ABéCédaire de l’Elégance …
La faucheuse a encore frappé… Ce samedi 28 août 2021, mon ami Alioune Badara CISSE a été emporté par la COVID 19. Je souhaite ici rendre hommage à un homme que j’ai eu l’honneur, la chance et le plaisir de connaître. Tant et tant de fois, nos routes se sont croisées ; de chacun de ces moments privilégiés je retiens l’élégance et le panache d’un républicain qui assumait ses amitiés, avec constance et en toutes circonstances…
Le temps des anecdotes viendra … Sûrement, lorsque l’émotion brute cédera la place à la nostalgie mélancolique.
Aujourd’hui, je veux tout juste dire « au revoir » à un intellectuel d’une dimension exceptionnelle et d’une grande densité ; homme de lettres, avocat, stratège politique, talibé de la Mouridiya…
Un tribun au verbe haut, défenseur de la justice et de l’équité, passionné de droit et profondément amoureux de son pays. Tel était Alioune Badara !
Nous nous souviendrons tous de cet « annus horibilis » marqué par cette pandémie dévastatrice qui a arraché à notre affection tant d’hommes et de femmes de qualité.
A sa famille je souhaite dire que vous partagiez, avec la République toute entière, cet homme de valeur. Votre douleur est la nôtre. Qu’Allah vous donne force et foi dans cette épreuve.
Je terminerai par ces vers de SERMONTE qui résument à la perfection ce que la République doit à ses fils les plus dignes. Repose en paix, mon ami !
« Pensez à eux car la vraie tombe c’est l’oubli
Ne vous lamentez pas, les pleurs sont des prières
Mais vos douleurs en font des âmes prisonnières.
Les morts ne sont pas morts, un soir ils me l’ont dit. » (Jean-Paul SERMONTE)
Souleymane Ndéné Ndiaye
Ancien Premier Ministre
du Sénégal
La faucheuse a encore frappé… Ce samedi 28 août 2021, mon ami Alioune Badara CISSE a été emporté par la COVID 19. Je souhaite ici rendre hommage à un homme que j’ai eu l’honneur, la chance et le plaisir de connaître. Tant et tant de fois, nos routes se sont croisées ; de chacun de ces moments privilégiés je retiens l’élégance et le panache d’un républicain qui assumait ses amitiés, avec constance et en toutes circonstances…
Le temps des anecdotes viendra … Sûrement, lorsque l’émotion brute cédera la place à la nostalgie mélancolique.
Aujourd’hui, je veux tout juste dire « au revoir » à un intellectuel d’une dimension exceptionnelle et d’une grande densité ; homme de lettres, avocat, stratège politique, talibé de la Mouridiya…
Un tribun au verbe haut, défenseur de la justice et de l’équité, passionné de droit et profondément amoureux de son pays. Tel était Alioune Badara !
Nous nous souviendrons tous de cet « annus horibilis » marqué par cette pandémie dévastatrice qui a arraché à notre affection tant d’hommes et de femmes de qualité.
A sa famille je souhaite dire que vous partagiez, avec la République toute entière, cet homme de valeur. Votre douleur est la nôtre. Qu’Allah vous donne force et foi dans cette épreuve.
Je terminerai par ces vers de SERMONTE qui résument à la perfection ce que la République doit à ses fils les plus dignes. Repose en paix, mon ami !
« Pensez à eux car la vraie tombe c’est l’oubli
Ne vous lamentez pas, les pleurs sont des prières
Mais vos douleurs en font des âmes prisonnières.
Les morts ne sont pas morts, un soir ils me l’ont dit. » (Jean-Paul SERMONTE)
Souleymane Ndéné Ndiaye
Ancien Premier Ministre
du Sénégal