
Alors que le pays dispose aujourd’hui d’assez de centrales pour assurer la fourniture d’électricité, le maintien de ce navire-centrale pose question. D’après Libération, le rapport de la Cour des comptes révèle qu’en 2023, d’importants paiements ont été effectués en faveur de Karpowership sans aucun justificatif. Le 19 décembre 2023, deux transactions ont été enregistrées : 3,7 milliards de FCFA et 9,2 milliards de FCFA versés à la société turque, sans transparence.
Pire encore, le montant réel de ce contrat de gré à gré reste inconnu. Certaines sources estiment que l’État sénégalais débourse entre 30 et 50 milliards de FCFA par an pour ce bateau électrique, une somme colossale alors que des infrastructures locales pourraient assurer le service.
Le Sénégal n’est pas le seul pays concerné par cette affaire selon le journal. Au Gabon, Karpowership fait l’objet d’une enquête de la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (Cnicei). Ce projet, impliquant deux bateaux de production électrique, coûterait 12 milliards de FCFA par mois à l’État gabonais. Sous pression, l’entreprise turque a été contrainte de renégocier son contrat avec les nouvelles autorités de transition, bien que l’enquête suive toujours son cours.
Le Soleil
Pire encore, le montant réel de ce contrat de gré à gré reste inconnu. Certaines sources estiment que l’État sénégalais débourse entre 30 et 50 milliards de FCFA par an pour ce bateau électrique, une somme colossale alors que des infrastructures locales pourraient assurer le service.
Le Sénégal n’est pas le seul pays concerné par cette affaire selon le journal. Au Gabon, Karpowership fait l’objet d’une enquête de la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (Cnicei). Ce projet, impliquant deux bateaux de production électrique, coûterait 12 milliards de FCFA par mois à l’État gabonais. Sous pression, l’entreprise turque a été contrainte de renégocier son contrat avec les nouvelles autorités de transition, bien que l’enquête suive toujours son cours.
Le Soleil