16 h 18 : le GIGN français est sur place
Selon le témoignage du photographe Emmanuel Bakary Daou, "les hommes du GIGN sont arrivés au Radisson". "Une partie est entrée dans l'hôtel devant lequel je me trouve.
La population est massée dans les alentours. Depuis ce matin, elle apporte son soutien à l'armée, même si elle quitte peu à peu les lieux…"
16 h 15 : Al-Mourabitoun revendique l'attaque sur son compte twitter (médias)
Selon France 24 et RFI citant Reuters, Al-Mourabitoun a revendiqué l'attaque du Radison Blu de ce vendredi 20 novembre. Basé dans le nord du Mali et affilié à Al-Qaïda, Al-Mourabitoun est constitué essentiellement de Touaregs et d'Arabes.
16 h 12 : le témoignage de Birama Konaré, fils de l'ancien président du Mali, Alpha Oumar Konaré
Il est directeur de l'agence Binthily Communication, dont le siège est situé tout à côté du Radisson dans le quartier de l'ACI. Il dit : "On peut encore se rapprocher à 50 ou 60 mètres de l'hôtel et nos bureaux sont vraiment tout près. Une partie des employés était sur place et j'ai demandé aux autres de ne pas venir. Mon agence travaille de très près avec le staff de l'hôtel Radisson, il était encore chez moi avant-hier soir pour préparer une soirée à l'hôtel le 31 décembre, pour ses besoins logistiques. J'essaie depuis ce matin d'avoir des nouvelles, en vain. J'ai vu des ambulances, entendu des coups de feu. De façon officielle, il a été demandé aux ressortissants étrangers d'être prudents. À Bamako, depuis que l'hôtel de l'Amitié abrite les forces de la Minusma, l'hôtel Radisson est vraiment devenu le lieu qui accueille les délégations étrangères et les milieux d'affaires, et il est connu pour être hypersécurisé.
Hier, je lisais encore un article sur la vie qui reprend à Bamako, les investisseurs qui reviennent… La vie culturelle avait recommencé, les Rencontres de la photographie étaient revenues, la Rentrée littéraire se profilant pour février (NDLR : Birama Konaré est l'auteur de romans et nouvelles), je venais d'ouvrir un nouvel espace culturel, il y a un mois, la Gare, et on avait une soirée poèmes et musiques, au centre-ville. Évidemment, on a annulé. Je dois dire que chaque fois que l'on essaie d'émerger un incident violent vient tout saper, alors ce n'est pas facile et ce matin je suis un peu découragé, mais on est obligés de tenir bon. De plus, les réactions sur les réseaux sociaux sont solidaires. Au moment des attentats de Paris, certains se sont émus du fait que, pour la France, tout le monde hissait le drapeau français tandis que d'autres pays continuaient d'être la cible du terrorisme... Mais là, et d'autant plus avec les liens entre le Mali et la France, les gens partagent le drapeau malien.. Tous les étrangers qui sont revenus au pays depuis la guerre nous envoient des photos d'eux au Mali et nous disent qu'ils sont avec nous. D'où que l'on soit, on ressent maintenant la détresse des autres."
16 h 10 : au moins six citoyens américains en lieu sûr
Un "petit groupe de forces américaines a aidé à mettre les civils en lieu sûr", a également affirmé Mark Cheadle, porte-parole de l'Africom. Le Pentagone assurait plus tôt que des forces spéciales américaines prêtaient main-forte aux Maliens pour mettre les otages libérés en sécurité.
16 heures : des forces spéciales américaines portent assistance aux Maliens (Pentagone)
Des forces spéciales américaines portent assistance aux Maliens pour secourir les otages après l'attaque de l'hôtel Radisson Blu de Bamako dans laquelle au moins trois personnes sont mortes, a indiqué le Pentagone vendredi. L'attaque du Radisson, hôtel apprécié par la clientèle internationale et où quelque 170 personnes se trouvaient, survient une semaine jour pour jour après la série d'attentats sans précédent qui a fait 129 morts à Paris. "Les forces américaines aident à mettre les civils en lieu sûr pendant que les forces maliennes sécurisent l'hôtel", a précisé la lieutenant colonel Michelle Baldanza. De son côté, l'ambassade américaine à Bamako "vérifie" des informations selon lesquelles des citoyens américains se trouvaient dans l'hôtel au moment des attaques, survenues vers 7 heures GMT, a affirmé le département d'État. Les forces maliennes ont donné l'assaut à l'hôtel, théâtre d'une prise d'otages massive, libérant plusieurs otages. Parmi les personnes présentes se trouvaient de nombreux étrangers d'au moins sept nationalités différentes.
