A l’en croire, le parquet « peut également estimer que l’enquête est suffisamment claire pour qu’on traduise les journalistes devant les juridictions de jugement. Dans ce cas, ce ne sera plus le flagrant délit nous devons exclure le flagrant délit puisque l’article incriminé remonte au 08 mai 2015. Donc vous voyez l’inopportunité d’ailleurs aujourd’hui à véritablement focaliser l’opinion autour de cet article ».
L’autre alternative, « c’est l’ouverture d’une information judiciaire. Je pense qu’on risque d’aller vers l’ouverture d’une information judiciaire c’est-à-dire saisir un juge d’instruction. Quel juge d’instruction ? Je ne saurais le dire puisqu’il y a eu un retour de parquet. Ce qui est une situation anormale et illégale qui n’est pas prévue par le code de procédure pénale. Quand on met un citoyen à la disposition du procureur, il doit décider de son sort et cela devait se faire depuis hier », a-t-elle dénoncé dans ses propos.
Pour parer de telles situations, des réformes sont en train d’être faites. « Il y a des reformes qui sont en train d’être faites tendant à établir des permanences au niveau du parquet, de l’instruction, des greffiers » entre autres endroits des instances de la justice ; ce dans le but de « décider du sort des citoyens à chaque fois que la gendarmerie et la police terminent leur enquête et les mettent à la disposition du procureur », a informé Me Ndèye Fatou Touré.
Elle renchérit : « il faut qu’on arrête de les mettre dans les commissariats pour parler de retour de parquet. Le parquet n’a qu’à prendre ses dispositions et véritablement choisir entre les trois termes de l’alternative que je viens de donner à savoir le classement sans suite, la fixation d’une date d’audience et la traduction devant un juge d’instruction ».