Les diplomates représentant le Sénégal à l’étranger ont décidé de porter le combat contre les terroristes qui répandent le mal dans le monde. Ils ont pris cet engagement hier lors de la 5e session des ambassadeurs et des consuls généraux.
Dans une sous-région où la présence jihadiste se fait toujours sentir à travers les attentats, le Sénégal réfléchit sur une stratégie efficace pour se mettre à l’abri de ce phénomène. Ce sujet d’actualité était hier au centre des débats lors de la 5e Conférence des ambassadeurs et des consuls généraux organisée par le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur. Axée sous le thème « Plan Sénégal émergent et intégration régionale », cette rencontre a permis aux représentants du Sénégal à l’étranger de déclarer la guerre aux terroristes. Résidant dans un pays aujourd’hui dans le collimateur des islamistes, Bassirou Sène, ambassadeur du Sénégal à Paris, intervient lui dans le cadre de la sensibilisation des populations sur les méfaits du terrorisme. « En tant qu’ambassadeur, on doit observer une vigilance particulière pour des mesures nouvelles. On doit sensibiliser toute la communauté sénégalaise sur les dangers sécuritaires qui existent, qu’on sorte de nos habitudes de salamalecs, de téranga pour nous inscrire dans une dynamique de protection, de sécurité, c’est fondamental. Ce n’est pas rejeter l’autre, mais c’est devenu une obligation », soutient M. Sène.
« Au Sénégal, il y a des gens radicaux »
Pour ce diplomate, les attentats de Charlie Hebdo et du Bataclan perpétrés en France ont créé une sorte de « repli par rapport aux questions de sécurité ». Si au pays de Marianne le traumatisme persiste, les États-Unis, eux, pleurent encore les 14 personnes tuées tout récemment à Saint Bernardino. Ambassadeur du Sénégal au pays de l’Oncle Sam, Babacar Diagne constate que la sécurité au plan mondial est aujourd’hui mise à rude épreuve par les terroristes. Il appelle ses collègues à servir de relai au gouvernement sur les Sénégalais de l’étranger qui s’activent dans le jihadisme. « On voit aujourd’hui au Sénégal des gens qui se radicalisent, des activistes radiaux. Forcément, ils ont cherché cela ailleurs. Dans ces pays, les ambassadeurs du Sénégal sont présents. Il faudrait qu’à la base, dans ces pays d’origine, qu’on ait des ambassadeurs vigilants qui prennent l’information pour la transmettre au Sénégal », prône-t-il.
Cependant, il se félicite du modèle islamique sénégalais. « On a un islam soufi confrérique, de Cheikh Ahmadou Bamba, El Hadji Malick Sy… On ne connaît pas le jihadiste violent, l’extrémisme…
», dit l’ancien directeur général de la Rts. Son point de vue est partagé par Mama Baba Cissé, ambassadeur du Sénégal à Genève, pour qui le Sénégal est une « référence appréciée » dans le domaine de la lutte contre le radicalisme religieux.
Il faut rappeler que les travaux de la 5e Conférence des ambassadeurs, des consuls généraux et attachés militaires, qui se terminent demain, seront présidés cet après-midi par le président de la République Macky Sall.
Dans une sous-région où la présence jihadiste se fait toujours sentir à travers les attentats, le Sénégal réfléchit sur une stratégie efficace pour se mettre à l’abri de ce phénomène. Ce sujet d’actualité était hier au centre des débats lors de la 5e Conférence des ambassadeurs et des consuls généraux organisée par le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur. Axée sous le thème « Plan Sénégal émergent et intégration régionale », cette rencontre a permis aux représentants du Sénégal à l’étranger de déclarer la guerre aux terroristes. Résidant dans un pays aujourd’hui dans le collimateur des islamistes, Bassirou Sène, ambassadeur du Sénégal à Paris, intervient lui dans le cadre de la sensibilisation des populations sur les méfaits du terrorisme. « En tant qu’ambassadeur, on doit observer une vigilance particulière pour des mesures nouvelles. On doit sensibiliser toute la communauté sénégalaise sur les dangers sécuritaires qui existent, qu’on sorte de nos habitudes de salamalecs, de téranga pour nous inscrire dans une dynamique de protection, de sécurité, c’est fondamental. Ce n’est pas rejeter l’autre, mais c’est devenu une obligation », soutient M. Sène.
« Au Sénégal, il y a des gens radicaux »
Pour ce diplomate, les attentats de Charlie Hebdo et du Bataclan perpétrés en France ont créé une sorte de « repli par rapport aux questions de sécurité ». Si au pays de Marianne le traumatisme persiste, les États-Unis, eux, pleurent encore les 14 personnes tuées tout récemment à Saint Bernardino. Ambassadeur du Sénégal au pays de l’Oncle Sam, Babacar Diagne constate que la sécurité au plan mondial est aujourd’hui mise à rude épreuve par les terroristes. Il appelle ses collègues à servir de relai au gouvernement sur les Sénégalais de l’étranger qui s’activent dans le jihadisme. « On voit aujourd’hui au Sénégal des gens qui se radicalisent, des activistes radiaux. Forcément, ils ont cherché cela ailleurs. Dans ces pays, les ambassadeurs du Sénégal sont présents. Il faudrait qu’à la base, dans ces pays d’origine, qu’on ait des ambassadeurs vigilants qui prennent l’information pour la transmettre au Sénégal », prône-t-il.
Cependant, il se félicite du modèle islamique sénégalais. « On a un islam soufi confrérique, de Cheikh Ahmadou Bamba, El Hadji Malick Sy… On ne connaît pas le jihadiste violent, l’extrémisme…
», dit l’ancien directeur général de la Rts. Son point de vue est partagé par Mama Baba Cissé, ambassadeur du Sénégal à Genève, pour qui le Sénégal est une « référence appréciée » dans le domaine de la lutte contre le radicalisme religieux.
Il faut rappeler que les travaux de la 5e Conférence des ambassadeurs, des consuls généraux et attachés militaires, qui se terminent demain, seront présidés cet après-midi par le président de la République Macky Sall.