15 h 37 : sept Algériens exfiltrés de l'hôtel Radisson
"Des Algériens, dont six membres d'une délégation officielle algérienne, hébergés à l'hôtel Radisson de Bamako ont été libérés", a annoncé le ministre algérien des Affaires étrangères cité par l'agence Algérie Presse Service. "La libération de cette délégation, composée notamment de diplomates, est intervenue grâce à l'action des forces combinées de la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) et des forces armées maliennes", a indiqué Ramtane Lamamra, ajoutant qu'un septième ressortissant algérien, cadre dans une entreprise française, a été également exfiltré lors de cet assaut.
14 h 58 : "125 clients et 13 employés toujours" retenus dans l'hôtel
Au total, "125 clients et 13 employés" sont "toujours dans l'immeuble" de l'hôtel Radisson de Bamako où une prise d'otages est en cours vendredi, a indiqué le groupe hôtelier Rezidor à Londres. "Selon nos toutes dernières informations, 125 clients et 13 employés sont toujours dans l'immeuble" de l'hôtel Radissson Blu de Bamako, a indiqué le groupe dans un communiqué diffusé à 12 h 45 GMT. Une porte-parole du groupe a confirmé à 13 h 50 GMT que ces informations étaient toujours valides.
14 h 51 : de nouvelles indications de l'ambassade de France
Levée du confinement des établissements scolaires. Il est possible de venir chercher les enfants. Par contre, la circulation est interdite sur la zone ACI 2000.
14 h 50 : témoignage de Sana, cadreur, monteur
"Comme beaucoup de Maliens, je regrette l'absence d'information des médias locaux. La télévision nationale diffusait encore des films à l'heure où les médias internationaux publiaient des directs. Ce matin au Réveil vers 7 heures, on apprend par RFI qu'il y a une attaque à l'hôtel Radisson. Vers 10 heures-11 heures, on a eu des précisions sur la prise d'otages. Mais ce qui est vraiment dommage, l'ORTM, la chaîne nationale, rien. Heureusement, il y avait RFI et France 24 et les autres médias internationaux. Je me suis rendu sur place et ai vu que le périmètre était bouclé. De loin, on voit t qu'il y a toujours des otages qui sortent de l'hôtel. Mais en ville, tout est comme d'habitude, la ville est en activité, il y a eu même des embouteillages et la vie suivait son cours."
Selon le témoignage du photographe Emmanuel Bakary Daou, "les hommes du GIGN sont arrivés au Radisson". "Une partie est entrée dans l'hôtel devant lequel je me trouve.
La population est massée dans les alentours. Depuis ce matin, elle apporte son soutien à l'armée, même si elle quitte peu à peu les lieux…"
16 h 15 : Al-Mourabitoun revendique l'attaque sur son compte twitter (médias)
Selon France 24 et RFI citant Reuters, Al-Mourabitoun a revendiqué l'attaque du Radison Blu de ce vendredi 20 novembre. Basé dans le nord du Mali et affilié à Al-Qaïda, Al-Mourabitoun est constitué essentiellement de Touaregs et d'Arabes.
16 h 12 : le témoignage de Birama Konaré, fils de l'ancien président du Mali, Alpha Oumar Konaré
Il est directeur de l'agence Binthily Communication, dont le siège est situé tout à côté du Radisson dans le quartier de l'ACI. Il dit : "On peut encore se rapprocher à 50 ou 60 mètres de l'hôtel et nos bureaux sont vraiment tout près. Une partie des employés était sur place et j'ai demandé aux autres de ne pas venir. Mon agence travaille de très près avec le staff de l'hôtel Radisson, il était encore chez moi avant-hier soir pour préparer une soirée à l'hôtel le 31 décembre, pour ses besoins logistiques. J'essaie depuis ce matin d'avoir des nouvelles, en vain. J'ai vu des ambulances, entendu des coups de feu. De façon officielle, il a été demandé aux ressortissants étrangers d'être prudents. À Bamako, depuis que l'hôtel de l'Amitié abrite les forces de la Minusma, l'hôtel Radisson est vraiment devenu le lieu qui accueille les délégations étrangères et les milieux d'affaires, et il est connu pour être hypersécurisé.
