Le fils de Aïda Ndiongue interrompt sa grève de la faim

Rédigé par Dakarposte le Dimanche 3 Juillet 2016 à 00:24 modifié le Lundi 4 Juillet 2016 02:31

Et,l'on reparle du cas de Mohamed Tamsir Dramé, fils unique de l'ex sénatrice! Tout juste pour révéler la der des ders. En clair, dakarposte tient de sources concordantes qu'il a fini par interrompre sa grève de la faim que nous ébruitions en exclusivité.
Renseignements pris, il été dissuadé par des bonnes volontés et autres proches de sa maman. Parmi ceux qui ont réussi à faire renoncer au jeune Dramé son refus de s'alimenter, il nous revient les noms de  Me Mbaye Jacques Ndiaye (un des avocats attitré de Mme Aïda Ndiongue), Woré Sarr pour ne citer qu'eux d'autant que la liste est loin d'être exhaustive.
"Fort heureusement que ces gens ont intervenu mais je vous le jure que l'état de santé de Dramé allait déjà de mal en pis; je veux dire par-là qu'il commençait à souffrir de dommages cérébraux provoqués par le refus de s'alimenter" nous souffle une source au fait de ce qui s'est tramé dans la villa d' Aida Ndiongue "qui a refusé du monde".

Pour rappel, nous vous disions que  l’unique fils de l’ex sénatrice  protestait par un refus de s’alimenter -pour reprendre le jargon des matons- ce, à compter de  vendredi dernier dans la matinée.
Quid des raisons qui ont motivé Mohamed Tamsir Dramé à en arriver à cette extrémité lourde de conséquences?
« Certes, le fait de recourir à une grève de la faim est assez lourd de conséquences, mais vous conviendrez avec moi qu’il y’a des causes nobles pour lesquelles un recours à une telle extrémité est justifiée et souvent nécessaire » faisait savoir ce jeune qui a grandi avec le fils de l’ex sénatrice Aïda Ndiongue, avec lequel dakarposte a taillé bavette aux fins de lui tirer les vers du nez en ce qui concerne cette décision somme toute surprenante.

Etayant son propos, notre source d’embrayer: « Aida Ndiongue n’en finit pas avec ses déboires judiciaires. Comment comprendre que le dossier de la dame fasse deux ans, je dis bien deux ans d’instruction? La Commission d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) a jusque-là et bizarrement eu de la peine à avancer dans l’instruction du dossier de l’ancienne sénatrice, Aïda Ndiongue. A un moment, ils ont avancé que les experts désignés pour faire l’expertise des avoirs de Mme Ndiongue ont terminé leur travail, mais ont refusé de déposer leurs conclusions. Pourquoi ?I ls avaient soutenu, du moins, ceux qui sont derrière cette cabale ont voulu faire gober à l’opinion nationale comme internationale que les experts protestaient contre les agissements de l’Etat du Sénégal qui n’aurait pas payé leurs honoraires, qui se chiffreraient à des centaines de millions.
Du coup, ils ont soutenu dans les médias que le juge Cheikh Ahmed Tidiane Bèye et ses collègues sont bloqués et sont obligés de ne rendre que des décisions de prorogation de l’instruction qui devait pourtant se limiter à 6 mois. Depuis lors, c’est le statu quo. Comment comprendre qu’ils prorogent la mission de ces experts et vous n’en croirez pas vos oreilles; cela a été prorogé 6 fois? Compte non tenu des tous les comptes de la dame qui ont été bloqués. Je vous dis, les avocats de la dame ont beau formulé des requêtes mais en vain. Dans quel pays sommes-nous? Vous aurez donc compris le combat du gosse (ndlr: le fils de Aida Ndiongue.)
Au jeu des mensonges, de ce raisonnement spécieux, ils ont voulu avilir l’image de cette dame, mais fort heureusement Dieu et le temps ont fini par trancher, lui ont donné raison. Je veux dire par là que suite à une détention préventive qui ne dit pas son nom, le tribunal correctionnel de Dakar a fini par prononcer la relaxe en faveur de l’ancienne sénatrice Aïda Ndiongue et de ses coprévenus poursuivis pour soit disant escroquerie et détournement de deniers publics portant sur 20 milliards de francs CFA et complicité. Cette opératrice économique poursuivie arbitrairement n’a jamais été ordonnatrice. Elle ne manipulait pas de fonds, n’a jamais été ministre, député … Certes, j’ai confiance en la justice de mon pays, mais j’en appelle à l’arbitrage du chef de l’Etat qui a toujours prôné une rupture, une justice impartiale… »

 
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