Membre du mouvement Yoonu Askan Wi (Mouvement pour l’autonomie populaire), Moctar Fofana Niang, par ailleurs, président du Comité national préparatoire du cinquantenaire du manifeste du Parti africain de l’indépendance (Cnp-50e), plaide pour plus de moyens aux paysans en investissant l’argent utilisé pour acheter des signatures de parrains.
«Les milliards que l’on jette, aujourd’hui, pour acheter des signatures (pour le parrainage, Ndlr) auraient pu servir à doter les paysans de moyens mécaniques».
Président du comité national préparatoire du cinquantenaire du manifeste du Parti africain de l’indépendance (CNP-50e) dont il fut un des anciens, M. Niang était aux côtés de ses camarades, ce samedi, autour d’un débat sur la question foncière. C’est parce que, dit l’un des doyens des partis de gauche au Sénégal, le problème foncier (dans le monde paysan, Ndlr) est devenu beaucoup plus aigu, compte tenu du Pse et du système d’immatriculation que l’on veut généraliser (au Sénégal, Ndlr). De son avis, le président de la République, au nom du domaine national, (propriétaires terriens et coutumiers, Ndlr), «exproprie». Pour l’ancien pensionnaire de l’Institut international d’études économiques et de planifications coopératives de Moscou (Urss), «des solutions, conformes aux intérêts des masses, existent car il ne faut pas, au nom du domaine national, exproprier les paysans, liquider l’agriculture familiale».
Mettant davantage à l’index le programme gouvernemental, M. Niang martèle que le problème foncier est à mettre dans le compte du Pse parce que «c’est au nom du Pse que l’on donne au capital étranger des milliers d’hectares». Dans tout cela, dit-il, «ce sont les paysans qui vivent beaucoup plus les affres de la situation». Ainsi souligne-t-il que «de plus en plus, on appauvrit les paysans, on augmente la population citadine, on fournit de la matière à l’exode rural et à la mort des jeunes dans la mer». Pour M. Niang, la manne financière qui servira à acheter des signatures de parrains pourrait bien contribuer à soutenir le monde paysan, frappé cette année par une baisse notoire de la pluviométrie en plus de la faiblesse des moyens mécaniques et de la récurrence des tensions foncières.
Emile DASYLVA (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});
«Les milliards que l’on jette, aujourd’hui, pour acheter des signatures (pour le parrainage, Ndlr) auraient pu servir à doter les paysans de moyens mécaniques».
Président du comité national préparatoire du cinquantenaire du manifeste du Parti africain de l’indépendance (CNP-50e) dont il fut un des anciens, M. Niang était aux côtés de ses camarades, ce samedi, autour d’un débat sur la question foncière. C’est parce que, dit l’un des doyens des partis de gauche au Sénégal, le problème foncier (dans le monde paysan, Ndlr) est devenu beaucoup plus aigu, compte tenu du Pse et du système d’immatriculation que l’on veut généraliser (au Sénégal, Ndlr). De son avis, le président de la République, au nom du domaine national, (propriétaires terriens et coutumiers, Ndlr), «exproprie». Pour l’ancien pensionnaire de l’Institut international d’études économiques et de planifications coopératives de Moscou (Urss), «des solutions, conformes aux intérêts des masses, existent car il ne faut pas, au nom du domaine national, exproprier les paysans, liquider l’agriculture familiale».
Mettant davantage à l’index le programme gouvernemental, M. Niang martèle que le problème foncier est à mettre dans le compte du Pse parce que «c’est au nom du Pse que l’on donne au capital étranger des milliers d’hectares». Dans tout cela, dit-il, «ce sont les paysans qui vivent beaucoup plus les affres de la situation». Ainsi souligne-t-il que «de plus en plus, on appauvrit les paysans, on augmente la population citadine, on fournit de la matière à l’exode rural et à la mort des jeunes dans la mer». Pour M. Niang, la manne financière qui servira à acheter des signatures de parrains pourrait bien contribuer à soutenir le monde paysan, frappé cette année par une baisse notoire de la pluviométrie en plus de la faiblesse des moyens mécaniques et de la récurrence des tensions foncières.
Emile DASYLVA (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});