L’avalanche de diatribes qui a longtemps accompagné ce métier trouve toujours un stimulus compromettant, mettant le mannequin au crible des critiques. Si ce n’est pas une affaire de mœurs, c’est un scandale indigne d’une fille vertueuse. Insouciantes ou averties, elles se laissent avilir par l’image peu reluisante qui caractérise le milieu. Dans une société de kersa (la pudeur) cette activité est loin de faire école.
En quête de statut depuis belle lurette, l’entreprise du mannequinat ne fait pas rêver. Sans trop se tromper, on peut dire que ces férues de la mode ne sont d’accord que sur leur désaccord. Dès lors, il existe des mannequinats et chaque adepte a sa perception de cette activité. D’abord, le problème des cachets demeure insurmontable, peu importe la somme, l’essentiel c’est de monter sur le podium, sortir sur le petit écran ou avoir quelques colonnes dans un magazine de mode. Ensuite, elles sont d’accord que les brebis galeuses sont plus nombreuses, mais le mal, c’est les autres, chacune tire la couverture de son coté.
Dans l’imaginaire collectif, le mannequin est regardé à travers le prisme déformant de filles de mœurs légères qui se prélassent sur les plaisirs mondains avec la manière la plus impudique. Les actes posés par certaines confortent l’opinion en faisant des boîtes de nuit leurs bureaux ou en multipliant les scandales teintés de sexe, de drogue ou d’alcool. A cet effet, il sera impossible de faire croire aux gens que le mannequinat est un métier comme les autres d’autant plus que les faits sont sacrés. Par ailleurs, celles qui gribouillent leurs propres images sont plus nombreuses que celles qui l’exercent avec une once de dignité.
Ce milieu caractérisé par le beau et le luxe incite certaines à renier leurs origines modestes. Le luxe a un coût, et cela dépend des personnes. D’aucuns vendent leur âme au diable et jettent de l’opprobre sur leur réputation pour s’envoler heureux. Comment une fille qui n’a que son cachet périodique peut louer un appartement meublé dans les quartiers les plus huppés de Dakar et rouler en 4x4 ? Le train de vie de ces filles de podium a fini d’éberluer plus d’un. Cette quête effrénée d’une belle vie est souvent l’hameçon empoisonné qui les met honteusement sous les podiums parce que tout simplement cupides. Par malheur, on assiste à des séjours à l’étranger loin de la coercition sociale, des retraites anticipées, des morts suspectes… non seulement l’activité est logée au cachot de l’incertitude, mais aussi le dénouement malheureux d’une bonne frange des icônes de la mode consolide notre interrogation.
Moustapha Mbaye
moustapharts@gmail.com
En quête de statut depuis belle lurette, l’entreprise du mannequinat ne fait pas rêver. Sans trop se tromper, on peut dire que ces férues de la mode ne sont d’accord que sur leur désaccord. Dès lors, il existe des mannequinats et chaque adepte a sa perception de cette activité. D’abord, le problème des cachets demeure insurmontable, peu importe la somme, l’essentiel c’est de monter sur le podium, sortir sur le petit écran ou avoir quelques colonnes dans un magazine de mode. Ensuite, elles sont d’accord que les brebis galeuses sont plus nombreuses, mais le mal, c’est les autres, chacune tire la couverture de son coté.
Dans l’imaginaire collectif, le mannequin est regardé à travers le prisme déformant de filles de mœurs légères qui se prélassent sur les plaisirs mondains avec la manière la plus impudique. Les actes posés par certaines confortent l’opinion en faisant des boîtes de nuit leurs bureaux ou en multipliant les scandales teintés de sexe, de drogue ou d’alcool. A cet effet, il sera impossible de faire croire aux gens que le mannequinat est un métier comme les autres d’autant plus que les faits sont sacrés. Par ailleurs, celles qui gribouillent leurs propres images sont plus nombreuses que celles qui l’exercent avec une once de dignité.
Ce milieu caractérisé par le beau et le luxe incite certaines à renier leurs origines modestes. Le luxe a un coût, et cela dépend des personnes. D’aucuns vendent leur âme au diable et jettent de l’opprobre sur leur réputation pour s’envoler heureux. Comment une fille qui n’a que son cachet périodique peut louer un appartement meublé dans les quartiers les plus huppés de Dakar et rouler en 4x4 ? Le train de vie de ces filles de podium a fini d’éberluer plus d’un. Cette quête effrénée d’une belle vie est souvent l’hameçon empoisonné qui les met honteusement sous les podiums parce que tout simplement cupides. Par malheur, on assiste à des séjours à l’étranger loin de la coercition sociale, des retraites anticipées, des morts suspectes… non seulement l’activité est logée au cachot de l’incertitude, mais aussi le dénouement malheureux d’une bonne frange des icônes de la mode consolide notre interrogation.
Moustapha Mbaye
moustapharts@gmail.com