Selon une information relayée par Libération, un groupe armé libyen a annoncé avoir libéré le fils cadet du dictateur libyen déchu Mouammar Kadhafi, Seif al-Islam, mais ni son avocat, ni la Cour pénale internationale (CPI) qui le recherche n’ont réagi dimanche. Seif al-Islam avait été condamné à mort en Libye pour son rôle dans la répression du soulèvement contre son défunt père en 2011.
Samedi soir, la «Brigade Abou Bakr al-Sadiq», l’un des groupes armés contrôlant la ville de Zenten (170 kilomètres au sud-ouest de Tripoli) où il était détenu, a affirmé que Seif al-Islam avait été libéré vendredi soir, «correspondant au 14 du mois de ramadan», en application d’une loi d’amnistie promulguée par les autorités libyennes non reconnues basées dans l’Est.
«Nous avons décidé de libérer M. Seif al-Islam Mouammar Kadhafi. Il est désormais libre et a quitté la ville de Zenten», a indiqué la brigade dans son communiqué publié sur Facebook. La ville de Zenten est contrôlée par des groupes armés opposés au gouvernement libyen d’union nationale (GNA) installé dans la capitale Tripoli et reconnu par la communauté internationale mais qui peine à étendre son autorité à l’ensemble de ce pays plongé dans le chaos. Interrogé par l’AFP, Karim Khan, l’avocat de Seif al-Islam, a indiqué qu’il n’était «pas en mesure de confirmer ni de démentir ces informations».
Contactée par l’AFP à La Haye, la CPI n’a pas réagi à ces annonces. En juillet 2016, les avocats de Seif al-Islam avaient affirmé que leur client avait été libéré à la faveur d’une amnistie. Cette amnistie, décrétée en avril 2016, ne peut s’appliquer aux personnes accusées de crimes contre l’humanité comme Seif al-Islam Kadhafi, avait rapidement réagi le GNA.
Samedi soir, la «Brigade Abou Bakr al-Sadiq», l’un des groupes armés contrôlant la ville de Zenten (170 kilomètres au sud-ouest de Tripoli) où il était détenu, a affirmé que Seif al-Islam avait été libéré vendredi soir, «correspondant au 14 du mois de ramadan», en application d’une loi d’amnistie promulguée par les autorités libyennes non reconnues basées dans l’Est.
«Nous avons décidé de libérer M. Seif al-Islam Mouammar Kadhafi. Il est désormais libre et a quitté la ville de Zenten», a indiqué la brigade dans son communiqué publié sur Facebook. La ville de Zenten est contrôlée par des groupes armés opposés au gouvernement libyen d’union nationale (GNA) installé dans la capitale Tripoli et reconnu par la communauté internationale mais qui peine à étendre son autorité à l’ensemble de ce pays plongé dans le chaos. Interrogé par l’AFP, Karim Khan, l’avocat de Seif al-Islam, a indiqué qu’il n’était «pas en mesure de confirmer ni de démentir ces informations».
Contactée par l’AFP à La Haye, la CPI n’a pas réagi à ces annonces. En juillet 2016, les avocats de Seif al-Islam avaient affirmé que leur client avait été libéré à la faveur d’une amnistie. Cette amnistie, décrétée en avril 2016, ne peut s’appliquer aux personnes accusées de crimes contre l’humanité comme Seif al-Islam Kadhafi, avait rapidement réagi le GNA.