Je pense à sa veuve éplorée, à ses enfants, à ses amis, à ses proches et à toutes ces personnes qui ont connu l'homme. Cet homme bon, sympathique, courtois dont le sourire barrait ce visage aux traits accueillants n'avait rien de méchant. Samba Sall ne savait pas ce qu'était la méchanceté. Il n'était pas méchant. Du tout. Humainement, peu de gens pouvaient être mieux que lui. Ceux qui le connaissent en dehors des dossiers hyper médiatisés qu'il a eu à gérer ont eu l'opportunité de découvrir cette facette de l'homme. Celle là, qui n'existe plus chez beaucoup de gens. Ce mari aimant, qui adorait parler de ses enfants, les étoiles brillant au fond des yeux, n'avait pas une once de méchanceté dans le cœur.
Oui, son travail l'a exposé. Et, lors d'un séminaire organisé par l'ums, il disait: "tant que la loi n'est pas changé, je suis quitte avec ma conscience." A cheval sur les règles de droit, doyen faisait toujours référence au législateur qui avait posé ses règles. L'homme était aussi ouvert d'esprit. Et il m'arrivait d'aller à son bureau pour juste discuter. Quand je le taquinais sur un sujet d'actualité judiciaire à polémique qu'il gérait, il tirait toujours son code pénal pour expliquer le pourquoi de sa décision. Des échanges qui se faisaient sans anicroche. Même s'il m'arrivait de l'egratigner dans mes papiers, il en rigolait. Doyen était comme ça. Jamais je ne l'ai vu se fâcher. Jamais je ne l'ai vu s'énerver. Jamais je ne l'ai vu dire du mal des autres. Même quand il se faisait attaquer comme pas possible, il encaissait le coup sans ressenti. Son côté croyant l'aidait peut-être à faire face à tout ce qui se disait. L'homme était comme ça. C'est le genre de juge qui te place sous mandat de dépôt après t'avoir servi une tasse de thé.
Oui, l'homme était comme ça. Respectueux, jamais incorrecte. Je l'ai côtoyé depuis 2012-2013 et il est resté le même. Oui, j'ai perdu un ami, un grand frère qui, malgré le fait que parfois nos positions n'étaient pas en phase, a toujours su préserver cette amitié, née au tribunal depuis des années. DOYEN, La dernière fois que je t'ai APPELÉ, tu as raté mon appel mais tu m'as rappelé. C'était le 29 mars. Quand j'ai entendu ta voix si faible, j'ai paniqué et appelé notre ami en commun Alioune Cisse. Ce matin seulement, Alioune me disait : prions pour lui. Quelques heures après, tu es parti. Que le seigneur t'accueille au paradis. Que les anges du ciel t'accuillent au paradis. Que le seigneur te réserve une place d'honneur à tes côté. Homme pieux tu as été, puisse le seigneur te retribue ta bonté et tes œuvres sur terre. On passera toujours à la guillotine. On ne sait quand ni comment. Prions pour qu'au moment venu, que l'on soit sur le chemin de la droiture.
Union de prière pour le repos de l'âme de notre regretté Samba Sall, doyen des juges d'instruction du premier cabinet de Dakar.
YALLA NAKO YALLA KHARER ALDIANA🙏🙏🙏🙏🙏♥️♥️♥️❤️❤️❤️❤️😭😭😭😭❤️❤️
Oui, son travail l'a exposé. Et, lors d'un séminaire organisé par l'ums, il disait: "tant que la loi n'est pas changé, je suis quitte avec ma conscience." A cheval sur les règles de droit, doyen faisait toujours référence au législateur qui avait posé ses règles. L'homme était aussi ouvert d'esprit. Et il m'arrivait d'aller à son bureau pour juste discuter. Quand je le taquinais sur un sujet d'actualité judiciaire à polémique qu'il gérait, il tirait toujours son code pénal pour expliquer le pourquoi de sa décision. Des échanges qui se faisaient sans anicroche. Même s'il m'arrivait de l'egratigner dans mes papiers, il en rigolait. Doyen était comme ça. Jamais je ne l'ai vu se fâcher. Jamais je ne l'ai vu s'énerver. Jamais je ne l'ai vu dire du mal des autres. Même quand il se faisait attaquer comme pas possible, il encaissait le coup sans ressenti. Son côté croyant l'aidait peut-être à faire face à tout ce qui se disait. L'homme était comme ça. C'est le genre de juge qui te place sous mandat de dépôt après t'avoir servi une tasse de thé.
Oui, l'homme était comme ça. Respectueux, jamais incorrecte. Je l'ai côtoyé depuis 2012-2013 et il est resté le même. Oui, j'ai perdu un ami, un grand frère qui, malgré le fait que parfois nos positions n'étaient pas en phase, a toujours su préserver cette amitié, née au tribunal depuis des années. DOYEN, La dernière fois que je t'ai APPELÉ, tu as raté mon appel mais tu m'as rappelé. C'était le 29 mars. Quand j'ai entendu ta voix si faible, j'ai paniqué et appelé notre ami en commun Alioune Cisse. Ce matin seulement, Alioune me disait : prions pour lui. Quelques heures après, tu es parti. Que le seigneur t'accueille au paradis. Que les anges du ciel t'accuillent au paradis. Que le seigneur te réserve une place d'honneur à tes côté. Homme pieux tu as été, puisse le seigneur te retribue ta bonté et tes œuvres sur terre. On passera toujours à la guillotine. On ne sait quand ni comment. Prions pour qu'au moment venu, que l'on soit sur le chemin de la droiture.
Union de prière pour le repos de l'âme de notre regretté Samba Sall, doyen des juges d'instruction du premier cabinet de Dakar.
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