Le point de presse des cadres de Pastef et des membres du bureau politique au siège dudit parti ce vendredi 14 février a été l’occasion pour les responsables patriotes de revenir sur le débat public concernant l’audit des finances publiques de la Cour des comptes. Selon le président du mouvement des cadres du Pastef (Moncap), Daouda Ngom qui a lu le discours liminaire, ce document vient plus que confirmer les déclarations du Premier ministre Ousmane Sonko en septembre dernier, qui avait dénoncé la falsification des comptes publiques de la part de l’ancien régime. Surtout ajoute t-il, la kyrielle de manquements et d’irrégularités signalés dans le rapport de la Cour des comptes relève d’un « carnage financier ».
« Nous appelons le gouvernement à mettre en œuvre la reddition des comptes dans le but de mettre hors d’état de nuire les brigands financiers. Les nombreuses falsifications mises en lumière par le rapport dressent un constat effarant sur nos finances publiques qui relèvent de la délinquance financière » affirme le ministre de l’environnement.
Poursuivant, le responsable patriotique salue la position du gouvernement qui a prévu de mettre en œuvre un certain nombre de mesures visant à réhabiliter les finances publiques. « Nous appelons à un sursaut de patriotisme pour réformer notre pays. Nous saluons le projet de l’Etat visant à l’ élargissement de l’assiette fiscale, la mobilisation de l’épargne nationale et la réduction du train de vie de l’Etat qui nous permettra d’assainir nos finances publiques » affirme-t-il.
Prenant la parole, Ayib Daffé, président du groupe parlementaire de Pastef, a indique que la dette bancaire de 2265 milliards, les exonérations fiscales, les anomalies dans l’opération de 330 milliards du Sukuk pour la Sogepa et l’encours total de la dette qui s’élève a 18 558 milliards Fcfa sont autant de manquements graves qui peuvent hypothéquer l’avenir de plusieurs générations de Sénégalais. « Ce travail d’audit devait être fait par Macky Sall en 2019 après sa réélection comme le préconise la loi . Mais il se trouve qu’on était en face d’un régime qui avait opté pour le brigandage financier. On peut qualifier les faits de détournements et d’ enrichissement personnel et il appartient au gouvernement de rendre justice aux contribuables sénégalais », affirme le parlementaire.
Le Soleil
« Nous appelons le gouvernement à mettre en œuvre la reddition des comptes dans le but de mettre hors d’état de nuire les brigands financiers. Les nombreuses falsifications mises en lumière par le rapport dressent un constat effarant sur nos finances publiques qui relèvent de la délinquance financière » affirme le ministre de l’environnement.
Poursuivant, le responsable patriotique salue la position du gouvernement qui a prévu de mettre en œuvre un certain nombre de mesures visant à réhabiliter les finances publiques. « Nous appelons à un sursaut de patriotisme pour réformer notre pays. Nous saluons le projet de l’Etat visant à l’ élargissement de l’assiette fiscale, la mobilisation de l’épargne nationale et la réduction du train de vie de l’Etat qui nous permettra d’assainir nos finances publiques » affirme-t-il.
Prenant la parole, Ayib Daffé, président du groupe parlementaire de Pastef, a indique que la dette bancaire de 2265 milliards, les exonérations fiscales, les anomalies dans l’opération de 330 milliards du Sukuk pour la Sogepa et l’encours total de la dette qui s’élève a 18 558 milliards Fcfa sont autant de manquements graves qui peuvent hypothéquer l’avenir de plusieurs générations de Sénégalais. « Ce travail d’audit devait être fait par Macky Sall en 2019 après sa réélection comme le préconise la loi . Mais il se trouve qu’on était en face d’un régime qui avait opté pour le brigandage financier. On peut qualifier les faits de détournements et d’ enrichissement personnel et il appartient au gouvernement de rendre justice aux contribuables sénégalais », affirme le parlementaire.
Le Soleil