Les élections Législatives sont derrière nous. Les partis et coalitions de partis ont pu se soupeser. Ce qui est d’ailleurs l’essence d’une élection dans un pays de grande tradition démocratique. Et quoiqu’on puisse dire, les vainqueurs ont eu le triomphe modeste. Pas d’effusion de joie. Quant aux vaincus, ils sont dans leur rôle de contester la régularité de ces consultations qui ont permis de renouveler notre Assemblée nationale avec la présence des Sénégalais de la diaspora qui auront leurs représentants au niveau du parlement. Mais au vu des résultats sortis de ces consultations, il devient impératif d’instaurer un dialogue social et politique afin que le pays se remette vite au travail pour ne pas vivre une campagne électorale permanente. On ne saurait scruter, de manière efficiente et apaisée, les voies de l’Emergence que dans la paix sociale.
Ce dialogue politique est même une exigence pour espérer à une émergence. Depuis l’élection du Président Sall , le pays est en campagne avec des élections qui ont un coût et la prochaine présidentielle étant prévue dans moins de deux ans. On ne doit pas s’offrir ce luxe du tout politique à outrance. La politique ne se mange pas alors qu’une grande partie de la population a besoin d’un mieux –vivre. Surtout, surtout, les urgences sont nombreuses et les défis énormes. Malheureusement, la parole se trouve ainsi monopolisée par les politiques qui occupent les plateaux de télévision, les unes de nos périodiques et de la presse en ligne. Chacun distillant ses idées et fausses certitudes, contestant celles des autres.
Tout le monde se prévaut d’une science infuse et son amour pour le pays. Et c’est justement cet amour qu’ils ont pour ce cher Sénégal qui doit être le ciment de ce dialogue politique qui devient une urgence et une nécessité. Ceci au moment où le pays est à l’arrêt avec des contestations tous azimuts qu’on essaie d’étouffer. Il devient impérieux de taire tout cela pour un véritable dialogue politique qui ne participerait qu’à la construction et la cohésion sociale, si malmenée, de ce pays qui nous appartient tous. Allez à l’essentiel, c’est à dire notre mieux vivre ! Surtout que l’on ne vit pas deux fois.
Gawlo