La campagne électorale pour les législatives du 30 juillet est lancée depuis ce dimanche 9 juillet à minuit. Les 47 listes en compétition ont 21 jours pour essayer de convaincre les électeurs de les désigner parmi les 165 députés qui composeront la future Assemblée nationale. Les candidats feront des meetings, du porte-à-porte, des réunions publiques, des déclarations à la Rts, une campagne d'affichage, entre autres activités destinées à attirer les électeurs.
L'on suivra le duel des "poids lourds" : Benno bokk yaakaar, la coalition au pouvoir dirigée par le Premier ministre, Mahammad Dionne, Wattù Senegaal, dont la tête de liste nationale est l'ancien chef de l'État Abdoulaye Wade, et Mànkoo taxawu Senegaal dirigée par le maire de Dakar, Khalifa Sall, qui battra campagne en prison, sauf si la justice en décide autrement…
Les attentions seront également captées par des figures comme Ousmane Sonko (Ndawu eskan wi), Abdoul Mbaye (Joyyanti Senegaal), Me Aïssata Tall Sall (Osez l'avenir), Aïda Mbodji (And saxal liguey), Mamadou Sy Tounkara (Defar Senegaal). Celles-ci ont soit fait irruption dans la politique soit donné une autre orientation à une longue carrière dans les partis politiques traditionnels.
La campagne promet d'être serrée. Virulente. Voire violente. Elle sera arbitrée par le Conseil national de régulation de l'audiovisuel (Cnra). Qui a publié ce samedi un communiqué pour rappeler les règles du jeu non sans pointer les "nombreuses violations de l'interdiction de propagande identifiée ou déguisée pendant les trente jours précédant l'ouverture officielle de la campagne électorale".
"Les manquements ont souvent été constatés dans des émissions de divertissement et d'autres qui n'étaient pas censées aborder les questions politiques, regrette le Cnra. Ont également été nombreux pendant cette période, les publireportages, revues de presse, émissions de plateaux, débats et diffusions d'évènements ou d'éléments de nature à favoriser des candidats ou des listes. Au fur et à mesure que ces transgressions ont été notées, le CNRA a adressé des mises en demeure et des observations aux médias fautifs."
Les mêmes fautes produiront les mêmes rappels à l'ordre. Le Cnra guettant la moindre violation de l'article L.63 du Code électoral.
Auteur: Seneweb News - Seneweb.com