En attendant d’y voir plus clair, le taux de participation, si l’on s'en tient aux résultats qui sont en train de tomber, atteindrait difficilement 30%. Cette éventualité, si jamais elle arrivait à se confirmer, serait totalement en défaveur des partisans du « OUI » car quoi qu’on puisse dire, la faiblesse de ce taux n’est ni plus ni moins que l’expression d’un désintéressement du grand nombre vis-à-vis des propositions constitutionnelles que M. le président a soumis à son appréciation. Autrement dit, si le mouvement du peuple vers les urnes aura été aussi insignifiant, il faut que, objectivement, le camp du pouvoir en déduise que la popularité des évolutions constitutionnelles soumises à référendum reste à prouver.
Il est vrai aussi que la précipitation avec laquelle cette consultation électorale a été organisée ainsi que la communication catastrophique qui l’a accompagnée, peuvent ne pas avoir été étrangères à l’insignifiance du taux de participation. En effet, il y a de fortes chances que les nombreux inscrits qui n’ont pas été voter puissent être répartis en deux grands groupes : ceux qui se sont abstenus parce qu’ils ne comprennent rien de ce qu’on leur demande, et ceux qui sont restés chez eux parce que ce sur quoi on leur demande de se prononcer n’est pas, à leurs yeux, tout à fait digne d’intérêt.
Quoi qu’il en soit, le président Macky Sall, même en remportant, par extraordinaire, cette élection à 80%, aura inévitablement les traits sombres pour n’être pas parvenu à mobiliser son peuple autour de ce qu’il lui a présenté comme un grand rêve constitutionnel.
Il est vrai aussi que la précipitation avec laquelle cette consultation électorale a été organisée ainsi que la communication catastrophique qui l’a accompagnée, peuvent ne pas avoir été étrangères à l’insignifiance du taux de participation. En effet, il y a de fortes chances que les nombreux inscrits qui n’ont pas été voter puissent être répartis en deux grands groupes : ceux qui se sont abstenus parce qu’ils ne comprennent rien de ce qu’on leur demande, et ceux qui sont restés chez eux parce que ce sur quoi on leur demande de se prononcer n’est pas, à leurs yeux, tout à fait digne d’intérêt.
Quoi qu’il en soit, le président Macky Sall, même en remportant, par extraordinaire, cette élection à 80%, aura inévitablement les traits sombres pour n’être pas parvenu à mobiliser son peuple autour de ce qu’il lui a présenté comme un grand rêve constitutionnel.