La réaction de l’opposition notamment de Manko Taxawu Senegaal (MTS) et de la coalition gagnante « Wattù Senegaal » n’a pas tardé. Ce, après que le Chef de l’Etat, Macky Sall a sais les Sept (7) Sages pour qu'on puisse voter avec une carte d’identité nationale numérisée, une carte d’électeur numérisée, un passeport, un permis de conduire et un récépissé. « C’est une situation inacceptable », crache Moussa Tine. « Nous sommes absolument opposés à toute décision de changer la loi, les règles du jeu à cinq (5) jours du scrutin », avertit Mamadou Diop Decroix. (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});
Le Conseiller du maire de Dakar, tête de liste de MTS, ouvre le débat. « Ce lundi, on a entendu deux (2) propositions différentes, l’une nous parlant de report des élections et l’autre de voter avec le récépissé et d’autres pièces. On a comme l’impression qu’on nous met devant une alternative : ou vous acceptez cela ou vous acceptez le report des élections ? On nous demande aujourd’hui, d’accepter qu’on puisse voter avec une carte d’identité nouvelle, une carte d’identité ancienne, une passeport, un permis de conduire et un récépissé avec un ministre de l’Intérieur qui appartient à un parti politique », déclare Moussa Tine qui revient sur les « consensus solides qui ont été bâtis au Sénégal depuis 1992 (Code consensuel) lorsqu’on était tombé d’accord pour écarter toutes ces autres pièces pour la transparence et la régularité des élections ». Ce pour dire que « c’est ça le consensus fort autour de la classe politique ».
La tradition de concertation totalement « refusée cette année », il n’adhère pas à la décision du président Sall. « A cinq (5) jours des élections, on change encore le mode de votation », s’insurge le président et fondateur du parti de centre gauche l'Alliance Démocratique PÉNCÓO. « C’est inacceptable et en violation de la réglementation internationale en vigueur dans notre pays. Ceux qui ont pris cette décision, doivent assumer leurs responsabilités parce que gouverner, ce n’est rien d’autre que prévoir », sert-il.
Et d’ajouter : « Aujourd’hui, on est en plein dans la délinquance électorale et on veut faite porter ça par le Conseil constitutionnel. Le Conseil constitutionnel rendant ses décisions sur avis, donc cela veut dire qu’on n’est même pas en contentieux. Le président de la République va le saisir pour lui demander de couvrir ses actes qui sont d’une illégalité extraordinaire. Donc, le jour où le Conseil constitutionnel rendra une décision, nous n’aurons plus de voie de recours. On va juste se retrouver devant le fait accompli. Voilà en fait le problème tel qu’il se pose. Il faut qu’on arrête dans ce pays-là de prendre pour couverture le Conseil constitutionnel. C’est ça encore qui est en train de se passer ».
« La bataille va être une bataille politique et la dignité même voudrait qu’on commence par demander la démission du ministre de l’Intérieur… », annonce Moussa Tine sur la Tfm.
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); De la coalition gagnante « Wattù Senegaal », Mamadou Diop Decroix note d’abord, « l’expression ultime de l’échec total et intégral de la préparation des élections ». « C’est un échec sur toute la ligne alors que nous avons déjà mis 50 milliards de F CFA de nos impôts pour soi-disant produire des cartes biométriques qui devaient servir à ce scrutin », assène le coordonnateur du Front Patriotique pour la Défense de la République (FPDR).
Poursuivant, l’allié du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) ajoute : « Pourtant, depuis très longtemps, on attire l’attention des uns et des autres en particulier du pouvoir, ils ne nous ont jamais écoutés ».
Selon ces propres termes, « la deuxième observation, c’est que devant cette situation, le régime a décidé depuis lors avec Abdoulaye Daouda Diallo dont (ils ont) toujours demandé la démission en tant qu’organisateur des élections, ils ont décidé de mettre de côté l’opposition significative. Il n’y a aucune réunion depuis des mois avec le ministre de l’Intérieur pour discuter de ces questions. Ils sont allés chercher des hommes de paille qu’ils ont mis dans des commissions pour soi-disant travailler avec eux, pensant ainsi qu’ils pouvaient tromper l’opposition, l’opinion nationale et internationale ».
« Aujourd’hui, nous en sommes là et donc, nous sommes absolument opposés à toute décision de changer la loi, les règles du jeu à cinq (5) jours du scrutin », précise Mamadou Diop Decroix en soulignant que la coalition gagnante Wattù Senegaal maintient sa marche dite « de retrait des cartes d’électeurs, ce mardi ». « Nous y serons demain si la terre ne tremble pas », lance-t-il.
Le Directeur exécutif de l'ONG Décentralisation, Droits humains et Développement local (3D), Moundiaye Cissé se dit « surpris comme tout le monde parce que nous avons toujours voulu que le dialogue soit privilégié » tout en « regrettant cette situation ».
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Et d’ajouter : « Aujourd’hui, on est en plein dans la délinquance électorale et on veut faite porter ça par le Conseil constitutionnel. Le Conseil constitutionnel rendant ses décisions sur avis, donc cela veut dire qu’on n’est même pas en contentieux. Le président de la République va le saisir pour lui demander de couvrir ses actes qui sont d’une illégalité extraordinaire. Donc, le jour où le Conseil constitutionnel rendra une décision, nous n’aurons plus de voie de recours. On va juste se retrouver devant le fait accompli. Voilà en fait le problème tel qu’il se pose. Il faut qu’on arrête dans ce pays-là de prendre pour couverture le Conseil constitutionnel. C’est ça encore qui est en train de se passer ».
« La bataille va être une bataille politique et la dignité même voudrait qu’on commence par demander la démission du ministre de l’Intérieur… », annonce Moussa Tine sur la Tfm.
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Poursuivant, l’allié du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) ajoute : « Pourtant, depuis très longtemps, on attire l’attention des uns et des autres en particulier du pouvoir, ils ne nous ont jamais écoutés ».
Selon ces propres termes, « la deuxième observation, c’est que devant cette situation, le régime a décidé depuis lors avec Abdoulaye Daouda Diallo dont (ils ont) toujours demandé la démission en tant qu’organisateur des élections, ils ont décidé de mettre de côté l’opposition significative. Il n’y a aucune réunion depuis des mois avec le ministre de l’Intérieur pour discuter de ces questions. Ils sont allés chercher des hommes de paille qu’ils ont mis dans des commissions pour soi-disant travailler avec eux, pensant ainsi qu’ils pouvaient tromper l’opposition, l’opinion nationale et internationale ».
« Aujourd’hui, nous en sommes là et donc, nous sommes absolument opposés à toute décision de changer la loi, les règles du jeu à cinq (5) jours du scrutin », précise Mamadou Diop Decroix en soulignant que la coalition gagnante Wattù Senegaal maintient sa marche dite « de retrait des cartes d’électeurs, ce mardi ». « Nous y serons demain si la terre ne tremble pas », lance-t-il.
Le Directeur exécutif de l'ONG Décentralisation, Droits humains et Développement local (3D), Moundiaye Cissé se dit « surpris comme tout le monde parce que nous avons toujours voulu que le dialogue soit privilégié » tout en « regrettant cette situation ».