, par la démarche du Président de la République. En faisant appel à Djibo Ka, lors de l’inauguration du siège de la Sonatel, le Président de la République a démontré aux sénégalais qu’il est un fervent militant de la transhumance et du parachutage, alors qu’il les a décriés, étant candidat à l’élection présidentielle. La rupture tant annoncée par le Président Macky Sall, doit commencer par une moralisation de la vie politique. En encourageant la transhumance qui est contraire aux valeurs cardinales des sénégalais, le président Macky Sall risque en retour d’en payer les frais aux prochaines élections.
Le président de la République doit se rappeler que ses deux prédécesseurs ont réussi, durant leurs campagnes aux élections présidentielles, à rassembler autour de leur personne le maximum de partis alliés, mais malgré tout, ils ont été battus. Diouf s’en souvient en 2000 et Abdoulaye Wade en 2012. Les partis politiques sont des espaces de réflexion et d’expression, pour porter la voix des sans voix, mais ils ne constituent point les éléments les plus déterminants dans une élection. Il faut compter sur la masse silencieuse et consciente, qui ne milite dans aucun parti, et qui constituent plus de 80% de l’électorat, si on veut gagner à des élections.
En voulant vaille que vaille ressusciter et recycler les anciens politiciens, dont les résultats enregistrés pendants les élections successives démontrent qu’ils qui sont rejetés par les populations, Macky Sall risque d’entamer la confiance que les Sénégalais lui ont accordés le 23 Mars 2012, en votant massivement pour lui.
Au regard des résultats enregistrés par l’URD, depuis sa première participations aux élections, 13% aux élections locales de 1998, 7% aux élections présidentielles de 2000, 3% aux législatives de 2001, et enfin 1% aux législatives de 2012, nous pouvons affirmer sans risque de nous tromper, que l’URD a perdu considérablement du terrain, et que son leader ne peut rien apporter au Président Macky Sall, du moins en termes de suffrages.
Monsieur le Président, la réalisation du PSE, la réforme des institutions, le respect de votre engagement à écourter votre mandat de 5ans, sont les seules de gage de votre réélection en 2017. N’essayer pas de gouverner sans opposition, vous n’y arriverez pas. N’essayer pas d’obtenir l’unanimité vous n’y arriverez pas. Concentrez vos efforts sur la satisfaction de la demande du peuple, et vous serez élu dès le premier tour en 2017, quelque soient les prétendants qui seront présents sur la liste des candidats."
Abdourahmane Sall
Ecomomiste
Sécrétaire National Politique du MODEL
(Mouvement pour la Démocratie et les Libertés )