Hier, je lisais encore un article sur la vie qui reprend à Bamako, les investisseurs qui reviennent… La vie culturelle avait recommencé, les Rencontres de la photographie étaient revenues, la Rentrée littéraire se profilant pour février (NDLR : Birama Konaré est l'auteur de romans et nouvelles), je venais d'ouvrir un nouvel espace culturel, il y a un mois, la Gare, et on avait une soirée poèmes et musiques, au centre-ville. Évidemment, on a annulé. Je dois dire que chaque fois que l'on essaie d'émerger un incident violent vient tout saper, alors ce n'est pas facile et ce matin je suis un peu découragé, mais on est obligés de tenir bon. De plus, les réactions sur les réseaux sociaux sont solidaires. Au moment des attentats de Paris, certains se sont émus du fait que, pour la France, tout le monde hissait le drapeau français tandis que d'autres pays continuaient d'être la cible du terrorisme... Mais là, et d'autant plus avec les liens entre le Mali et la France, les gens partagent le drapeau malien.. Tous les étrangers qui sont revenus au pays depuis la guerre nous envoient des photos d'eux au Mali et nous disent qu'ils sont avec nous. D'où que l'on soit, on ressent maintenant la détresse des autres."
16 h 10 : au moins six citoyens américains en lieu sûr
Un "petit groupe de forces américaines a aidé à mettre les civils en lieu sûr", a également affirmé Mark Cheadle, porte-parole de l'Africom. Le Pentagone assurait plus tôt que des forces spéciales américaines prêtaient main-forte aux Maliens pour mettre les otages libérés en sécurité.
16 heures : des forces spéciales américaines portent assistance aux Maliens (Pentagone)
Des forces spéciales américaines portent assistance aux Maliens pour secourir les otages après l'attaque de l'hôtel Radisson Blu de Bamako dans laquelle au moins trois personnes sont mortes, a indiqué le Pentagone vendredi. L'attaque du Radisson, hôtel apprécié par la clientèle internationale et où quelque 170 personnes se trouvaient, survient une semaine jour pour jour après la série d'attentats sans précédent qui a fait 129 morts à Paris. "Les forces américaines aident à mettre les civils en lieu sûr pendant que les forces maliennes sécurisent l'hôtel", a précisé la lieutenant colonel Michelle Baldanza. De son côté, l'ambassade américaine à Bamako "vérifie" des informations selon lesquelles des citoyens américains se trouvaient dans l'hôtel au moment des attaques, survenues vers 7 heures GMT, a affirmé le département d'État. Les forces maliennes ont donné l'assaut à l'hôtel, théâtre d'une prise d'otages massive, libérant plusieurs otages. Parmi les personnes présentes se trouvaient de nombreux étrangers d'au moins sept nationalités différentes.
15 h 37 : sept Algériens exfiltrés de l'hôtel Radisson
"Des Algériens, dont six membres d'une délégation officielle algérienne, hébergés à l'hôtel Radisson de Bamako ont été libérés", a annoncé le ministre algérien des Affaires étrangères cité par l'agence Algérie Presse Service. "La libération de cette délégation, composée notamment de diplomates, est intervenue grâce à l'action des forces combinées de la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) et des forces armées maliennes", a indiqué Ramtane Lamamra, ajoutant qu'un septième ressortissant algérien, cadre dans une entreprise française, a été également exfiltré lors de cet assaut.
14 h 58 : "125 clients et 13 employés toujours" retenus dans l'hôtel
Au total, "125 clients et 13 employés" sont "toujours dans l'immeuble" de l'hôtel Radisson de Bamako où une prise d'otages est en cours vendredi, a indiqué le groupe hôtelier Rezidor à Londres. "Selon nos toutes dernières informations, 125 clients et 13 employés sont toujours dans l'immeuble" de l'hôtel Radissson Blu de Bamako, a indiqué le groupe dans un communiqué diffusé à 12 h 45 GMT. Une porte-parole du groupe a confirmé à 13 h 50 GMT que ces informations étaient toujours valides.
14 h 51 : de nouvelles indications de l'ambassade de France
Levée du confinement des établissements scolaires. Il est possible de venir chercher les enfants. Par contre, la circulation est interdite sur la zone ACI 2000.
14 h 50 : témoignage de Sana, cadreur, monteur
"Comme beaucoup de Maliens, je regrette l'absence d'information des médias locaux. La télévision nationale diffusait encore des films à l'heure où les médias internationaux publiaient des directs. Ce matin au Réveil vers 7 heures, on apprend par RFI qu'il y a une attaque à l'hôtel Radisson. Vers 10 heures-11 heures, on a eu des précisions sur la prise d'otages. Mais ce qui est vraiment dommage, l'ORTM, la chaîne nationale, rien. Heureusement, il y avait RFI et France 24 et les autres médias internationaux. Je me suis rendu sur place et ai vu que le périmètre était bouclé. De loin, on voit t qu'il y a toujours des otages qui sortent de l'hôtel. Mais en ville, tout est comme d'habitude, la ville est en activité, il y a eu même des embouteillages et la vie suivait son cours."