« Idrissa Seck montre qu’il est solide, il montre qu’il peut répondre à Macky Sall, il montre qu’il est de retour…« , c’est du moins l’avis d’Emmanuel Desfourneaux, juriste, Directeur général de l’institut de la culture afro-européenne à Paris. Il était l’invité de l’émission « Objection » sur la radio Sud-Fm.
Idrissa Seck s’est distingué, depuis un certain moment, par des interpellations, à l’endroit de son future adversaire politique lors des prochaines élections présidentielles de 2019.
Une façon pour lui, selon M. Desfourneaux, de rappeler à Macky Sall, qu’il est là, qu’il peut compter sur lui pour février 2019. Un signal qu’il lance au président sortant.
« Macky Sall pouvait se dire : j’ai éliminé mes principaux adversaires, il va me rester quelques couteaux au second et je passerais finalement au premier tour. Ce qui n’est pas bon signe, en mon sens, pour une démocratie.
Et bien non, parce que Idrissa Seck est de retour. Peut être que la seule difficulté, c’est d’arriver à convaincre le clan Wade, de dire : fermons les portes d’antan, oublions les rancunes, soutenez-moi et puis je vous renverrez l’ascenseur. Nous n’avons qu’un seul ennemi et c’est Macky Sall«, estime le juriste.
Ainsi, le Directeur général de l’institut de la culture afro-européenne trouve que le fait que le président de « Rewmi » s’en prenne à Macky Sall, de « façon directe« , « ouverte«, en montrant qu’il n’a pas peur de l’affrontement, qu’il est prêt à lutter comme un lutteur sénégalais.
C’est une façon pour Idy d’envoyer un message, en quelque sorte, « subliminal » sans doute, à Me Abdoulaye Wade qui est de dire : « voilà, je reste votre fils, on a eu des différends, et vous pouvez compter sur moi. On a le même adversaire. Et si Karim Wade n’arrive pas à retourner au Sénégal, il va falloir, tôt ou tard, nous trouver autour d’une table et négocier que je sois désigné comme candidat en tant que chef de l’opposition…« .
« Et puis la dureté!!! Parce qu’au Sénégal, le combat politique est rude. Il faut vraiment ne pas avoir peur d’en découdre. C’est vraiment un combat de lutteurs. Il faut aller dans l’arène, il ne faut pas avoir peur. Il faut hausser le ton et il faut montrer qu’on est prêt pour le combat.
Moi, je pense que le fait qu’il ait élevé le ton, le fait qu’il réponde de nouveau au président Macky Sall, ça tente à démontrer tout simplement que jusqu’en février 2019, il n’a pas peur du combat, qu’il faudra compter sur lui et il sera présent…« , analyse-t-il.
Senego.com
Idrissa Seck s’est distingué, depuis un certain moment, par des interpellations, à l’endroit de son future adversaire politique lors des prochaines élections présidentielles de 2019.
Une façon pour lui, selon M. Desfourneaux, de rappeler à Macky Sall, qu’il est là, qu’il peut compter sur lui pour février 2019. Un signal qu’il lance au président sortant.
« Macky Sall pouvait se dire : j’ai éliminé mes principaux adversaires, il va me rester quelques couteaux au second et je passerais finalement au premier tour. Ce qui n’est pas bon signe, en mon sens, pour une démocratie.
Et bien non, parce que Idrissa Seck est de retour. Peut être que la seule difficulté, c’est d’arriver à convaincre le clan Wade, de dire : fermons les portes d’antan, oublions les rancunes, soutenez-moi et puis je vous renverrez l’ascenseur. Nous n’avons qu’un seul ennemi et c’est Macky Sall«, estime le juriste.
Ainsi, le Directeur général de l’institut de la culture afro-européenne trouve que le fait que le président de « Rewmi » s’en prenne à Macky Sall, de « façon directe« , « ouverte«, en montrant qu’il n’a pas peur de l’affrontement, qu’il est prêt à lutter comme un lutteur sénégalais.
C’est une façon pour Idy d’envoyer un message, en quelque sorte, « subliminal » sans doute, à Me Abdoulaye Wade qui est de dire : « voilà, je reste votre fils, on a eu des différends, et vous pouvez compter sur moi. On a le même adversaire. Et si Karim Wade n’arrive pas à retourner au Sénégal, il va falloir, tôt ou tard, nous trouver autour d’une table et négocier que je sois désigné comme candidat en tant que chef de l’opposition…« .
« Et puis la dureté!!! Parce qu’au Sénégal, le combat politique est rude. Il faut vraiment ne pas avoir peur d’en découdre. C’est vraiment un combat de lutteurs. Il faut aller dans l’arène, il ne faut pas avoir peur. Il faut hausser le ton et il faut montrer qu’on est prêt pour le combat.
Moi, je pense que le fait qu’il ait élevé le ton, le fait qu’il réponde de nouveau au président Macky Sall, ça tente à démontrer tout simplement que jusqu’en février 2019, il n’a pas peur du combat, qu’il faudra compter sur lui et il sera présent…« , analyse-t-il.
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